Connaissez-vous Soline ? Avec son blog S’éveiller et s’épanouir de manière raisonnée, Soline m’inspire depuis quelques années déjà. Et elle continue, par ses partages de maman et d’enseignante. J’ai rencontré Soline en septembre 2018, lors du festival de l’école de la vie, et j’étais alors toute intimidée, même si nous avions déjà un peu échangé virtuellement.

Depuis, j’ai appris à mieux connaitre sa douceur et sa simplicité, c’est donc tout naturellement que lors de la 5e édition de ce festival, cette année, je lui ai demandé de tourner une petite interview avec moi, qu’elle m’a gentiment accordée !

On a dû faire vite avant que la pluie ne ferme le festival… et nous nous sommes cachées dans les buissons pour cela. Mais j’avais vraiment envie de vous la faire rencontrer, pour ceux qui ne la connaissent pas.

L’interview de Soline

Sans plus attendre, voici dont l’interview en question, toute simple et naturelle, comme elle !

« Moi aussi, j’ai des droits »

Depuis cette interview, j’ai encore interagi avec Soline, même si elle n’était pas là.

Il faut que je vous explique…

Novembre 2019 : on fête les 30 ans de l’adoption de la convention internationale des droits de l’enfance ! Ce texte, ratifié par quasiment tous les pays du monde, même s’il n’est pas vraiment respecté dans tous ces pays, est fondamental. C’est lui qui donne un cadre.

(Je ne m’attarderai pas sur le fait que le seul pays à ne pas l’avoir ratifié est les Etats-Unis. J’ai cherché : c’est parce que certains états autorisent l’emprisonnement de mineurs. Bon.)

A cette occasion, le centre social de ma ville m’a demandé d’animer des ateliers.

Un café parents d’abord, au cours duquel j’ai pu sensibiliser aux violences éducatives ordinaires – et c’est toujours un bonheur pour moi de faire cela.

Et des ateliers parents-enfants d’autre part.

Nous y avons parlé respect. Respect de soi, respect de l’autre.

En fin d’atelier, j’ai sorti un livre, qu’un garçon a lu à haute voix pour les autres.

Ce livre : Moi aussi, j’ai des droits, de Soline.

Un livre tout simple, tout beau, pour parler des droits des enfants avec eux…

Je profite donc de la publication de notre moment partagé, pour la remercier indirectement de ce joli moment !

Mon chemin d’éducation positive me mène de plus en plus vers les écoles. Je rencontre aujourd’hui des enseignants, professeurs des écoles, ou professeurs en collège, en lycée, et plus j’avance, plus je me rends compte de la similitude de nos problématiques. Enseignants et parents avons souvent les mêmes défis : modifier notre manière de parler aux enfants, notre mode de communication, et les mêmes difficultés : celles de ne pas savoir comment, le poids de ce que nous avons reçu, et du modèle que nous continuons à recevoir. J’aime rencontrer des personnes qui cherchent à évoluer, qui se posent des questions… Alors, je n’ai jamais entendu le terme de « professeur bienveillant », mais j’ai voulu l’employer pour Stéphanie. Stéphanie est professeur de français en collège et lycée.  Dans cette vidéo, elle nous parle de la manière dont sa pratique a évolué, de sa posture et son rôle avec ses élèves…

En effet, selon Stéphanie « le professeur qui transmet son savoir est remplaçable. » Son approche : « Je ne peux pas avancer en me disant que ma seule valeur ajoutée c’est le savoir que j’apporte. »

Alors, au fur et à mesure de son expérience, parce qu’elle a eu l’occasion de suivre une formation en neurosciences, et qu’elle lit régulièrement (je lui passe régulièrement mes livres…), Stéphanie accorde aujourd’hui beaucoup d’importance au « vivre ensemble », dont il est tant question.

Sans pour autant transiger dans ses exigences au niveau du francais.

A la question : « Comment motiver les élèves et leur donner confiance ? » , Stéphanie répond : « Les motiver en leur donnant confiance ! » – et c’est ce qui la rend heureuse de faire son métier. Voir le succès de ses élèves est une vraie source de joie pour Stéphanie, qui continue toujours de s’interroger sur comment mieux faire.

Bref, une prof comme on aimerait en voir plus ! Et en même temps, Stéphanie transmet son enthousiasme, parce qu’elle ne se sent pas atypique. Parce qu’elle rencontre sans cesse d’autres enseignants qui, eux aussi, s’ouvrent aux élèves. « Une personne, l’élève ! Pas un bouquin… »

Je vous ai déjà parlé ici de discipline positive, et en particulier de discipline positive en classe. L’éducation nationale affiche bien dans ses ambitions le développement des compétences socio-émotionnelles chez les élèves, apprendre à mieux vivre ensemble, à résoudre les conflits de manière respectueuse… Seulement voilà : les adultes qui les entourent n’ont souvent pas appris ces compétences-là, alors comment les enseigner ? Le défi des enseignants dans ce contexte est très proche de celui des parents, qui cherchent à transmettre des notions de bienveillance et de respect, qui ne sont pas vraiment dans la continuité de ce que nous avons reçu lorsque nous étions enfants… La discipline positive en classe, c’est un moyen de faire évoluer les choses, et j’adore y contribuer !

Le besoin de développer les compétences socio-émotionnelles

Les neurosciences sont aujourd’hui formelles : le cerveau d’un enfant sous stress se développe moins bien ! C’est au contraire lorsque l’enfant est entouré d’empathie que son cerveau se développe mieux, qu’il progresse, qu’il apprend, et qu’il donne le meilleur de lui-même. Il a alors plus confiance en lui et peut progresser encore. C’est un cercle vertueux.

En classe, cela se ressent aussi, évidemment. Dans son livre « Heureux d’apprendre à l’école », Catherine Gueguen présente les résultats de certaines recherches qui montrent que les élèves qui développent les compétences socio-émotionnelles voient leurs résultats scolaires s’améliorer. De façon intéressante d’ailleurs, cela est vrai également lorsque seuls les enseignants de ces élèves se forment !

Il existe aujourd’hui plusieurs manières de développer ce type de compétences. Plusieurs approches qui avancent dans le même sens. La CNV par exemple. La discipline positive est l’une de ces approches.

Qu’est-ce que la discipline positive en classe ?

La discipline positive est une approche fondée sur les principes d’un psychiatre autrichien, Alfred Adler, et qui a été développée par Jane Nelsen, enseignante et mère de 5 enfants.

L’association de Discipline Positive propose une approche très complète, puisqu’elle propose des formations aux parents et aux enseignants, et qu’elle propose également tout cet accompagnement à la Discipline Positive en classe.

De mon côté, j’ai été formée pour aider un enseignant à mettre en place la Discipline Positive dans sa classe, et pour animer des ateliers de parents.

A terme, j’ai l’intention de me former également à former les enseignants pour qu’ils puissent agir de manière indépendante. J’attends pour cela d’avoir plus d’expérience en classe moi-même.

Une démarche sur toute l’année scolaire

Accompagner les élèves dans la démarche de la Discipline Positive ne se fait pas en un jour. C’est en réalité une démarche étalée sur toute l’année scolaire, avec des séances régulières (en général, hebdomadaires).

L’objectif est d’atteindre une ambiance de classe dans laquelle le groupe peut discuter ensemble. De l’organisation nécessaire à la classe, leurs idées, des problèmes qui surgissent. Cela se fait au cours de TEC, ou Temps d’Echange en Classe, qui sont des réunions de classe. Pendant ces TEC, chacun peut s’exprimer. Chacun fait partie de la solution.

L’enseignant sort alors de son rôle d’autorité, pour chercher avec les élèves les solutions à mettre en place dans la classe pour que le groupe entier fonctionne mieux.

Cependant, avant de parvenir à mener ces réunions de manière harmonieuse, il s’agit de s’assurer que certaines compétences fondamentales sont acquises.

C’est pourquoi les premières séances (et quand je dis les premières, cela dure en fait un sacré temps, disons presque la moitié de l’année, cela dépend des classes, et de la manière dont on progresse) sont consacrées au développement de ces compétences fondamentales : implication de chacun dans le groupe classe, auto-régulation, respect mutuel, coopération, communication, etc…

Au fur et à mesure, les échanges s’enrichissent, la dynamique de la classe se modifie, et l’on peut aller plus loin. Dans le processus, enseignant et élèves grandissent ensemble.

Mon expérience de Discipline Positive en classe

J’ai suivi une formation de personne-ressource, pour aider à mettre en place la Discipline Positive dans une classe en mars 2017. Fin 2017, enfin, je commençais à me rendre en classe de CE1 pour les premières séances. Je vous en avais parlé à l’époque, et j’étais enchantée de mes débuts. Cependant, la ré-organisation des cours suite à l’ouragan Maria qui n’était pas passé inaperçu avait provoqué l’interruption du projet.

Lors de mon retour en France, j’ai de nouveau cherché un terrain d’entrainement, et j’ai trouvé !

Depuis novembre 2018 (nous sommes, à l’heure où j’écris en avril 2019), j’interviens de manière quasi-hebdomadaire en classe de CP. La maitresse est volontaire (bien sûr, sinon je ne serais pas dans sa classe), dynamique, et très ouverte. Elle, les élèves, et moi, progressons tous à la fois !

C’est tellement chouette de voir comment la classe s’investit ! D’être témoin de la magie qui s’opère dans ce groupe, alors qu’ils n’ont que 6 ou 7 ans ! … que j’ai bien l’intention de vous faire un article spécifique sur mon expérience dans cette classe ! Promis, il ne trainera pas.

—- septembre 2019, 2 petits compléments —

  • Hum… Finalement, l’article traine… puisqu’il n’est toujours pas écrit ! Ce sera l’occasion de vous faire carrément un bilan de l’année.. avant celle qui va commencer puisque, c’est décidé, je vais de nouveau intervenir dans cette classe !
  • En mai/juin, j’ai également mené un projet en classe de 5e, avec une bonne partie de l’équipe pédagogique. Les profs volontaires ont donné chacun une heure, plus quelques sessions en « vie de classe » : nous avons pu faire 8 sessions, et c’était MAGIQUE !! Là aussi, il va falloir que je vous détaille un peu tout ça. En attendant, sachez que l’on peut vraiment agir sur l’ambiance de classe, planter des graines sur des manières plus respectueuses de vivre ensemble. J’y crois, et n’ai pas l’intention de m’arrêter en si bon chemin !

Nos émotions sont parfois difficiles à comprendre.. Celles de l’autre difficiles à recevoir, ou à décoder. En fait, cela vient du fait que beaucoup d’entre elles sont ce que l’on peut appeler « réactions émotionnelles parasites », ou « sentiments parasites ». Ces sentiments parasites ne sont pas vraiment des émotions. Ils sont beaucoup plus complexes. Et c’est ce qui les rend difficiles à décoder.

Que sont donc ces sentiments parasites ? Et d’où viennent-ils ?

Note : cet article est le deuxième de ma série sur « la grammaire des émotions« , une formation de l’EIREM, l’école de formation d’Isabelle Filliozat. Le premier article portait sur la différence entre émotion, sentiment, et sensation.

La différence entre une émotion, et une réaction émotionnelle parasite

Une émotion, comme nous l’avons expliqué quand nous l’avons différenciée du sentiment, est une décharge brève liée à un stimulus extérieur.

L’émotion est naturelle, et nécessaire. C’est un signal d’alarme, qui permet l’évacuation de la tension (positive ou négative) face à une situation particulière. On peut alors considérer la réaction appropriée. (ou adaptée, d’une certaine façon, à la situation).

Malheureusement, la vie nous place régulièrement dans des circonstances dans lesquelles nous négligeons notre détresse émotionnelle. C’est particulièrement le cas lorsque nous sommes fatigués

L’émotion n’est alors pas exprimée, le besoin reste non assouvi. Ces émotions refoulées conduisent plus tard à des réactions émotionnelles parasites.

Ces réactions parasites (ou sentiments parasites) sont donc liées à notre histoire, et seront, de ce fait, souvent incompréhensibles par notre entourage… Ce qui aura pour conséquence d’irriter l’autre ! De la même manière, lorsque nous nous sentons irrités par la réaction émotionnel de l’autre, il y a fort à parier qu’il exprime en fait un sentiment parasite. D’où l’intérêt de mieux comprendre ce que c’est.

Nous classerons ces réactions émotionnelles parasites en deux, ou trois, catégories, selon la façon de considérer les choses :

  • les réactions disproportionnées
  • les réactions inappropriées
  • les réactions irrationnelles, qui sont simultanément disproportionnées et inappropriées !

Les réactions émotionnelles disproportionnées

Ici, l’émotion exprimée est bien celle qui correspond à la situation, mais elle s’exprime de manière disproportionnée. Deux cas de figure peuvent expliquer cela.

Les élastiques

La situation nous renvoie à une autre situation passée. Une situation dans laquelle notre émotion n’a probablement pas pu être exprimée, et que nous n’avons donc pas réglée. Cette histoire nous pèse, parfois sans même que nous en ayons réellement conscience.
Nous réagissons alors à la situation actuelle avec un ressenti lié à la situation passée…

Dans ce cas, l’expression de l’émotion est en fait inutile. Il s’agirait plutôt de revenir sur la situation du passé pour l’exprimer en la rapprochant réellement du contexte qui s’y rapporte.

En écrivant cela, je pense à des cas dans lesquels ces élastiques peuvent être très lourds, et les situations du passé bien difficiles à débloquer. (J’imagine des enfants battus par exemple).
Cependant, c’est parfois beaucoup plus simple que cela.

Je repense en effet à une anecdote vécue l’été dernier. Lors de notre semaine de vacances en commun, j’ai partagé avec mon frère et ma belle-soeur mes préoccupations de plus en plus importantes sur la sur-consommation. La manière dont j’essayais de moins consommer, et ce genre de choses, dont il n’est pas question ici ! Et je sentais que ce discours agaçait mon frère, qui pourtant n’est pas du tout le genre à être bloqué sur ces questions… J’ai donc fini par lui poser directement la question, essayant simplement de comprendre ce qui l’embêtait dans mes réflexions à ce sujet. En fait, il s’avère qu’il avait passé un week-end quelques semaines auparavant avec des amis, et que l’une des personnes présentes revenait sur ce thème avec tant de régularité et de véhémence que cela lui avait déplu. De sorte que lorsque j’abordais ce sujet, cela le renvoyait à ce week-end, et qu’il se refermait. Situation assez simple en fait, et, une fois que nous l’avons éclaircie, nous nous sommes beaucoup mieux compris, au lieu de continuer à nous agacer mutuellement à ce sujet ! (Pas trop, heureusement…)

Les « collections de timbres »

Voici un cas que nous avons, je crois, tous vécus. Une situation qui déclenche chez nous une émotion, que nous n’exprimons pas parce qu’elle n’est pas si forte, parce que ce n’est pas grave, ou bien parce que cela ne se fait pas. (Et c’est vrai parfois, cela ne se fait pas). Ou bien que nous ne voulons pas gâcher le moment… Les raisons ne manquent pas !

Seulement, ces émotions s’accumulent, s’empilent, puis une goutte d’eau… et le vase déborde ! Alors, notre réaction est effectivement disproportionnée, et l’autre ne peut pas être en mesure de la comprendre et de la recevoir !

J’imagine que vous connaissez ça… Suggestion pour y faire face : la méditation !

Les réactions émotionnelles inappropriées

Cette fois, nous sommes dans un cas où l’émotion exprimée n’est pas disproportionnée en intensité, mais elle est inappropriée. Inappropriée dans le sens où nous exprimons une émotion qui n’est pas celle qui « conviendrait » dans cette situation. Nous avons en fait remplacé notre émotion appropriée par un sentiment de substitution.

Il peut y avoir différentes raisons à cela.

Une émotion non autorisée

Un cas classique : « Un homme n’a pas peur ! » .. et le petit garçon apprend à refouler sa peur, pour la remplacer par… de la colère probablement, beaucoup mieux reçue dans sa famille comme un sentiment bien masculin ! (Là où, à l’inverse, des petites filles apprendront à substituer la tristesse à la colère, parce qu’une fille en colère, ça n’est pas beau…)

Oui, il est possible que certaines émotions ne nous aient pas été autorisées lorsque nous étions jeunes. Et que nous ayons appris à les substituer par d’autres. Il sera alors compliqué de revenir à l’émotion de départ…

Je ne sais si j’ai raison de rapprocher ce que je vais dire de ce paragraphe, mais cette idée d’une émotion qui se substitue à une autre me fait grandement penser à ce que disait Thomas Gordon. Que la colère n’était souvent pas le sentiment premier. Lors de ce stage de la grammaire des émotions, j’entends en tout cas que « la colère n’est pas l’émotion la plus importante, mais c’est souvent celle qui ouvre. » Ce qui expliquerait que l’on en passe régulièrement par cette colère pour débloquer d’autres sentiments plus enfouis….

Des émotions qui se cumulent

Parfois, c’est encore plus complexe : notre émotion est en réalité un mélange d’émotions. Un mélange tel que nous n’arrivons plus à les exprimer, car l’une bloque l’autre…

La jalousie par exemple, serait un mélange de colère et de peur. Comment être clair alors dans l’expression de l’émotion ?

Il faudrait d’abord apprendre à s’écouter, et, comme pour le monstre des couleurs, apprendre à démêler tout ça…

Les réactions émotionnelles irrationnelles

Enfin, c’est parfois encore plus complexe que tout cela ! Certaines de nos réactions émotionnelles sont à la fois disproportionnées ET inappropriées.

Je ne maîtrise pas bien ce sujet, mais je vais vous transmettre ce que j’en ai compris.

La contagion

Les émotions sont toutes potentiellement contagieuses. Nous l’avons tous ressenti dans un contexte de joie, ou de peur, même de colère ! Il me semble ressentir cela régulièrement : « attraper » l’émotion de l’autre. Quand mon fils me regardent avec un sourire jusqu’aux oreilles, je ressens sa joie. Quand mon mari s’énerve, je m’énerve à mon tour.

Je voudrais savoir faire preuve d’empathie, et comprendre les émotions des autres. Mais la contagion va au-delà de l’empathie : c’est carrément de la sympathie. On ne se contente pas de comprendre l’émotion de l’autre, on se met à la ressentir également… Mais ce n’est pas vraiment notre émotion !

Les transmissions trans-générationnelles

Bon. Je ne commenterai pas sur ce point, parce que je suis ignorante. Il semblerait qu’il soit possible que certaines émotions traversent les générations (et pourraient même en sauter). La transmission serait génétique.
C’est la répétition et la disproportion de l’émotion qui peuvent indiquer le problème.
Si le thème vous parle, il faudra vous renseigner sur l’analyse transactionnelle.

La phobie

La phobie simple est une réaction émotionnelle (en l’occurence une peur) « simplement » disproportionnée. Nous sommes alors dans le cas précédent, et cette phobie est un élastique. Il faudrait rechercher la source de la peur dans notre passé pour la laisser s’exprimer.

Cependant, il arrive qu’à l’élastique s’ajoute une substitution, ce qui rend notre peur inappropriée en plus de disproportionnée, car elle porte alors sur un autre objet que sur la source de départ. La encore, la répétition et la disproportion sont un indice du problème.

Il faudra alors peut-être procéder à un vrai travail d’analyse pour comprendre où le problème prend sa source et laisser alors la peur s’exprimer, pour que la personne puisse prendre du pouvoir sur sa peur.

La projection

Parce que l’on ne veut (ou ne peut) pas exprimer notre propre émotion, nous projetterons sur l’autre soit l’émotion elle-même, soit la source de cette émotion. Par exemple, c’est l’autre qui fait peur, ou l’autre qui a peur.

Les conséquences de ces réactions irrationnelles

Lorsque de telles réactions irrationnelles sont présentes chez quelqu’un, elles peuvent avoir des « issues dramatiques », selon le schéma suivant.

Si j’ai trop mal,

  • je deviens fou
  • je fais mal aux autres
  • je me fais mal à moi-même (ou je risque ma vie…)

Une remarque importante pour les parents

Lorsque l’on comprend le nombre de cas où nos réactions émotionnelles peuvent ne pas être alignées à la situation, on imagine combien nos réactions peuvent être décalées face à nos enfants. Particulièrement dans ce contexte éducatif, où notre propre histoire peut avoir tant d’influence !

Alors, une idée à retenir pourrait être celle-ci : si le comportement de notre enfant nous pose problème, le parent peut déjà travailler sur le problème que ça lui pose à lui, et voir ensuite si la situation n’a pas changé avant de chercher à le régler.

Pas facile à accepter, hein ??

Pour « résumer » tous ces sentiments parasites

  • Réaction appropriée et proportionnée = émotion naturelle – Il convient alors de l’accepter, et de la traverser en l’exprimant.
  • Réaction appropriée mais disproportionnée = élastique, ou collection de timbres – Identifier la situation du passé ou l’origine de la collection
  • Réaction proportionnée mais inappropriée = substitution – Retrouver la véritable émotion
  • Réaction inappropriée et disproportionnée = contagion, transmission trans-générationnelle, phobie, ou projection – Mener une analyse…

Si ce sujet vous intéresse, et que vous voulez en savoir plus sur toutes ces émotions, je vous suggère la lecture de Que se passe-t-il en moi ? d’Isabelle Filliozat

Lorsque j’explique aux gens que je donne des ateliers et des conférences pour aider les parents, ils me demandent parfois quelles formations de parentalité positive j’ai suivies.

Il est vrai que j’ai, au départ, fait des études d’ingénieur. Rien ne me destinait donc à ce chemin…. Mais la vie, c’est ça aussi. Les chemins tournent, et l’on s’adapte !

J’ai souvent envie de répondre qu’il n’y a pas besoin de formation formelle, si l’on s’est auto-formé et que l’expérience nous prouve que nous sommes en mesure d’aider les gens. Je sais cependant que cette réponse ne correspond pas aux critères francais, car nous aimons les diplômes, et je m’y prépare ! Voici donc un aperçu des étapes qui m’ont aidée à grandir.

2006-2007 : Formation guide Montessori 3-6 ans

En 2005, j’ai découvert l’éducation Montessori, et j’ai été conquise ! Elle venait parfaitement prendre la suite de l’éducation que nous cherchions déjà à donner à notre fils, alors âgé de 3 ans.

Dans l’idée de faire tourner une école (ce qui ne s’est finalement pas fait), j’ai suivi une formation spécifique sur le groupe d’âge 3-6 ans, qui m’a énormément apporté.

Si les principes de la pédagogie Montessori vous intéressent, je vous encourage à lire ce très bon article de Floriane, de Parents Naturellement, qui vous en expose les grands principes.

2013… encore aujourd’hui : Beaucoup, beaucoup, de lectures

Ma formation initiale est essentiellement autodidacte : j’ai lu, lu, et lu encore. Ce blog était d’ailleurs au départ mon carnet de prises de notes (les premiers articles s’en ressentent, j’en ai peur…)

Le premier ouvrage qui m’a vraiment marquée, c’est Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent, de Faber et Mazlish.

Après avoir lu leurs autres livres et renforcé ma connaissance de leurs conseils, j’ai également lu Jane Nelsen et sa discipline positive, Isabelle Filliozat bien sûr, Thomas Gordon, Catherine Gueguen, Elizabeth Crary, Daniel Siegel, etc…

Dur pour moi de passer devant un rayon éducation sans m’arrêter… et je n’arrive plus à résumer ici autant que je le voudrais ! J’ai toujours le sentiment que chaque nouvelle lecture m’apporte un angle différent qui m’aide à me pénétrer de tous ces principes.

N’hésitez pas à faire un tour par ma bibliothèque

2015 : Animation d’ateliers Faber et Mazlish

Les ateliers F&M sont parfaitement conçus pour être animés même quand on n’est pas encore un expert.
Les cahiers d’animation sont d’ailleurs prévus pour que des groupes de parents sans formation puissent décider seuls de suivre les déroulés d’ateliers.

Ce sont donc naturellement les premiers ateliers de parents que j’ai animés, au départ en suivant parfaitement la structure conçue par les auteurs, puis en les enrichissant peu à peu de tout ce que j’avais appris d’autre… ce qui m’a amenée à abandonner ce format pour proposer des ateliers « d’éducation positive ».

2016 : »La grammaire des émotions », une formation Filliozat

Formation de 3 jours à l’EIREM, l’Ecole des Intelligences Relationnelle et Emotionnelle, créée par Isabelle Filliozat.
« La grammaire des émotions » est une formation que l’EIREM rend obligatoire si l’on veut  ensuite s’inscrire chez eux à une formation de coach parental, ou à une formation de psychologue.

C’est une formation pour soi. Elle n’est donc pas en lien direct avec l’éducation, mais s’intéresse aux relations, à l’expression de nos émotions, et comment recevoir celles des autres.
Ce qui m’est fort utile, pour être maman, mais aussi pour écouter les parents !

Pour en savoir plus, vous pouvez lire l’article que j’ai écrit sur cette formation.

2017 : Positive parenting solutions

Je me suis inscrite à cette formation en ligne (en anglais) alors que je commençais à animer des ateliers.

Je l’ai trouvée très bien faite, reprenant au fur et à mesure les principes fondamentaux d’une vraie parentalité positive. Cela m’a permis d’avancer ou de consolider mes lectures, selon les cas…

2017 : Personne ressource pour la discipline positive en classe

J’ai commencé à donner des ateliers sans avoir de certification, et je savais qu’un jour je complèterai ce manque. L »association de discipline positive (créée par Jane Nelsen) était une piste à creuser, car j’adore l’équilibre qu’elle prône entre fermeté et bienveillance.

J’avais donc décidé de me former un jour à l’animation d’ateliers pour parents version discipline positive.
Comme cette formation n’était pas offerte là où je vivais, j’ai commencé par saisir ma chance avec celle qui l’était, et je me suis inscrite à cette formation de discipline positive en classe, et j’ai adoré !!

C’était en fait une formation à destination des enseignants, et je ne pensais pas qu’elle me parlerait autant. Mais elle m’a confortée dans ce rêve d’un monde meilleur !

Inspirée, j’ai réussi à me mettre en contact avec une école qui m’a donné l’opportunité d’intervenir dans leurs classes de CE1. J’ai adoré ça !
Malheureusement, l’ouragan Maria est venu chambouler pas mal de choses, et ces interventions se sont interrompues.

Lors de notre retour en France, j’ai pu relancer mes approches, et j’interviens depuis novembre 2018 dans une classe de CP. J’adore ! Et je vous le raconterai bientôt.

2017 : CNV – Modules 1 et 2

Au cours de mon cheminement, j’ai eu l’occasion de découvrir Marshall Rosenberg et la communication non violente. Et je me suis rendue compte à quel point cette approche allait main dans la main avec l’éducation positive. En effet, la CNV s’attache au lien entre les gens, et à l’intention au coeur de nos relations. Or, une parentalité positive vécue en profondeur a également ces critères-là comme préoccupation.

Je considère donc, bien que nous soyons dans une démarche de développement personnel, que cette formation de CNV devrait faire partie des formations de parentalité positive !

J’ai suivi les modules 1 et 2 (2 jours chacun) en 2017, et ça a vraiment ouvert un nouveau monde pour moi !

2017-18 :Ateliers de discipline positive suivis en tant que maman

Certes, j’ai été inspirée par ma formation de DP en classe, mais je n’ai pas pour autant renoncé à me former en tant qu’animatrice d’ateliers DP.

Pour cela, j’ai choisi de commencer par suivre moi-même les ateliers en question.
Etalés sur 7 semaines (à raison de 3 heures par séance), ces ateliers sensibilisent les mamans qui y assistaient (oui, il n’y avait que des mamans, pas de papa…) au ressenti des enfants face à certaines de nos attitudes parentales, et encouragent également à mieux se comprendre en tant que parent. J’ai trouvé les activités variées et bien conçues.

Je ne sais pas si je pourrai un jour suivre une structure imposée comme ces animatrices l’ont fait (mais ça dépend peut-être des animatrices), j’aime la flexibilité… (Vous vous souvenez, c’était déjà ce que j’avais ressenti quand j’animais des ateliers Faber & Mazlish…)
Je me suis quand même inscrite à la formation à l’animation d’ateliers de discipline positive, car j’ai envie de travailler avec cette association, avec laquelle je me sens déjà beaucoup de lien.

2018 : Formation à l’animation d’ateliers de Discipline positive

Finalement, j’ai eu l’opportunité de suivre cette formation à l’animation d’ateliers de parents.
Encore une formation très interessante, dans la droite ligne des précédentes.
J’aime l’équilibre que propose la DP, et l’accompagnement des parents au travers d’expériences de prises de consciences et d’outils.

Le nombre d’activités proposées pour animer ces ateliers est ahurissant.
J’aime le format de la discipline positive pour cela : je vois bien que je saurai faire de ces ateliers des moments qui me ressemblent aussi, pour réussir à transmettre aux parents ce qui me semble le plus juste, le plus aligné avec ma manière de vivre l’éducation positive.

Je crois qu’il faut vivre ce que l’on prône, et j’aime le fait que l’association nous fasse confiance pour concevoir nos ateliers à partir de leur matière première, dans le respect de l’esprit de la DP bien sûr, mais sans imposition complète du déroulé.

Lorsque j’explique aux gens que je donne des ateliers et des conférences pour aider les parents, ils me demandent parfois quelles formations de parentalité positive j’ai suivies.

Il est vrai que j’ai, au départ, fait des études d’ingénieur. Rien ne me destinait donc à ce chemin…. Mais la vie, c’est ça aussi. Les chemins tournent, et l’on s’adapte !

J’ai souvent envie de répondre qu’il n’y a pas besoin de formation formelle, si l’on s’est auto-formé et que l’expérience nous prouve que nous sommes en mesure d’aider les gens. Je sais cependant que cette réponse ne correspond pas aux critères francais, car nous aimons les diplômes, et je m’y prépare ! Voici donc un aperçu des étapes qui m’ont aidée à grandir.

2006-2007 : Formation guide Montessori 3-6 ans

En 2005, j’ai découvert l’éducation Montessori, et j’ai été conquise ! Elle venait parfaitement prendre la suite de l’éducation que nous cherchions déjà à donner à notre fils, alors âgé de 3 ans.

Dans l’idée de faire tourner une école (ce qui ne s’est finalement pas fait), j’ai suivi une formation spécifique sur le groupe d’âge 3-6 ans, qui m’a énormément apporté.

Si les principes de la pédagogie Montessori vous intéressent, je vous encourage à lire ce très bon article de Floriane, de Parents Naturellement, qui vous en expose les grands principes.

2013… encore aujourd’hui : Beaucoup, beaucoup, de lectures

Ma formation initiale est essentiellement autodidacte : j’ai lu, lu, et lu encore. Ce blog était d’ailleurs au départ mon carnet de prises de notes (les premiers articles s’en ressentent, j’en ai peur…)

Le premier ouvrage qui m’a vraiment marquée, c’est Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent, de Faber et Mazlish.

Après avoir lu leurs autres livres et renforcé ma connaissance de leurs conseils, j’ai également lu Jane Nelsen et sa discipline positive, Isabelle Filliozat, Thomas Gordon, Catherine Gueguen, Elizabeth Crary, Daniel Siegel, Céline Alvarez, Marshall Rosenberg, Thomas Gordon, etc…

Dur pour moi de passer devant un rayon éducation sans m’arrêter… et je n’arrive plus à résumer ici autant que je le voudrais ! J’ai toujours le sentiment que chaque nouvelle lecture m’apporte un angle différent qui m’aide à me pénétrer de tous ces principes.

N’hésitez d’ailleurs pas à faire un tour par ma bibliothèque.

Encore aujourd’hui (j’écris ces lignes en 2023), je continue à considérer mes lectures comme l’une de mes sources principales d’apprentissage !

2015 : Animation d’ateliers Faber et Mazlish

Les ateliers F&M sont parfaitement conçus pour être animés même quand on n’est pas encore un expert.
Les cahiers d’animation sont d’ailleurs prévus pour que des groupes de parents sans formation puissent décider seuls de suivre les déroulés d’ateliers.

Ce sont donc naturellement les premiers ateliers de parents que j’ai animés, au départ en suivant parfaitement la structure conçue par les auteurs, puis en les enrichissant peu à peu de tout ce que j’avais appris d’autre… ce qui m’a amenée à abandonner ce format pour proposer des ateliers « d’éducation positive ».

2016 : »La grammaire des émotions », une formation Filliozat

Formation de 3 jours à l’EIREM, l’Ecole des Intelligences Relationnelle et Emotionnelle, créée par Isabelle Filliozat.
« La grammaire des émotions » est une formation que l’EIREM rend obligatoire si l’on veut  ensuite s’inscrire chez eux à une formation de coach parental, ou à une formation de psychologue.

C’est une formation pour soi. Elle n’est donc pas en lien direct avec l’éducation, mais s’intéresse aux relations, à l’expression de nos émotions, et comment recevoir celles des autres.
Ce qui m’est fort utile, pour être maman, mais aussi pour écouter les parents !

Pour en savoir plus, vous pouvez lire l’article que j’ai écrit sur cette formation.

2017 : Positive parenting solutions

Je me suis inscrite à cette formation en ligne (en anglais) alors que je commençais à animer des ateliers.

Je l’ai trouvée très bien faite, reprenant au fur et à mesure les principes fondamentaux d’une vraie parentalité positive. Cela m’a permis d’avancer ou de consolider mes lectures, selon les cas…

2017 : Personne ressource pour la discipline positive en classe

J’ai commencé à donner des ateliers sans avoir de certification, et je savais qu’un jour je complèterai ce manque. L »association de discipline positive (créée par Jane Nelsen) était une piste à creuser, car j’adore l’équilibre qu’elle prône entre fermeté et bienveillance.

J’avais donc décidé de me former un jour à l’animation d’ateliers pour parents version discipline positive.
Comme cette formation n’était pas offerte là où je vivais, j’ai commencé par saisir ma chance avec celle qui l’était, et je me suis inscrite à cette formation de discipline positive en classe, et j’ai adoré !!

C’était en fait une formation à destination des enseignants, et je ne pensais pas qu’elle me parlerait autant. Mais elle m’a confortée dans ce rêve d’un monde meilleur !

Inspirée, j’ai réussi à me mettre en contact avec une école qui m’a donné l’opportunité d’intervenir dans leurs classes de CE1. J’ai adoré ça !
Malheureusement, l’ouragan Maria est venu chambouler pas mal de choses, et ces interventions se sont interrompues.

Lors de notre retour en France, j’ai pu relancer mes approches, et j’interviens depuis novembre 2018 dans une classe de CP. J’adore ! Et je vous le raconterai bientôt.

2017 : CNV – Modules 1 et 2

Au cours de mon cheminement, j’ai eu l’occasion de découvrir Marshall Rosenberg et la communication non violente. Et je me suis rendue compte à quel point cette approche allait main dans la main avec l’éducation positive. En effet, la CNV s’attache au lien entre les gens, et à l’intention au coeur de nos relations. Or, une parentalité positive vécue en profondeur a également ces critères-là comme préoccupation.

Je considère donc, bien que nous soyons dans une démarche de développement personnel, que cette formation de CNV devrait faire partie des formations de parentalité positive !

J’ai suivi les modules 1 et 2 (2 jours chacun) en 2017, et ça a vraiment ouvert un nouveau monde pour moi !

2017 : Révolution dans l’éducation – aux rendez-vous de Juillet

Les rendez-vous de Juillet est un festival riche, pendant lequel des interventions sont prévus sur une variété de thèmes riches et inspirants !
L’un des thèmes en 2017 : « Révolution dans l’éducation ».

L’occasion entre autres d’assister à des conférences de

Pour en savoir plus, vous pouvez lire mon article sur ce festival ici.

2017-18 :Ateliers de discipline positive suivis en tant que maman

Certes, j’ai été inspirée par ma formation de DP en classe, mais je n’ai pas pour autant renoncé à me former en tant qu’animatrice d’ateliers DP.

Pour cela, j’ai choisi de commencer par suivre moi-même les ateliers en question.
Etalés sur 7 semaines (à raison de 3 heures par séance), ces ateliers sensibilisent les mamans qui y assistaient (oui, il n’y avait que des mamans, pas de papa…) au ressenti des enfants face à certaines de nos attitudes parentales, et encouragent également à mieux se comprendre en tant que parent. J’ai trouvé les activités variées et bien conçues.

Je ne sais pas si je pourrai un jour suivre une structure imposée comme ces animatrices l’ont fait (mais ça dépend peut-être des animatrices), j’aime la flexibilité… (Vous vous souvenez, c’était déjà ce que j’avais ressenti quand j’animais des ateliers Faber & Mazlish…)
Je me suis quand même inscrite à la formation à l’animation d’ateliers de discipline positive, car j’ai envie de travailler avec cette association, avec laquelle je me sens déjà beaucoup de lien.

2018 : Formation à l’animation d’ateliers de Discipline positive

Finalement, j’ai eu l’opportunité de suivre cette formation à l’animation d’ateliers de parents.
Encore une formation très interessante, dans la droite ligne des précédentes.
J’aime l’équilibre que propose la DP, et l’accompagnement des parents au travers d’expériences de prises de consciences et d’outils.

Le nombre d’activités proposées pour animer ces ateliers est ahurissant.
J’aime le format de la discipline positive pour cela : je vois bien que je saurai faire de ces ateliers des moments qui me ressemblent aussi, pour réussir à transmettre aux parents ce qui me semble le plus juste, le plus aligné avec ma manière de vivre l’éducation positive.

Je crois qu’il faut vivre ce que l’on prône, et j’aime le fait que l’association nous fasse confiance pour concevoir nos ateliers à partir de leur matière première, dans le respect de l’esprit de la DP bien sûr, mais sans imposition complète du déroulé.

2018 et 2019 : Festival de l’école de la vie

Je vivais auparavant trop loin pour participer au festival de l’école de la vie, organisé chaque année par Julien Perron à Montpellier.

Ce que j’adore dans ce festival, c’est l’élan qu’on y trouve : réaliser sur place que nous sommes nombreux à semer des graines, à faire avancer le monde vers plus de bienveillance !!

Je liste ce festival ici car les échanges et les conférences font également partie de ma formation, sans aucun doute.

Pour en savoir plus sur ce festival, je vous encourage à lire cet article.

2019 : Animation d’ateliers de Discipline positive

Inspirée par la variété de ce que j’avais appris, je me suis décidée à animer des cycles d’ateliers de DP.

J’ai aimé ça ! Cela m’a permis de m’essayer à une nouvelle posture d’animation, dans lequel le maître mot est de faire confiance au processus, en laissant les parents cheminer par eux-mêmes, grâce aux activités qu’on leur propose.

Puis… j’ai senti encore une fois que ce format n’était pas tout à fait celui dans lequel je m’épanouissais le plus.

J’aime
1- mêler les approches et les sources de ce que je transmets
2- adopter une posture tantôt dans l’accompagnement pur, tantôt dans la transmission

Je suis donc revenue à la conception de mes propres ateliers d’éducation positive !

Icassi 2018 : Une semaine de cours de psychologie Adlerienne

Je vous ai déjà parlé des principes adlériens, à la base de la discipline positive.
J’ai voulu cet été approfondir mes connaissances théoriques, et je suis allée suivre une semaine d’université d’été sur le sujet. Chaque année, l’école adlérienne organise ces sessions dans un pays différents. En 2018, c’était en Allemagne, j’y suis allée.
J’y ai rencontré beaucoup de psychologues, de thérapeutes, mais également des personnes simplement intéressées par la psychologie adlérienne pour des raisons variées, et, bien sûr, énormément de personnes impliquées dans l’éducation, dont mes collègues de l’association de discipline positive.

Ca a été une semaine riche et intense. Intense en terme de cours et de conférences, de notions apprises ou revues, de réflexions. Une richesse dans les rencontres, dans les échanges…
Une semaine qui m’a permis, une fois de plus, d’avancer, intérieurement et extérieurement.

2019 : Animation d’ateliers de Discipline positive

Inspirée par la variété de ce que j’avais appris, je me suis décidée à animer des cycles d’ateliers de DP.

J’ai aimé ça ! Cela m’a permis de m’essayer à une nouvelle posture d’animation, dans lequel le maître mot est de faire confiance au processus, en laissant les parents cheminer par eux-mêmes, grâce aux activités qu’on leur propose.

Puis… j’ai senti encore une fois que ce format n’était pas tout à fait celui dans lequel je m’épanouissais le plus.

J’aime
1- mêler les approches et les sources de ce que je transmets
2- adopter une posture tantôt dans l’accompagnement pur, tantôt dans la transmission

Je suis donc revenue à la conception de mes propres ateliers d’éducation positive !

2017 – 2022 Animation d’ateliers d’éducation positive – pour parents et enseignants

Tout au long de mon parcours, j’ai eu bien des occasions de concevoir et d’animer des ateliers généraux ou spécifiques pour accompagner les parents ou les enseignants à développer les croyances et méthodes prônées par l’éducation positive.
C’est toujours une joie pour moi de voir que ce chemin d’interrogations et de prises de conscience permet aux adultes d’évoluer dans leur posture, et d’apaiser leur relation aux enfants.

2021-22 Ateliers d’approfondissement et de pratique de la CNV

Désireuse de mieux appréhender et mieux intégrer dans mon quotidien les principes de la Communication Non Violente, je me suis inscrite à des ateliers réguliers d’approfondissement et de pratique, qui me font énormément de bien, et me transforment en tant que personne, maman, et accompagnatrice.

Ces ateliers me permettent de creuser la philosophie de la Communication Non Violente de manière plus subtile, de mieux la vivre et la mettre en pratique, de m’y entrainer, de me poser des questions.

C’est réellement une démarche d’amélioration continue.

Icassi 2022 : Nouvelle semaine de cours de psychologie Adlerienne

Une nouvelle fois, je me rends à une semaine de cours de psychologie adlerienne.

Cette semaine intense (conférence et cours le matin, cours et atelier l’après-midi) permet d’avancer tant dans les connaissances théoriques que dans l’intégration de notions qui forgent nos croyances et nos approches.

Cette fois, je me suis particulièrement intéressée à l’art de l’encouragement vécu de l’intérieur, grâce au talent de Yoav shoham.

2022 : Salon de la liberté pédagogique

Si on ne parle pas spécifiquement d’éducation, mais plus de pédagogie dans ce salon, y aller m’a quand même permis de faire le lien avec ce que certaines écoles cherchent à mettre en place, avec d’autres manières de vivre l’instruction.

Dans mon métier, il est important de continuer toujours à m’ouvrir et à rester à l’affût des développements et initiatives.

2023 : Congrès innovation en éducation

En février, je me suis rendue à Bordeaux pour le Congrès Innovation en Education, organisé encore une fois par l’équipe de Julien Perron.

2 jour intenses de conférences au cours desquels les idées, les doutes, les interrogations, les prises de conscience, les confirmations, les inspirations ont bouillonné !

Sans aucun doute, un tel congrès a sa place dans les « formations qui jalonnent mon chemin », car chaque intervention est en soi une formation.

Pour ce qu’elle offre d’ouverture, de découverte…

Le cheminement vers une éducation positive, c’est une somme de petites choses qui changent qui nous sommes en profondeur.

Ces conférences y participent.

Maman et animatrice d’ateliers !

Je ne pourrais conclure cette présentation de mes formations sans spécifier que ce qui me permet également d’avoir confiance en ce que j’ai appris et en ce que je transmets, c’est mon expérience réelle.

D’abord, je suis maman, de 4 enfants d’âges bien différents (puisque l’ainé et le dernier ont 11 ans de différence), ce qui me permet de mettre plein de choses différentes en action chez moi. Etre maman est un défi au quotidien. Certaines choses nous paraissent faciles en théorie, mais en pratique, beaucoup ne le sont pas. Notre implication émotionnelle nous rend les choses plus complexes, toujours.

C’est seulement en essayant, en nous trompant, en ré-adaptant, en recommençant, que nous arrivons enfin à progresser. Accepter que nous ne sommes pas parfaits, mais chercher à ajouter des cordes à notre arc, sans cesse. Et se rendre compte un jour que, soit, on n’est pas arrivé, mais on a déjà parcouru un bon bout de chemin !

Je continue de lire, d’écouter des conférences, de m’enrichir. (entre autres à travers mes préparations pour le cercle des parents heureux)

Je continue aussi d’affiner ma manière de vous accompagner au fur et à mesure de mes échanges avec vous, au travers de formations, d’ateliers, ou de conférences.

Les commentaires et recommandations qui suivent mes interventions sont claires : je sais ce que je fais, et je le fais bien.
Ce qui tombe bien, parce que j’adore ça !!

La grammaire des émotions est une formation de l’école Filliozat.

Lorsque j’ai décidé de d’accompagner les parents, je me suis demandé quelles formations existaient, et j’ai découvert l’EIREM, l’Ecole des Intelligences Relationnelle et Emotionnelle, créée par Isabelle Filliozat.

Je ne pouvais envisager de suivre leur formation de coach en vivant à Puerto Rico, mais je me suis d’office inscrite à une formation de 3 jours intitulée « La grammaire des émotions », que j’ai suivie en juin 2016.
(oui, j’ai mis beaucoup de temps à écrire cet article !)

Cette formation permet de mieux comprendre nos émotions, nos réactions, savoir si nos réactions peuvent être reçues, comment décoder celles des autres, ce que sont les réactions émotionnelles excessives, développer son savoir-faire relationnel.
Nul doute que cela m’aiderait dans mes relations aux autres parents, autant que pour moi-même !!

En préalable de ce stage, nous devions lire Que se passe-t-il en moi ? , et, si le thème vous intéresse, cela peut déjà vous en apprendre pas mal !

A posteriori, et si longtemps après, je peux surtout vous dire que cela m’aide en tant que maman : avant de pouvoir accompagner nos enfants, il faut d’abord se connaitre soi-même, il faut savoir s’écouter, se comprendre, et ce travail est également très difficile.

J’ai eu la chance de croiser Isabelle Filliozat au festival d’Autun en juillet 2017, et de lui en parler. J’avais apporté mon livret de formation de « la grammaire des émotions », et elle me l’a dédicacé d’un mot qui va dans ce sens, écrivant :

« A Coralie
Pour mieux écouter et surtout entendre nos enfants, nous avons besoin de faire de la place à l’intérieur de nous ! Apprendre à écouter l’enfant que nous étions, redécouvrir l’intensité de nos émotions, mesurer la complexité de nos sentiments d’enfant, tout cela nous permet d’être présent à ces êtres qui nous sont si chers, nos enfants !
Isabelle »

Mes articles ne remplaceront jamais les expériences de la formation, les échanges, la bienveillance du groupe qui nous a permis de vraiment vivre ce qui nous était expliqué à travers de différents exercices, de différentes « expérimentations émotionnelles »… mais il permettra de parcourir certaines des notions vues, et de s’en approcher.

La formation étant longue est riche, je vous partagerai ce que j’en ai retenu par bouts.

Libre à vous d’aller consulter les articles s’y rapportant !

1ère partie : Sensation, sentiment, émotion – quelle différence ?

Il règne souvent une grande confusion entre ces termes, qui désignent pourtant des concepts différents. Les distinguer n’est pas forcément nécessaire, mais je trouve ça intéressant. Et cette formation m’a appris à le faire.

Dans cet article spécifique, vous apprendrez donc à :

  • Faire la différence entre sensation, sentiment, et émotion
  • Identifier le lien entre sentiment et émotion
  • Comprendre les raisons d’être des émotions

Lien vers l’article : sensation, sentiment, émotion – quelle différence ?

2ème partie : les réactions émotionnelles parasites

Décoder les émotions n’est pas chose aisée. D’autant moins qu’une bonne partie de ces émotions, exprimées ou entendues, sont en fait des sentiments parasites.

Disproportionnées, ou même inappropriées, ces réactions nous déstabilisent.

Pour apprendre ce que sont ces sentiments parasites, d’où ils viennent, lire l’article s’y rapportant !

Lien vers l’article : les réactions émotionnelles parasites

3ème partie : De la blessure, au trauma, à la réparation

En attente de rédaction…

4ème partie : Dans la relation à l’autre

En attente de rédaction…

Si ce sujet vous intéresse, et que vous voulez en savoir plus sur toutes ces émotions, je vous suggère la lecture de Que se passe-t-il en moi ? d’Isabelle Filliozat

Dans une classe, les questions de discipline surgissent régulièrement. En tant que parent face à nos enfants, déjà, nous nous sentons régulièrement débordés. Alors, qu’advient-il aux instits et aux profs qui se retrouvent face à 30 élèves d’un coup ? Peut-on aborder avec eux la question de discipline positive en classe ?

Pourquoi me suis-je penchée sur cette question ?

Lorsque je me suis lancée sur le chemin de la parentalité positive, c’était un cheminement tout personnel. Un nouveau mode de fonctionnement qui transformait ma famille, au fur et à mesure qu’il me changeait moi-même, en profondeur. 

Mes lectures m’ont enrichie, et ont fait évoluer ma famille. La première illumination est venue de Faber et Mazlish, mes premières idoles, puis j’ai découvert Jane Nelsen et sa discipline positive, dont je suis tombée amoureuse.

Alors, lorsque j’ai appris qu’un atelier de formation à la discipline positive avait lieu près de chez moi, je n’ai pas hésité, je me suis inscrite ! Qu’importe s’il s’agissait d’une formation de « Discipline Positive en classe »… C’est à dire conçu pour les professeurs, et autres professionnels en contact avec les enfants… J’allais de toute façon apprendre des choses intéressantes, sans aucun doute.

Et je n’ai pas été déçue !! Je suis sortie de mon week-end de formation intensive très inspirée !! Emplie de nouveau de cette envie de changer le monde !

Quelle est l’idée de la discipline positive en classe ?

Pour qu’un enseignement soit réussi, il est nécessaire qu’il soit double : le contenu académique ne peut aller sans un contenu qu’on pourrait qualifier d’humain.

La discipline positive s’attache à cet enseignement humain : celui des relations, du respect de l’autre, de l’empathie, de l’auto-contrôle, de l’échange, de la réparation, etc…

Tout comme dans la famille, nous sortons de la dynamique de relation verticale où le prof impose, pour entrer dans une relation dans laquelle l’objectif est d’amener les enfants à coopérer.

Le meilleur moyen d’atteindre cet objectif sera de tenir régulièrement des réunions de classe, dans lesquelles les situations pourront être discutées. Cependant, pour que ces réunions soient productives, il s’agit d’avoir au préalable développé chez les élèves des compétences d’écoute et de respect qui seront les fondations des réunions réussies. (Exactement comme les réunions familiales finalement)

Pour atteindre cet objectif, la discipline positive propose un format dans lequel les activités sont pensées pour aider les enfants à développer les qualités nécessaires à une vie en société harmonieuse, celle-là même qui pourront permettre un apprentissage serein. (On est ici en ligne avec les idées de Céline Alvarez)

Quels sont les compétences de fondation proposées par la discipline positive en classe ?

Ces compétences sont pensées comme des briques qui serviront effectivement de fondation à la maison que nous construisons, dans laquelle se tiendront les réunions de classe.

  1. Les accords et règles de classe – à décider ensemble
  2. Les routines – à définir et à pratiquer
  3. Les rôles : pour un travail qui ait un sens
  4. L’auto-régulation
  5. Les compétences en communication
  6. Le respect mutuel
  7. Générer la coopération
  8. Les erreurs et comment les corriger
  9. L’encouragement
  10. Respecter les différences
  11. Obtenir un consensus pour les réunions de classe

Une fois tous ces thèmes couverts, nous pourrons commencer à mettre en place des réunions de classe.
Celles-ci, dans un premier temps, serviront principalement à couvrir les habiletés essentielles à des résolutions de conflits réussies :

  1. Former un cercle
  2. Pratiquer les compliments et remerciements
  3. Respecter les différences
  4. Communiquer respectueusement
  5. Se concentrer sur les solutions
  6. Brainstorming et Jeux de rôles
  7. Utiliser l’agenda et le format des réunions
  8. Utiliser et comprendre les objectifs mirages

En effet, ce n’est que lorsque les enfants pourront s’écouter respectueusement et qu’ils pourront se concentrer sur les solutions, tout en sachant lancer des idées et faire des jeux de rôles que les réunions de classe pourront prendre leur forme définitive.

Et cette forme, enfin, participera à faire de la classe un lieu d’harmonie !

Un travail de longue haleine

Certes, lorsque je liste toutes ces étapes, cela semble long… Cependant, tout comme nous l’observons en tant que parent, cette démarche est un processus continu. Chacune de ces étapes fait progresser les choses. L’ambiance de la classe change au fur et à mesure de ce cheminement, même avant les réunions de classe !

Ainsi, lorsque les élèves travaillent les routines, ces dites routines sont apaisées, et le nombre de conflits décroit. Lorsque les élèves apprennent l’auto-régulation, les maitresses ont moins besoin de « faire la police », et cela laisse plus de temps à l’apprentissage. Et ainsi de suite.

Et pour moi ??

Cette formation de discipline positive en classe, non prévue, m’a tellement inspirée que j’ai voulu la mettre en pratique. (Ce qui ne m’empêche pas de poursuivre en parallèle celle qui me permettra d’aider encore plus les parents également).
Je me suis rapprochée de l’école de mes enfants, et après plusieurs réunions, j’ai eu le feu vert !

Cela fait donc quelques semaines que j’ai commencé mes interventions en classe, au niveau CE1, à titre de pilote. J’adore ce que je fais, tout en étant très frustrée du peu de temps que l’on peut m’accorder. J’espère que ce peu de temps sera suffisant pour avoir un effet. Je sais cependant que cela dépendra aussi de l’attitude des maitresses. Il va donc falloir que je passe également plus de temps avec elles, pour les aider à évoluer dans la relation à l’élève. Comme vous, je le sais d’expérience, ce n’est pas facile de rompre les schémas reçus…

Mais je suis pleine d’enthousiasme et d’énergie, heureuse de contribuer à rendre ce monde meilleur !

(Et puis, en attendant, j’ai déjà mis des choses en pratique chez moi – comme la roue des options – , alors j’ai de toute façon tout à y gagner !)

Faire face à la colère d’un enfant n’est jamais chose facile. En tant que parents, nous devons les accompagner, et leur enseigner à contrôler leurs émotions fait partie de cet accompagnement. Il existe pour cela plusieurs méthodes, que nous pouvons varier, et l’une d’entre elles est : la roue des options.

Apprendre à gérer des émotions

Un jeune enfant qui se met en colère, cela se voit, et s’entend ! Principalement, parce que l’enfant ne sait pas contrôler ses émotions. Comme l’explique Catherine Gueguen, son cerveau n’est pas encore mature. Il est donc parfois physiquement impossible pour lui de dépasser l’émotion de manière immédiate. Il n’arrive pas à revenir dans un état émotionnel plus calme.

C’est la raison pour laquelle, avant de se lancer dans des explications, nous devons encourager l’enfant à sortir de la vague de l’émotion. Plusieurs méthodes pour cela : l’aider à se concentrer sur quelque chose de son environnement, parler de son émotion.. Dans tous les cas, commencer par cette étape avant d’expliquer.

Cependant, apprendre à gérer ses émotions, pour un enfant, comme pour nous, c’est également savoir quoi faire pour cela ! Et ce n’est pas inné. Nous gagnerions tous à avoir à notre disposition une liste d’actions qui pourraient nous aider à nous calmer. Alors, petit à petit, prenant l’habitude de la consulter régulièrement, nous pourrions apprendre à mieux répondre à nos besoins, à faire preuve d’auto-empathie, et à traverser enfin nos émotions difficiles.

Qu’est-ce que la roue des options ?

La roue des options, c’est exactement ça : une liste de ce qui peut aider !
Le format de la roue permet de mettre en valeur le fait que l’idée est de faire un choix entre les différentes options (bien qu’il ne soit jamais interdit d’en choisir plusieurs !)

Ainsi, l’idée est que, lorsqu’il se sent dépassé, l’enfant puisse consulter sa roue, et ses options, et choisir ce qui va l’aider à ce moment-là. La roue répond ainsi aux deux objectifs parallèles de :

  • calmer son état émotionnel en le faisant se concentrer physiquement sur quelque chose
  • s’entrainer à prendre soin de lui-meme dans les moments où il en a besoin

Sa conception

La roue des options sera d’autant plus efficace que l’enfant aura pris part à sa conception. Impliquer l’enfant dans la démarche lui permet de s’en sentir acteur. Ensuite, lorsqu’il l’utilise, cela ne lui est pas imposé : c’est son propre travail, ses propres idées.

Bien sûr, le niveau d’implication dépendra de l’âge de l’enfant. Plus il sera jeune, il plus il sera difficile pour lui de trouver les idées lui-même.

Cela faisait déjà un bon moment que j’avais entendu parler de la roue des options ! Elle fait partie des outils proposés par la Discipline Positive, en particulier dans un cadre scolaire.

Et pourtant, tout en y pensant régulièrement, j’ai laissé passer des mois avant de la mettre en place. Parce que ce n’était pas le bon moment, parce que j’y pensais alors même que mon fils était sous le coup de la colère, donc incapable de mener cette démarche, parce que, parce que…

Et puis, un jour, grâce à un nouveau partage de mon amie Gwen de Petit bout par petit bout, qui avait construit sa propre roue des options de la colère avec son fils (vous pouvez voir son récit ici), j’ai décidé de faire comme elle : arrêter de tergiverser !

Le samedi, donc, j’ai pris un papier de brouillon, et j’ai dit à mon Léon, 6 ans, que nous allions faire une activité ensemble. Anatole, 3 ans et demi, s’est immédiatement approché.
Je leur ai expliqué que nous allions réfléchir ensemble à ce qui pouvait nous aider quand nous nous sentions très en colère ou très tristes, et noter nos idées.  Tout en parlant, je partageais ma roue en secteurs angulaires, et Léon a immédiatement commencé à lancer des idées. J’ai tout noté, même si ça signifiait avoir un secteur qui disait « compter jusqu’à 10 », et l’autre « compter jusqu’à 100″… Anatole a aussi lancé quelques idées, pas toujours très claires (« faire vite »… j’ai cru comprendre qu’il voulait dire que si on n’aimait pas ce qu’on devait faire, il valait mieux le faire vite), mais peu importe, au moins, il participait !

Et voici notre première roue des options terminée !

Cependant, ne pensez pas que nous nous soyons arrêtés en si bon chemin, non !

Une fois cette roue terminée, avec les illustrations de leurs mains, Léon m’a dit qu’il avait encore plein d’idées et qu’il voudrait en faire une autre !

Rebelote donc ! Et voici notre deuxième roue d’options :

Les idées n’ont effectivement pas manqué ! Et Léon m’a même fait ajouter – en dehors de la roue tant pis – le fait de mettre sa main sur notre main à 6 doigts !!

L’activité, déjà, avait été un succès, restait à voir à l’usage…

L’utilisation de la roue des options

Dès ce week-end là, j’ai mis la roue en pratique. Au premier moment difficile, j’ai été cherché la roue, et j’ai dit calmement : « Je vais te lire les idées qu’on a écrites pour aider à se sentir mieux. »

Rien que le fait de lire les options était déjà tellement puissant pour aider l’enfant à calmer son état émotionnel, tant pour Anatole que pour Léon, que rien que pour ça, ça valait la peine de l’avoir faite !

Ensuite, vient la phase du choix. Si celui-ci est difficile, pour les plus jeunes en particulier, pour lesquels trop de choix les perd, nous pouvons aider à le limiter, en répétant ceux que nous savons leur plaire.
« Alors, tu penses que tu préfèrerais un câlin, ou jouer avec le Mack ? »

Et, croyez-le ou non, ça a marché de manière magique ! Certes, certaines options ne sont jamais utilisées. Anatole revient généralement sur le câlin, mais peu importe. Ils savent qu’ils auront d’autres options lorsqu’ils en auront besoin, c’est également le but de la démarche. Comme le matin où, après avoir vu la roue des options, ils m’ont demandé de lire un livre. (Je ne sais plus lequel en avait eu besoin et l’avait choisi, mais l’autre s’est joint à nous, et nous avons pu tous nous reconnecter, et c’est bien cela qui nous aide ensuite à avancer, non ?)

Développement de l’empathie

Un autre bénéfice de cette roue que je n’avais pas anticipé, c’est qu’elle aide à développer l’empathie.

Il y a quelques semaines, je me suis moi-même agacée. Je ne sais plus pourquoi, ni comment je l’exprimais, mais j’étais clairement tendue. Je n’avais en fait pas assez dormi. Et voilà mon Léon qui vient dans la cuisine, et qui, sans un mot, me tend les roues, me laisse les prendre, et s’en va…. Oui, moi aussi, je pouvais chercher ce qui pourrait bien m’aider ! (Devrais-je d’ailleurs faire une roue des options pour moi ? C’est une idée !)

Quelques jours plus tard, alors que je dépose Léon devant sa classe, il voit l’un de ses camarades en train de pleurer. Il regrette de ne pas avoir sa roue avec lui… Je lui suggère qu’il pourrait peut-être lui en parler… Le soir, Léon me raconte qu’il a effectivement été voir son copain, et qu’il lui a dessiné une autre roue !

Enfin (et c’est ce qui m’a finalement poussée à écrire cet article), hier, alors que je sortais de chez moi, je vois les roues par terre devant la porte.
Je demande à Leon :
« Pourquoi la roue est là ?
– parce qu’Anatole pleurait quand tu es partie hier, alors je lui ai donné les roues pour qu’il trouve une solution.
– Et ça a marché ?
– Oui
– Qu’a-t-il choisi ?
– Le câlin. Je le lui ai fait. »

Voir nos enfants résoudre leurs problèmes et faire preuve d’empathie, se soutenir l’un l’autre…

Encore un rappel que nous ne nous trompons pas de chemin !!

Il règne souvent une grande confusion entre ces termes, qui désignent pourtant des concepts différents. Il y a bien une différence entre sentiment et émotion, entre sensation et sentiment ! 

Certes, il s’agit de recevoir tant les émotions que les sentiments, mais cela reste intéressant de savoir de quoi l’on parle. Surtout dans un contexte dans lequel l’intelligence émotionnelle est de plus en plus considérée et encouragée.

Je vais donc vous parler ici des émotions primaires, de ce qui provoque les émotions, de comment reconnaitre les sentiments, de sensations corporelles, etc…

Note : Cet article est le premier de ma série d’extraits de « La grammaire des émotions« , formation de l’école d’Isabelle Filliozat (EIREM) .
(Ces explications ne remplaceront pas les expériences émotionnelles vécues pendant le stage, mais à défaut, elles permettent d’en approcher l’aspect informationnel.)

Sensation

Commençons par le plus simple : une sensation est quelque chose que l’on ressent physiquement : le coeur qui bat, la gorge nouée, les larmes aux yeux, les mains moites, les tremblements…

Ces sensations sont des informations, et notre corps ne ment pas. La question est de savoir si nous sommes à l’écoute de ces sensations.
(Je me souviens de mes premières séances de méditation guidées. Je ne savais pas dire ce que je sentais, et j’ai d’ailleurs toujours du mal à le faire !)

Dans notre vie, nous ressentons des tas de sensations qui ne sont pas liées aux émotions !
Par exemple, quand je cours, j’ai le souffle court et j’ai chaud, pas vous ?

Mais il y a également des sensations qui sont réellement les réactions physiologiques déclenchées par des émotions, et elles ont été étudiées.
Je vous les retranscris un peu plus bas, après vous avoir expliqué ce que sont les émotions…

Emotion

Une raison d’être

L’émotion a une fonction. Une vraie fonction bio-régulatrice.
Il n’y a pas d’émotion positive et d’émotion négative ; il y a une réaction émotionnelle à une situation.

Voyons comment elle fonctionne, afin que vous puissiez décoder tout le processus émotionnel.

Les différentes phases d’une émotion

Une émotion (é – extérieur + motion – mouvement : un mouvement vers l’extérieur) est une réponse brève à un stimulus extérieur. Elle ne dure pas plus de 2 minutes.

La situation dans laquelle nous sommes joue le rôle de déclencheur, ou de stimuli, et notre corps libère des hormones qui correspondent à cette situation : c’est la charge.

Ces hormones dépendent de l’émotion, car a une raison d’être, une fonction bio-régulatrice, pour permettre une réaction spécifique.

Alors, notre corps se prépare à réagir, se mobilise, c’est la tension.

Enfin, une fois le danger écarté, ou la situation (ce qui a déclenché l’émotion) solutionnée,  le corps a besoin de revenir au calme : c’est le moment où l’émotion doit être exprimée, sortie, c’est la décharge.

Comme la décharge est l’expression de l’émotion, c’est la seule partie qui se voit. On a donc parfois tendance à confondre l’émotion avec sa seule décharge.
Or, la décharge, surtout chez les enfants qui n’ont pas encore développé leurs capacités d’auto-régulation, est parfois désagréable à entendre.
Voilà pourquoi certains parents ne laissent pas les enfants exprimer leur émotion.
Voilà pourquoi certains parlent encore de « contrôler les émotions », avec l’idée en fait de les refouler.

Seulement, le fait d’interdir cette décharge n’éliminera pas l’émotion elle-même dans ses premières phases : la charge et la tension.
Si la décharge n’a pas lieu, le corps reste en tension, et sous stress, ce qui aura probablement des conséquences plus néfastes !

L’expression des émotions n’est pas nécessairement inappropriée, et elle aide à se remettre de ces émotions…

Note : parfois, les émotions ne sont pas réellement cohérentes avec la situation. Ou que l’intensité de l’émotion soit disproportionnées.
Ce sont dans ce cas des réactions émotionnelles parasites, des émotions complexes pour lesquelles je vous invite à lire l’article spécifique.

Un nombre limité d’émotions

Les émotions désignant bien ces signaux d’alarme brefs, et nécessaires, elles ne sont en fait pas nombreuses.

En fonction de la littérature, le nombre de ces émotions varient, mais les variations en sont limitées.

En fait, on retrouve toujours les émotions « de base », ou émotions fondamentales :

  • la joie
  • la tristesse
  • la colère
  • la peur

auxquelles, selon les auteurs, on peut ajouter tout ou partie des émotions suivantes :

  • le dégout
  • la honte
  • l’amour
  • la surprise

(Dans la liste de la formation de « la grammaire des émotions » de l’EIREM, donc selon Isabelle Filliozat, seule la surprise ne figure pas, car elle n’a pas besoin d’être suivie par une décharge. Je ne me permettrai pas de donner pas mon point de vue sur ce détail, qui me dépasse encore…)

On pourrait croire que ce nombre limité permet de facilement reconnaitre ses émotions, mais ce n’est pas si facile… car il arrive aussi que plusieurs émotions se mélangent !

Enfin, comme nous allons le voir, les émotions peuvent également évoluer en sentiments.

Sentiment

Question de durée

Le sentiment s’installe plus dans la durée. Il n’est pas dépendant d’un stimulus extérieur, d’une situation précise.

On peut ainsi se sentir confus, tendu, désorienté, léger, embarrassé, jaloux, enthousiaste… Le sentiment peut être simple ou complexe (un mélange d’autres sentiments, ou découlant du refoulement d’une émotion), et sa durée peut varier du tout au tout. (Toute la vie parfois !)

Reconnaitre ses sentiments

Bien sûr, une fois qu’on a dit ça, on comprend mieux qu’il est plus difficile de mettre des mots sur nos sentiments.

Nommer une émotion est une chose, nommer un sentiment est plus subtil.

Cela demande en fait un certain entrainement, et je ne peux dire ça sans évoquer la possibilité d’une vraie démarche d’auto-empathie

Note : si vous sentez, comme moi, que nommer vos sentiments peut vous aider, vous pouvez vous procurer mes cartes sentiments, et mener les activités proposées autour du vocabulaire émotionnel avec vos enfants.

Sentiments mêlés

Attention : L’une des choses que l’on apprend en CNV – et vous le verrez dans le livre de Marshall Rosenberg, Les mots sont des fenêtres – est que certains termes que nous prenons pour des sentiments, parce que nous avons pris l’habitude de les exprimer en commençant par « je me sens », sont en fait des sentiments mêlés, c’est à dire qu’au lieu de simplement décrire comment nous nous sentons, nous y cachons un jugement, ou une interprétation de la volonté de l’autre.
Ainsi : je me sens « abandonné » (= Tu m’abandonnes), je me sens « incompris » (= Tu ne me comprends pas), je me sens agressé… ne sont pas des sentiments !!

Les émotions peuvent aussi être des sentiments

Je vous entends d’ici : « Mais je peux aussi me sentir triste sur une plus longue durée ! ».

En effet, les émotions peuvent aussi être à la source de sentiments. Ou plutôt le sentiment peut-être lié aux émotions, en étant un prolongement de l’émotion.

Je crois que l’exemple qui l’illustre le mieux est celui de l’amour : nous pouvons ressentir de l’amour (sentiment), en continu – ou presque ! – pour notre conjoint. Mais, au moment précis où celui-ci nous regarde dans les yeux, en nous disant « je t’aime », la chaleur que nous ressentons est le signe de l’émotion d’amour ! Elle est bien différente ! Et cette émotion, en effet, est brève…

Le lien entre émotion et sensations

Lorsqu’une émotion envahit notre corps, celui-ci réagit, et nous avons alors des sensations qui y sont liées.
Des études ont été menées pour faire le lien entre ces sensations et les émotions.

Connaitre le lien entre les deux peut nous aider à mieux comprendre nos émotions, en écoutant notre corps (comme si c’était facile…).

Les sensations habituelles liées aux émotions

Les voici, telles que décrites dans la formation de la EIREM.

Peur : accélération cardiaque, sensation de froid, chair de poule, mains moites, pâleur…
Colère : accélération cardiaque, sensation de chaleur, poings serrés, tensions dans la mâchoire, sourcils froncés…
Tristesse : baisse du rythme cardiaque, baisse de l’énergie, pleurs
Amour : chaleur dans la poitrine, détente dans tous les corps, rosissement du visage…
Joie : respiration ample, élan dans tout le corps, envie de sauter, pleurs !
Dégoût : lèvre supérieure retroussée, nez plissé, nausée…
Honte : chaleur, augmentation rythme cardiaque, yeux baissés…

Reconnaitre les émotions par leurs manifestations

Vivre nos émotions, c’est forcément en sentir les effets.
Comme quand je sens mes joues rouges au moment où je fais face à ma peur.

Non seulement ces manifestations peuvent être des indices pour nous (plutôt que de me raconter que je n’ai pas peur), mais cela donne un signal aux autres.
C’est une manière qu’a mon corps d’extérioriser mes émotions.

Et c’est vrai dans l’autre sens : parfois, c’est l’expression faciale de l’autre qui m’informe d’une émotion qu’il aurait plutôt essayé cacher…

Les raisons fonctionnelles de nos émotions

Comme écrit plus haut, chaque émotion a sa raison d’être. Elle a une fonction bio-régulatrice.
Avancer dans la compréhension des émotions, c’est aussi voir ce qui peut se cacher derrière.

Finalement, c’est cette fonction de l’émotion qui explique le concept même d’émotion !

Quand et pourquoi ressent-on des émotions ?

Reprenons encore une fois la liste des émotions, et voyons quand elles peuvent intervenir, et pourquoi elles sont là.

Peur
quand : danger
fonction : assurer sa protection

Colère
Quand : frustration, blessure, un peu d’injustice
fonction : restaurer son intégrité, établir ses limites, restaurer la relation

Tristesse
Quand : séparation, perte
Fonction : accepter, faire le deuil

Joie
Quand : rencontre, succès, liberté
Fonction : réunir, favoriser l’apprentissage, donner sens à la vie

Dégoût
Quand : injustice, viol
Fonction : restaurer la justice, avoir conscience de ses valeurs, rejeter – se purifier

Amour
Quand : intimité
Fonction : se sentir relié, nourrir l’attachement

Honte
Quand : humiliation, rejet
Fonction : éviter de blesser autrui, être accepté dans le groupe social

Ce que ces raisons m’apprennent

J’aime penser que cette liste m’aide à mieux comprendre mes émtoions.

Ce qui est sûr, c’est qu’elle m’aide à intégrer l’idée que les émotions ont une vraie raison d’être.
Je comprends donc mieux que lorsqu’on ressent des émotions, l’idée n’est pas de les contenir ou de les refouler, mais bien de les entendre.
Cela ne signifie pas forcément qu’il va falloir verbaliser nos émotions, mais au moins, si on veut pouvoir réguler ce qui se passe en nous, on peut commencer par les reconnaitre. Et cela demande de vraies compétences émotionnelles.

Si ce sujet vous intéresse, et que vous voulez en savoir plus sur toutes ces émotions, je vous suggère

L’interêt de faire la différence entre émotion et sentiment

Au delà de l’aspect satisfaisant (pour moi en tout cas) de savoir de quoi l’on parle, on peut se poser la question de la pertinence ou du moins de l’interêt de savoir distinguer émotion, sensation, et sentiment…

Accueillir

Partons de ce dont on parle le plus en éducation positive : l’accueil des émotions.

Le principe d’accueil et d’écoute, que j’ai découvert d’abord en lisant Faber et Mazlish, est valable aussi bien pour les émotions que pour les sentiments.
Nul besoin de faire la distinction pour se mettre à l’écoute de ce qui est vivant chez l’autre.

En Communication NonViolente, cette distinction n’est d’ailleurs pas faite non plus – toute émotion ou sentiment étant considéré comme l’indice d’un besoin nourri ou non nourri.
J’ai même assisté à un séminaire animé par Thomas d’Ansembourg où la question lui était posée, et visiblement, la différence n’était pas claire pour lui.

Le temps de pause

Là où cette différence peut cependant nous aider dans notre démarche, c’est dans l’approche de la décharge de l’émotion.

Quand on comprend que les comportements liés à l’émotion ne sont pas l’émotion elle-même, on peut alors s’intéresser à d’autres expressions émotionnelles.

Ce que beaucoup appellent « gérer ses émotions ». Oui, la « gestion » des émotions concerne réellement les émotions, pas les sentiments.
Celles qui arrivent suite à un stimulus, et qui ne sont pas là pour durer.

C’est une bonne nouvelle : ça veut dire que, à défaut d’autre chose, le temps au moins permettra d’apaiser les choses.
D’où l’importance du temps de pause quand on se sent débordé.

Et ça, en tant que parent, ça me semble bien utile de l’avoir compris, tant pour nos propres émotions que pour celles de nos enfants !

– Cet article présente l’un des TED Talks que j’ai aimés –

Alors que je préparais mon bref compte-rendu du livre The concious parent, de Shefali Tsabary, j’ai eu l’idée d’en chercher un peu plus sur cette psychologue et son travail.

C’est ainsi que j’ai découvert ce TEDx talk, dans lequel elle prône un réel changement dans notre attitude de parents.

Complètement en ligne avec l’éducation bienveillante, Shefali Tsabary encourage les parents à être conscients !

Avertissement : à l’heure où je partage ce lien, les sous-titres francais ne sont pas encore disponibles.