Au cours de mon cheminement, j’ai beaucoup entendu parler de pleine conscience…
Je pense même en avoir entendu parler avant d’avoir entendu les termes de “parentalité positive”, même si j’avançais déjà sur ce chemin auquel je n’avais pas donné de nom.
Et, depuis que j’en ai entendu parler, j’ai envie de creuser.
Le concept d’abord m’a intéressée : apprendre à vivre le moment présent, à être “ici et maintenant”.
La pleine conscience est un type de méditation qui s’ancre dans le moment.
Pourquoi en parle-t-on tant ces derniers temps ?
Parce que nous vivons dans un monde de fous ! Parce que le stress de notre vie quotidienne nous submerge, et que nous voudrions apprendre à calmer notre rythme, notre cerveau, notre corps, notre coeur. Apprendre à se recentrer, à se re-concentrer.
Vous pensez que ce thème n’est pas en lien avec la parentalité ? Détrompez-vous.
Ces notions d’écoute interne sont très imbriquées : la parentalité “bienveillante”, la méditation en plein conscience (ou mindfulness), la communication non violente (CNV). Tout cela tend vers le même objectif : mieux se connaître, mieux s’écouter, pour mieux s’entendre, et mieux se relier à l’autre.
Ai-je déjà cherché à apprendre la pleine conscience ?
Oui et non.
Oui, parce que j’en ai parlé à ceux qui connaissaient. Je me suis enrichie de certains ouvrages de références :
Méditer jour après jour, de Christophe André
L’art de la méditation, de Matthieu Ricard
Comment la méditation a changé ma vie… et pourrait bien changer la vôtre, de Jeanne Siaud-Facchin
J’ai pratiqué avec le CD de Christophe André, j’ai donc touché du doigt ce que signifiait méditer en pleine conscience.
J’ai suivi une petite formation de 4 séances sur 4 semaines, et pratiqué encore un peu.
Non, car le constat est toujours le même, et il est évident : on n’apprend pas plus la médiation que le piano en se contentant de théorie, il faut pratiquer. Et je n’ai jamais mené cette étape avec assez de constance.
Il y a quelques mois déjà, j’ai essayé de pratiquer avec plus de régularité.
Et j’aime ça. Chaque méditation est un moment que j’apprécie.
Pour des raisons bien différentes.
Cela a pu m’aider à me poser ; j’ai goûté à la joie simple d’avoir pu m’offrir un temps personnel ; j’ai aussi accueilli l’occasion de prendre conscience de sentiments non résolus, avec plus ou moins de facilité !
Et puis… et puis la vie quotidienne a repris le dessus, comme pour beaucoup d’autres essais infructueux que nous faisons dans notre vie, et je n’ai plus du tout médité.
Ce n’est pas grave, je ne m’en veux pas.
Ce n’est pas l’idée de la pleine conscience. Je fais ce que je peux, et j’en suis contente.
Mais l’envie d’aller plus loin ne m’a pas quittée.
Elle est même devenue plus forte, car j’ai mieux compris que mon chemin de parentalité s’accompagnait nécessairement d’un développement personnel plus centré sur l’écoute de mes propres ressentis.
Notre monde intérieur a un impact fort sur le stress familial, et la bienveillance commence par soi-même.
Cette année, j’ai la chance de passer quelques jours en compagnie d’une amie qui pratique quotidiennement.
Je lui ai donc demandé l’autorisation de partager son temps de méditation.
L’endroit est idéal.
C’est un trou de verdure, où chante… non pas une rivière mais les oiseaux, et le vent…
Quel meilleur point de départ ?
Hier matin donc, je l’ai accompagnée, pour une première méditation autour de l’amour et de la bienveillance.
Une méditation forte d’emblée, au cours de laquelle j’ai senti, sans m’y être attendue, les larmes couler.
Et une pensée m’a traversée. Celle que je ne voulais pas laisser s’échapper cette opportunité.
Or, je sais que pour entrer en pleine conscience, il est nécessaire de pratiquer.
J’y aspire.
Je me lance donc aujourd’hui un défi à moi-même : celui de méditer quotidiennement, pour les 8 semaines à venir.
Nous sommes aujourd’hui le 17 juillet, cela devrait donc m’amener au 12 septembre.
Ensuite, nous verrons bien.
D’ici là, je viendrai chaque jour, non pas vous rendre compte, mais vous conter mon expérience.
En effet, il n’est pas question de rendre des comptes, ma motivation est interne. Les termes d’échec et de réussite sont étrangers à la pleine conscience, qui reçoit simplement ce qui est. Ces moments deviendront donc des récits d’expérience, tout simplement.
Je sais que ce sera difficile. Qu’il y aura des jours où le rythme ne me laissera pas trouver le moment parfait pour m’isoler. C’est bien là qu’est le défi.
J’espère que l’envie de me développer, l’envie d’avancer m’aidera à trouver cette régularité dont mon corps a besoin. Que le chemin m’entraînera…
A demain !
Pour suivre l’avancement du défi :
Semaine 1 – jour 1
Semaine 1 – jour 2
Semaine 1 – jour 3
Semaine 1 – jour 4
Semaine 1 – jour 5
Semaine 1 – jour 6
Semaine 1 jour 7
Semaine 2 jour 1
Semaine 2
Semaine 3
Semaine 4
Semaine 5
Semaine 6
Semaines 7 et 8