Il y a à présent un mois, je me lançais un défi : celui de passer au moins 6 minutes chaque jour en tête à tête avec ma fille. Alice a 11 ans, et passer du temps avec elle, au moment où elle entre dans l’adolescence me semble essentiel.

Je vous avais déjà raconté comment cela se déroulait au bout d’une semaine, avec la perspective, de surcroit d’être absente la semaine suivante.

Vous vous demandez peut-etre comment les choses ont évolué depuis… En voici le récit !

La semaine où j’étais absente

Avant de partir, j’avais discuté avec Alice et avec Nicolas, mon mari. Nous avions convenu ensemble que, dans la mesure du possible, il prendrait la suite pendant que je ne serai pas là. Et c’est effectivement ce qu’il a fait.

Ce n’était pourtant pas évident pour lui. Pendant cette semaine (9 jours, même, voyage compris !), il a fait attention à rentrer plus tôt du bureau pour être sûr de passer également du temps avec nos plus jeunes enfants et les mettre au lit, avec histoire !

Ensuite, chaque soir, il a encore trouvé l’énergie de prendre du temps pour Alice, pour discuter avec elle de sa journée, de l’aider pour certaines démarches qu’elle avait à faire, etc…

Les deux se sont déclarés contents de cette semaine, et j’en suis ravie pour eux !

6 minutes, c’est bien sous-évalué !

Depuis un mois que je poursuis ce défi, je n’ai jamais passé 6 minutes avec Alice. Toujours plus ! Oui, parce que 6 minutes, c’est vrai, c’est bien court…

Et pourtant… Pourtant, soyons honnête, je ne passais pas toujours 6 minutes en tête à tête avec elle auparavant. La preuve en est qu’il m’arrive régulièrement de me diriger vers ma chambre pour me préparer à me coucher, et de me détourner en pensant : « ah non, je n’ai pas encore fait mes 6 minutes avec Alice ! ». C’est donc bien que si je n’avais pas ce défi en tête, je ne le ferais pas toujours !

Je suis honnête en disant cela, et en même temps, je suis surprise de constater à quel point il m’est facile de prendre ce temps quotidien avec elle. Beaucoup plus que ce que j’anticipais !

Comme quoi, parfois, il suffit de le décider…

Que faisons-nous de nos… x minutes ?

Cela varie… un peu. La majeure partie du temps, nous lisons !
C’est étrange d’ailleurs, parce que ce n’est pas à la lecture que je pensais dédier ce temps quotidien…

Finalement, c’est l’occasion de se rendre compte que ce moment de l’histoire du soir est savoureux, même lorsque l’on grandit !

Or, nous lisons une série ensemble (nous sommes actuellement dans le tome 3 d’Ysée, un roman qui conte l’histoire d’une jeune adolescente du moyen-âge), et sommes toutes les deux prises par l’histoire ! (Si cela vous chante, je vous mets un lien vers le 1er tome en bas de cet article).

De ce fait, il nous est difficile de résister à l’envie de lire la suite lorsque nous nous retrouvons toutes les deux ! Moi qui rêvais de parler beaucoup plus avec ma fille.. D’échanger sur ce qu’elle vivait, sur ses joies et ses difficultés…

Pas d’impatience

Mais je ne m’impatiente pas. Je sais que pour avoir envie d’échanger avec quelqu’un, il faut se sentir bien connecté avec cette personne. Que la relation soit vraiment bonne.

Non que notre relation était mauvaise, loin de là, mais ma fille n’a jamais été très bavarde. Lors de ces moments partagés, il m’est arrivé parfois de poser des questions auxquelles elle préférait ne pas me répondre… Pour tout dire, je m’en suis même retrouvée un peu vexée parfois. Mais je ne peux la forcer à avoir envie de partager ! Alors, en attendant, je prends ce qu’elle m’offre, j’offre ce que je peux.

De plus, ce que nous lisons est déjà source d’échange ! L’autre jour, par exemple, elle a sorti un papier pour noter le phrase que nous venions de lire, qui correspond si bien à ce que je cherche à véhiculer sur ce blog : « On ne cherche à prouver son autorité que lorsqu’on ne la mérite pas. » (Une idée pour un prochain article ??)

Et puis, il va bien falloir que nos moments évoluent à un moment : nous n’avons pas le tome suivant en réserve (Je ne sais d’ailleurs même pas s’il y en a un) et sommes bien loin d’une librairie française… Donc, lorsque ce tome sera terminé, nous verrons bien ce que cela changera !

Cela a-t-il un effet sur l’ambiance ?

Oui… et non !

Je ne ressens pas encore vraiment d’effet sur son comportement global. Un changement d’attitude par rapport à ses frères par exemple. Ils ont, comme avant, les moments où ils s’entendent bien, et ceux où ils ne s’entendent pas. Hum… tout en l’écrivant, je me dis qu’elle leur parle peut-être moins souvent agressivement quand même. Il faudrait que j’y prête plus attention.

Ce qui est sûr, c’est que ma relation avec elle est meilleure. Je sais qu’elle sait qu’elle compte pour moi. Et c’est bien le message que je veux lui transmettre. Oh, avant elle le savait aussi, mais c’était plus théorique. Aujourd’hui, elle sait que j’ai un moment pour elle. Toujours. Et il n’est pas question de l’oublier. C’est complètement intégré dans sa routine !

Et si je ne m’organise pas assez vite, c’est elle qui vient me voir pour me demander :
« Maman, on peut faire nos 6 minutes ? »

Pour ceux qui voudraient lire Ysée…

La semaine dernière, le lendemain des 11 ans de ma fille Alice, je me suis lancée un défi, celui de passer un moment particulier avec elle, tous les jours.

Retour sur la notion de 6 minutes

Lorsque j’ai partagé ce défi sur le blog, certains d’entre vous ont été surpris, voire choqués de ces “6 minutes”. Comment peut-on envisager ne passer que 6 minutes avec son enfant ??

Comment passer si peu de temps avec elle peut-il constituer un défi ?
Je comprends. Et je désire revenir sur cette notion.

Bien sûr que je vois ma fille plus de 6 minutes par jour.
Et nous parlons. Mais pas toujours, ou du moins pas toujours bien.

Les diners sont interrompus par tous. Les horaires de chacun ne se correspondent pas.
Alors, j’admets bien volontiers que je ne lui consacre pas quotidiennement un moment en tête à tête.

Je sais, c’est triste. Mais c’est un fait. J’accepte ce qui est. Je ne suis pas parfaite, loin de là. Je ne fais pas tout ce que je voudrais faire, loin de là. Mais j’avance. Je persiste et progresse. Et c’est cela qui compte.

Je peux basculer dans les explications. Parler de la difficulté d’avoir 4 enfants d’âges si différents. Et ce ne serait pas faux. Mais ce serait quand même une excuse, n’est-ce pas ? Parce qu’après tout, tout dépend des priorités que nous nous fixons !

Alors voilà. Partant de notre situation, ce défi correspond justement à une priorité.
6 minutes exclusives. Sans autre enfant, sans interruption, sans téléphone. 6 minutes au minimum que je tacherai de libérer même les jours où je crois ne pas les avoir.

Parce qu’à travers ces 6 minutes, je dis à ma fille qu’elle fait partie de mes priorités.

Et que, même lorsque la gestion du quotidien me happera, et qu’entre le bain et le diner, arrivera l’heure du coucher sans que je m’en sois rendue compte, je me débrouillerai pour séparer un moment pour elle. Tous les jours.

Comment cela s’est-il passé, au quotidien ?

Jours 1 et 2

Le jour 1, donc, comme je l’avais noté, je me suis contentée d’écouter Alice. Elle m’a parlé de l’école, de ses profs. J’étais contente de l’écouter.

Le jour 2 a été très similaire. Elle avais eu un moment de mauvaise humeur et me l’a raconté. Et, encore une fois, je me suis contentée d’écouter. Sans apporter de solution, juste écouter.

Je sais que sans ces quelques minutes, elle aurait gardé sa mauvaise humeur passée pour elle-même. Et j’étais contente d’avoir eu l’opportunité de l’entendre.

Ces 2 premiers jours, j’ai eu la curiosité de regarder combien de temps avait duré notre échange. 9 minutes. Les 2 fois.

Jour 3

Nous décidons cette fois d’utiliser notre temps partagé pour terminer le projet que nous avions commencé pendant le week-end : la remise en état de son pouf berlingot !

L’année dernière, nous avons cousu un pouf berlingot ensemble, et cette année, il nécessitait réparation et re-remplissage. C’est donc ce que nous terminons ce soir. Alice est toute contente que ce projet n’ait pas traine (pour une fois, pense sa mère qui se sent à moitié coupable de cette tendance…)

Jour 4

Alice choisit cette fois de prendre le livre que nous lisons ensemble. Nous avons en effet régulièrement un livre en cours, que nous lisons ensemble (enfin… que je lui lis !) de manière très irrégulière. Au départ, c’était réservé à la fin de nos cours de français. Et puis, c’est devenu autre chose.
Petit moment de lecture tranquille dans sa chambre, donc.

Jour 5

Pas d’hésitation aujourd’hui : nous reprenons le livre dans l’après-midi ! Et comme nous sommes toutes les deux bien happées par l’histoire, et que les garçons jouent tranquillement, nous passons en fait une demi-heure à lire !

Jour 6

Pas de jour 6 : Alice rentre de chez sa copine, chez qui elle a passé la journée, juste quand  son père et moi sommes prêts à sortir…
“Pas grave, me dit-elle, on a passé un long moment ensemble hier !”

D’habitude, elle n’aime pas qu’on sorte.
Est-ce que ces moments partagés, qui lui assurent une attention exclusive, même limitée, rendent le reste plus facile ?

Jours 7 et 8

De nouveau, Alice choisit de lire.
C’est que nous sommes vraiment prises par notre histoire !

Ces séances lecture durent environ un quart d’heure.
Le lundi soir, la lecture se fait blotties l’une contre l’autre dans mon lit.

C’est que je m’envole le mardi, pour 9 jours.
Le matin, j’avais discuté avec elle et son père, et ce dernier s’est porté volontaire pour prendre le relai en mon absence et passer quotidiennement 6 minutes avec elle.
J’espère qu’ils apprécieront leurs moments partagés !

Ce que j’ai pensé de cette première semaine

Finalement, ces 6 minutes étaient effectivement sous-évaluées, puisque nous avons chaque soir passé plus de temps ensemble.
Qu’importe. J’aime l’assurance que ces minutes me donne.
J’aime que ma fille sache qu’elle aura ce moment.
Et cela a été beaucoup plus simple que je ne l’envisageais.

J’ai hâte de savoir comment ma semaine d’absence se sera déroulée, et je me réjouis de reprendre mon défi lorsque je rentrerai !

Et chez vous, comment ça se passe ?

Hier sonnait la fin de mon défi de méditation quotidienne., et je dois dire que ces derniers jours n’ont pas été à la hauteur de mes espérances… L’heure du bilan, qui reste dans l’ensemble positif.

Semaine 7 jour 1
Je voulais de nouveau essayer une méditation vers le sommeil, mais j’ai tellement lu, que je me suis endormie avant même de commencer la méditation…

Semaine 7 jour 2
La petite méditation de ma séance de yoga du matin confirme l’inefficacité pour moi de méditer le matin. Mon esprit ne cesse de ressasser tout ce que je voudrais accomplir pendant la journée.
Cela marche beaucoup mieux lorsque notre prof de yoga nous indique d’ajouter un bourdonnement : il s’agit de faire ce bourdonnement en expirant, et cela me permet de mieux me vider l’esprit.

Pour essayer de mieux me détendre lors de mes méditations, je décide de mettre en place une alarme à 14h.
C’est le signal que je peux prendre un mot pour moi.
Ce jour-là, ça marchera très bien, et m’apportera beaucoup de relaxation.

Semaine 7 jour 3
14h, ca sonne.
Je m’allonge presque sur le canapé, et m’aperçois pendant ma méditation que ma respiration naturelle est courte. Pourquoi ? Je ne sais. Mais c’est peut-être la première fois que je l’accepte vraiment.

Semaine 7 jour 4
14h. Méditation guidée, à l’extérieur.
C’est toujours étrange de méditer à l’extérieur de chez moi, mais je décide d’oublier le regard des gens. L’important c’est moi, et ma pratique.

Semaine 7 jours 5-6-7
We prolongé, je n’arrive pas vraiment à prendre du temps pour moi…
Seulement quelques minutes volées : sous un arbre, en attendant des amis ; devant un bouddha dans le jardin d’autres amis… C’est toujours mieux que rien !

Semaine 8 jour 1
Une méditation agréable, au bruit des vagues !
Une méditation qui est importante, car on nous a annoncé l’arrivée de l’ouragan pour le lendemain.
La journée est donc surtout occupée par les préparatifs : achat d’eau, repas préparés, lessives, fermer les volets métalliques…
Cette méditation est littéralement le calme avant la tempête…

Semaine 8 jour 2-3-4
D’abord cloitrés chez nous, à écouter le vent de l’ouragan, puis à remettre l’appartement en fonctionnement, avec des enfants dont l’école est fermée pour cause de non-rétablissement de l’électricité, je fais l’impasse sur mes méditations !!

Semaine 8 jour 5
Lorsque mon alarme sonne, et que je déplore de ne pas avoir pris le temps de méditer les jours d’avant, ma fille me dit : « laisse tomber tout ce que tu fais, et pars méditer ! »
Je l’écoute, et vais dans ma chambre.
Ce seront 10 minutes qui me feront beaucoup de bien. Merci ma fille !

Semaine 8 jour 6
De même, je repense à ma fille lorsque mon alarme sonne, et je m’en félicite.
Je choisis une méditation guidée, qui m’isole complètement, et m’aide à respirer.

Semaine 8 jour 7
C’est le dernier jour de mon défi, et je le terminerai en dernière minute, avec une méditation vers le sommeil. Je sais bien, je l’ai déjà dit, que ce n’est pas l’idée de la pleine conscience, mais c’est fou comme ce que j’ai appris au cours de ces semaines peut m’aider à me détendre au moment de dormir !
C’est en tout cas une bonne manière de tirer le rideau…

Qu’aurai-je finalement appris et retiré de ce défi ?
Que la régularité dans la pratique est difficile à atteindre !
Pourtant, je peux dire que j’ai vraiment apprécié ces moments de méditation, lorsque je réussissais à me les offrir.
Je n’enlèverai donc pas mon alarme, j’espère pouvoir continuer à apprendre, et à développer ma pratique.
Je sais qu’elle fait partie des méthodes utiles pour rester centrer, ce dont nous avons tous besoin pour faire face à nos enfants de façon sereine !

Indirectement, je me suis aussi rendue compte que le fait de me poser ce défi m’a encouragée à le suivre, et à suivre mes progrès, bien plus que je ne l’aurais fait sinon.

Alors, pour m’encourager dans mes prochaines initiatives, il est fort probable que je recours de nouveau à l’idée de défi personnel… A bientôt !

Fin de la 6è semaine de mon défi de méditation quotidienne.

Semaine 6 jour 1
Jour de relâche… tant pis, je ferai mieux demain !

Semaine 6 jour 2
Ce matin, je suis privilégiée : je trouve le temps d’aller dans mon petit parc pour méditer devant la mer, en me contentant de petites clochettes, et du bruit des vagues et du vent autour de moi.
Pourtant, j’ai encore beaucoup de mal à calmer mon esprit. Plein d’idées à la fois.
J’ai lu quelque part que le cerveau ne pouvait pas penser à 2 choses à la fois, et pourtant, j’ai une chanson en tête tout en voyant passer mes idées…
J’en discute plus tard dans la journée avec une amie, qui me parle de tester un autre horaire pour ma méditation. Elle a sans doute raison : en début de matinée, c’est plus facile à mettre dans la routine, mais en même temps, c’est un moment où j’ai également en tête tout ce que je voudrais accomplir ce jour-là, donc peut-être pas celui où je peux le plus facilement apaiser mes idées !
Je vais faire des essais d’autres moments.
A demain.

Semaine 6 jour 3
Je mets l’idée de la veille plus qu’en application, puisque c’est aujourd’hui une méditation vers le sommeil que je suis ! Pour être honnête… elle n’a pas duré longtemps…
A demain.

Semaine 6 jour 4
Je choisis cette fois un moment de fin de journée, et je trouve effectivement ce moment très adapté.
Les tâches de ma journée sont terminées, et je suis donc plus tranquille.
Je choisis une médiation guidée autour de la notion de calme.
La voix me projette sur un chemin dans la forêt… Est-on présent « ici et maintenant » quand on fait ça ? Je ne sais pas.. mais c’était agréable !
A demain.

Semaine 6 jour 5
J’ai très peu dormi, et passe ma journée dans un état de lenteur extrême. Je ne m’autorise donc qu’une toute petite méditation, au milieu des gens. Un retrait en moi-même de quelques minutes pour me connecter à mon souffle et au monde autour. Plus, je me serais endormie…
A demain.

Semaine 6 jour 6
Cette fois, je médite dans la piscine ! Décidément, l’eau est un élément qui me convient bien…
Je trouve que la sensation de l’eau autour de soi m’aide à être en pleine conscience. C’est une sensation particulière et agréable, on peut y être attentif, c’est à la fois stable et bougeant.
C’est une ancre qui, lorsqu’elle est disponible, me correspond finalement mieux que la respiration.
C’est marrant : mes enfants commencent à prendre l’habitude. Quand ils me voient méditer, ils me laissent tranquille…
A demain.

Semaine 6 jour 7
Ma méditation du jour est intégrée à ma séance de yoga.
Parce qu’elle commence toujours par une petite méditation d’une part (pendant laquelle, encore une fois, j’ai mes ambitions de la journée qui ne cessent de tourner), et parce que je découvre ce que j’appellerais la méditation active : se focaliser sur les sensations de mon corps, dans une pause de yoga prolongée.
J’aime aussi ce moment où nous créons un bourdonnement qui nous apaise, parce qu’il nous permet de nous concentrer sur lui, uniquement…

A la semaine prochaine.

Fin de la 5è semaine de mon défi de méditation quotidienne.

Semaine 5 jour 1
Ce matin, après avoir posé les petits à l’école, je fais un détour par le petit parc en front de mer, et je m’assois sur le muret.
Voir la mer, fermer les yeux, sentir le vent, écouter les vagues…
Vraiment j’ai de la chance de pouvoir méditer dans un tel contexte !
A demain.

Semaine 5 jour 2
Je suis dans mon salon, et je choisis une méditation sur le moment présent.
Je sens pourtant encore beaucoup de pensées qui passent, et qui m’empêchent de me tranquilliser. Je sais que cela fait partie de la pratique, je continue à trouver cela difficile…
A demain.

Semaine 5 jour 3
J’ai peu de temps aujourd’hui, et je choisis une méditation toute simple, ici du livre pour enfant : “calme et attentif comme une grenouille”. Je veux en effet écouter ces méditations pour les faire avec les enfants plus tard. Je ne les ai pas encore toutes testées.
Celle-ci est très concrète, j’aime bien, même pour moi !
A demain.

Semaine 5 jour 4
La formule que je préfère : j’ai le luxe de pourvoir aller m’assoir dans l’eau. Je sens le sable, je sens les vagues. Le bruit m’entraine au large.
Pendant un moment (malheureusement pas tout le long de ma méditation), je me sens présente, vraiment présente. Je suis alors apaisée et vivante.
C’est CA que je voudrais atteindre plus souvent quand je médite !
A demain.

Semaine 5 jour 5
J’accompagne ma fille et une amie sur la plage et les laisse jouer un moment dans les vagues, restant assise sur la plage.
Mes méditations sur la plage sont des méditations libres. Nul besoin d’être guidé pour écouter les sons, pour sentir le vent. Je suis bien.
A demain.

Semaine 5 jour 6
Encore un moment de plage…
En fait, nous avons une journée dense, et je sais que je ne vais pas pouvoir m’isoler. Heureusement, nous sommes avec des amis devant la plage, alors je m’échappe un moment. Sous le prétexte de voir mon grand surfer, je m’éloigne, et prends mon temps personnel. Je ferme les yeux, et médite debout !
Ce n’est pas très long, mais c’est une vraie pleine conscience…
A demain.

Semaine 5 jour 7
Double méditation pour terminer cette 5è semaine :
Une méditation guidée sur la gratitude, chez moi, après laquelle j’envoie d’ailleurs un message de gratitude à une amie ; puis une petite méditation intégrée au cours de yoga que je reprends.

Malgré 5 semaines de pratique, je ne me sens pas encore bien avancé dans ma démarche de méditation. Je sais qu’il n’est pas question de me juger, ce n’est pas l’idée de la méditation. Cependant, sans jugement, je constate simplement que je n’atteins toujours pas ce que je voudrais, en terme de tranquillité, de sérénité, d’apaisement, au moins pendant la pratique.
Et pourtant, je sais ce que cherche, je l’ai déjà touché du doigt… mais rarement bien longtemps.
Je ne me décourage pas, j’avance. Nous verrons bien !

A la semaine prochaine.

Fin de la 4è semaine de mon défi de méditation quotidienne.

Semaine 4 jour 1
C’est la deuxième fois que je me retrouve à faire une méditation vers le sommeil, contre tout conseil, mais je suis en paix avec moi-même : c’est comme pour tout, on fait ce qu’on peut !
Je suis moins épuisée que la dernière fois, et en profite plus.
De notre chambre, on entend le bruit de la mer (et celui du camion poubelle le matin, mais c’est un autre sujet !), et j’aime y prêter attention.
C’est donc très sereinement que je glisse vers le sommeil.
A demain.

Semaine 4 jour 2
Nouvelle expérience : une méditation allongée, bien que sans idée d’endormissement.
Je suis sans guide, et très attentive aux sensations physiques : les courants d’air, les mouvements de mes cheveux…
Je cherche à m’approcher des différents sons qui m’entourent, vainement…
Une expérience intéressante, car plus détachée de la posture.
A réessayer, probablement.
A demain !

Semaine 4 jour 3
Aujourd’hui, je médite dans ma chambre, j’ai du temps pour moi je ne vais pas être dérangée. Je choisis donc une méditation un petit peu plus longue, entre 20 et 25 minutes, sur le thème de la réception des émotions. Le thème inspire, mais je me sens tendue. Le guide ne me convient pas : il a rythme trop rapide pour moi.
Je l’interromps donc à la moitié, pas satisfaite.
Je décide de suivre une autre méditation, plus courte.
Celle-ci contient pas mal d’explications, et la partie méditative est vraiment brève. Elle est intéressante et différente : elle suggère l’exercice d’écouter un morceau de musique, et d’essayer de focaliser notre attention sur un instrument en particulier, en l’occurrence le saxophone.
C’est un moment agréable, mais j’en sors sans avoir vraiment l’impression d’avoir médité.
Il faudra que j’essaye autre chose.
À demain

Semaine 4 jour 4
Aujourd’hui je fête mes 40 ans et les trois derniers jours, je n’ai pas vraiment savouré mes méditations. C’était des expériences intéressantes, et nouvelles, mais qui ne m’ont pas transcendée. Aujourd’hui, j’ai vraiment envie de quelque chose de plus fort.
Je choisis donc cette journée pour m’essayer à quelque chose que me faisait vraiment envie depuis un moment : la méditation dans l’eau.
Je descends à la plage, et je m’assieds dans cet espace entre le sable et la mer, celui où l’on sent bien le mouvement des vagues.
Je me focalise sur celui-ci, à l’écoute de mes sensations à chaque mouvement. Celle qui découle de l’eau, mais également celle qui vient du mouvement du sable autour de mes pieds, de mes mains.
Au bout de plusieurs minutes, je me rends compte que, happée par ces sensations du toucher, je n’ai pas encore écouté. Alors, j’écoute. Les vagues sont fortes, elles sont bruyantes.
J’ouvre les yeux et je vois. Je vois les vagues qui se cassent sur la ligne de rochers devant, je suis le mouvement.
Je m’interroge sur la pertinence de mes autres sens : j’inspire fort pour sentir l’odeur de la mer ! L’avais-je vraiment déjà fait avant ? Je devrais, ça apporte une vraie connexion au lieu !
Enfin, je goûte. Oui les vagues sont suffisamment fortes pour que je sois régulièrement éclaboussée, et le sel vient jusque sur mes lèvres !
J’ai vraiment aimé ce moment de pleine conscience !
Tellement que…

Semaine 4 jour 5
… je recommence !
Léon, descendu sur la plage avec moi, joue un moment seul pour me laisser méditer, et, encore une fois, je savoure ce moment.
Nous passons ensuite un vrai moment bonheur tous les deux dans l’eau !
A demain.

Semaine 4 jour 6
Eh bien non… rien aujourd’hui. Cette journée du dimanche est passée sans que je prenne de moment pour moi. Il faut dire que nous nous sommes couchés tard la veille, et que je n’étais pas en haut de mon pic d’énergie…

Semaine 4 jour 7
La semaine reprend, et mon propre rythme également.
Je décide de méditer le matin, après le petit-déjeuner.
Je choisis une méditation intitulée “se détacher des pensées”. Ca reste très difficile, je ne cesse de m’évader. Mais, comme le dit Christophe André, chaque fois que l’on se rend compte que l’on a quitté l’exercice en suivant une pensée, c’est qu’on est déjà revenu.
C’est aussi cela, l’exercice de la pleine conscience !

Dans l’ensemble, une semaine qui s’est bien passée, j’attends de voir si la méditation trouve un moment plus stable dans ma journée.
Pour être honnête, je ne sens pas encore de changement en moi lié à cette expérience, mais je continue à aimer prendre ce temps.
Et puis : je ne suis qu’à la moitié de mon défi !

A la semaine prochaine.

C’est aujourd’hui la fin de la 3è semaine de mon défi de méditation quotidienne.
L’heure donc de vous conter comment celle-ci s’est déroulée. En bref : plutôt bien malgré tous les transferts de fin de vacances…

Semaine 3 jour 1
Encore une journée de transfert : TGV pour Paris, pour une dernière journée avant de reprendre notre avion de retour pour Puerto Rico jeudi.
Je profite du train pour méditer.
Je choisis pour le 2è jour consécutif une méditation guidée de Christophe André, cette fois centrée sur le corps.
Le mouvement du train m’accompagne, et je manque presque de m’endormir !
La position me l’évite, et je suis satisfaite de cette méditation.
Je me souviens de notre animatrice, lorsque j’avais suivi un petit stage de formation à la pleine conscience, qui nous conseillait de garder les yeux ouverts, ou à demi-ouverts, regard vers le bas, plutôt que fermés. Elle expliquait que le but de la pleine conscience était d’accéder à une certaine clairvoyance, pas à un endormissement !
Je comprends bien ce qu’elle impliquait..
Pour autant, je déteste méditer les yeux ouverts, je suis sans cesse perturbée par ce que je vois… Donc.. je garde l’option yeux fermés !
A demain.

Semaine 3 jour 2
La journée touche à sa fin lorsque je trouve enfin l’occasion de m’isoler, alors que les petits sont déjà couchés.
Je choisis pour la première fois une méditation autour des chakras. Je n’y connais absolument rien, et la notion même de chakra me semble étrange, mais je me laisse guider…
C’est plutôt intéressant, mais je me sens étrange à essayer de répéter les sons proposés.
J’en garde donc un sentiment pour l’instant mitigé, je recommencerai probablement l’expérience une autre fois…
A demain !

Semaine 3 jour 3
Cette fois, c’est un gros transfert qui nous attend : nous partons de Paris pour Puerto Rico, avec escale en Espagne.
C’est donc dans l’aéroport, en attendant l’embarquement, que je choisis de méditer.
Méditation perso, sans guide, sans musique.
Finalement, j’aime bien cette version. Je sens que lorsque j’aurai plus d’expérience, c’est peut-être ce que j’aurai plutôt tendance à faire…
Sans que je comprenne bien ce qui m’arrive, mes larmes coulent. Ces méditations ont le don de laisser mes émotions sortir.
A demain.

Semaine 3 jour 4
Entre l’effet du décalage horaire, et l’organisation d’arrivée post-vacances (courses, lessives, valises à vider…), la journée est passée sans que je ne m’en rende compte, et le soir, je me sens épuisée.
J’essaye donc une méditation vers le sommeil.
Je sais bien, comme je l’ai écrit au jour 1, que ce n’est pas l’idée, mais mon appli en propose de nombreuses, ce qui m’a donné envie d’essayer, et, de toute façon, compte tenu de mon état d’épuisement (il est déjà 3h du matin en France…), je n’ai pas beaucoup le choix…
Je dois dire que ça a été très agréable. Je n’ai d’ailleurs pas entendu la fin…

Semaine 3 jour 5
Cette fois, j’anticipe un peu plus mon moment, et c’est en fin d’après-midi que je m’assieds pour méditer.
Je choisis une méditation guidée sur le thème du bien-être.
Tiens, je n’avais pas remarqué que j’avais cette tension dans la machoire…
La guide m’encourage à repenser à de petits moments bonheur de la journée, j’en sors avec un grand sourire !

Semaine 3 jour 6
Aujourd’hui, je m’y prends vraiment plus tôt !
Je profite de ce qu’on est dimanche : en milieu de matinée, mon mari faisant une partie de jeu de société avec les petits, je m’isole.
Je choisis une méditation guidée s’intitulant “I am here” = je suis là.
La voix qui m’accompagne est très agréable, mais mes pensées m’emportent beaucoup.
Je crois que c’est la rentrée qui approche, une autre organisation à mettre en place, tout cela m’occupe l’esprit.
Je suis contente de m’offrir un moment perso dans cette ambiance, mais je ne peux obliger mon esprit à se calmer complètement…

Semaine 3 jour 7
J’ai retrouvé mon lieu de méditation favori : devant la mer (en photo de cet article !)
Je m’assieds sur un banc et savoure le vent et le bruit des vagues.
Pour une fois et contrairement à ce que j’ai écrit plus haut, je choisis d’ouvrir les yeux, j’aime mouvement des vagues qui se cassent sur les rochers.
Je crois que bientôt, j’essayerai de méditer dans l’eau !

Fin de ma semaine.
Je suis satisfaite.
Je suis arrivée au bout de cette 3è semaine plus facilement que je ne l’aurais cru compte-tenu du peu de stabilité dans le rythme cette semaine.
Dans 2 jours, nos 3 plus jeunes enfants reprennent le chemin de l’école, et je sais que ce sera plus facile de positionner ce moment dans ma journée.

Pour mon ressenti interne, je ne sens pas encore que ces méditations me calment vraiment, mais je les apprécie néanmoins. Je sais qu’il faut du temps pour toi, et je suis bien décidée à me le donner.
Déjà, les méditations me semblent plus courtes qu’au départ.
Je pourrais donc commencer à passer plus souvent à 20/30 minutes qu’à un quart d’heure peut-être ?
Mais je sais que ça soulèvera une autre question en terme d’organisation pour dégager ce moment.
Petit à petit…

Restez avec moi pour la phase suivante !

A la semaine prochaine.

La 2è semaine de mon défi de méditation quotidienne s’est terminée hier, et j’ai fait face à bien plus de difficulté à présent que la logistique reprend le dessus !

4 donc. C’est le nombre de jours où j’ai vraiment médité…

Laissez-moi vous expliquer.

Semaine 2 jour 2

Jour très doux : j’ai choisi aujourdh’ui une méditation intitulée “Effortless five minute méditation”. Et effectivement, c’était sans effort, et les 5 minutes m’ont paru très courtes !

J’ai bien aimé l’idée centrale du commentaire : juste être. Sans effort, sans chercher à quoi que ce soit, juste être.

Puis, j’ai ajouté à cette introduction agréable une autre méditation guidée (14 minutes) intitulée “A meditation massage”… Je ne l’ai pas terminée !

C’était étrange : la voix nous guidait dans l’imagination d’un vrai massage, dans un endroit apaisant, et ça ne me parlait vraiment pas. J’ai donc juste choisi de l’interrompre.

C’est comme ça, ça fait partie de la découverte.

A demain !

Semaine 2 jour 3

Semaine 2 jour 4

Semaine 2 jour 5

Retour à la réalité très rude : la reprise d’un rythme à 6, avec toute la famille, plutôt que seule avec moi-même a eu un impact fort sur mes efforts de méditation…

Aie aie aie, 3 jours sans pratique !!

Je suis persuadée que la décision que j’avais prise de ne plus faire un article par jour, mais plutôt par semaine, pour ne pas polluer vos fils d’actualité ne m’a pas aidée : je l’avais moins présent à l’esprit.

Il faut dire qu’en plus du changement de rythme du fait de ne plus être seule, il s’agissait de journées de transferts : rdv en ambassade pour démarches de visa, récupération des petits au TGV, nuit, puis TGV avec eux, puis location de voiture, trajet, récupération des grands, retrouvailles avec les grands-parents…

Peu d’occasions de me poser, et chaque fois, e soir est arrivé sans que je m’en sois rendue compte.

D’un certain côté, je suis déçue avec moi-même : rater trois jours de suite alors que je n’en suis qu’à la deuxième de mon défi, ce n’est pas une performance…

D’un autre côté, je repense à ce que m’avait dit une amie : la méditation n’est pas un défi, elle doit venir à un moment, et être vécue. Point.

Cette amie disait : “selon moi, on ne décide pas de méditer 8 semaines. On décide de méditer aujourd’hui. Puis, demain, on le décidera peut-être encore.”

Alors, j’essaye d’en tirer leçon, et demain, je déciderai de méditer. Ce jour-là.

A demain !

Semaine 2 jour 6

Ce matin, j’ai fait face à un moment de tension.

Ayant alors besoin de respirer, je me suis dit que ce serait peut-être le meilleur moyen pour aller méditer.

Je me suis mise à l’extérieur, et me suis lancée dans une méditation guidée sur la respiration.

Je pensais qu’elle me ferait un bien fou, en fait j’ai eu beaucoup de mal à me détendre.

Tellement tendue par l’épisode précédente, j’ai dû consacrer environ 12 minutes de mes 15 de méditations à ruminer à moitié.

J’en ai tiré la leçon : c’est probablement bon de respirer après une altercation, mais ce n’est pas le moment adéquat pour une vraie méditation, en tout cas, pas pour moi.

A demain !

Semaine 2 jour 7

Cette fois, je me suis trouvée un moment de fin d’après-midi pour méditer.

Mon mari a gentiment assuré le bain, et j’ai pu m’isoler.

Comme je n’avais pas d’accès internet, j’ai choisi une méditation guidée que j’avais dans mon téléphone, de Christophe André, intitulée “S’ouvrir à l’expérience de l’instant présent”.

Dans cette méditation d’un quart d’heure, il nous invite à nous connecter à notre souffle, puis aux sons qui nous entourent. A ouvrir notre conscience à notre corps, à notre environnement.

A prendre de la hauteur pour faire partie du moment.

Je suppose que c’était le bon moment pour moi pour l’écouter. J’ai été très réceptive, et l’ai vraiment appréciée.

Est-ce un hasard ou pas, la soirée qui a suivi a été très agréable !

Somme toute, peu importent les écarts de ce milieu de semaine, je me sens plus que disposée à commencer la prochaine semaine en confiance.

A demain !

Deuxième semaine de mon défi !

Une expérience intéressante aujourd’hui, avec une méditation en 2 temps, tournée vers les pieds !!

J’avais rendez-vous dans un café, où je me suis rendue à pied.
J’ai profité du chemin pour faire de la pleine conscience active : m’attachant à la sensation du contact de mes pieds sur le sol tandis que je marchais. C’est marrant toutes ces choses que l’on fait d’habitude sans y prêter attention !!

Puis, arrivée à mon rendez-vous en avance, je me suis d’abord rendue dans un parc, et ai fait une méditation non guidée, assise sur un bans, focalisant mon attention sur mes pieds et leur pression sur le sol.

Là encore, j’ai dû être considérée bizarrement, mais qu’importe…

Avez-vous déjà fait ce genre de méditation ?

A demain !

Septième jour de mon défi.

Aujourd’hui, comme hier, j’ai décidé de suivre une méditation libre.
J’en avais envie pour encore me remplir de la gratitude ressentie à la fin de ma formation de CNV, terminée hier.

L’application que j’ai sur mon téléphone (insight aimer) permet de régler une minuterie, avec une cloche à intervalles, et une petite musique de fond.
Cette formule me convient bien : je l’ai réglée sur 20 minutes, avec une petite cloche toutes les 5 minutes, de sorte que je ne décide pas de méditer 20 minutes, mais plutôt 5, et je reprends cette décision toutes les 5 minutes !

Je médite aujourd’hui dans le train, et mon voisin a peut-être été surpris, mais il n’a rien dit.

Très rapidement, j’appelle à moi l’image du groupe de CNV, de ce moment où nous allions nous séparer, et où nous nous sommes salués par le regard. Beaucoup de luminosité dans ce moment, et je me suis sentie béatement pendant un bon moment…

Lorsque mon esprit s’égare, j’aime me connecter à quelque chose de très précis : la pression de mes doigts sur mon genou.
Cela me rend curieuse : les personnes habituées à la méditation ont-elles toutes ainsi une “ancre” favorite ? Que ceux d’entre vous qui méditent m’éclairent !

A demain !