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S’il est largement reconnu que le stress peut avoir un impact négatif sur les adultes, de plus en plus d’études suggèrent qu’il l’est tout autant sur les enfants et les adolescents. 

Cet article explore les différentes façons dont les enfants ressentent et expriment le stress, les symptômes auxquels les parents doivent être attentifs et quelques conseils sur la façon de réduire le stress chez les enfants.

Cet article a été rédigé par Honoré BOIVIN du blog https://srtnmind.com/.

Le stress n’est pas toujours dangereux chez l’enfant

Le stress peut avoir un impact négatif sur notre santé, tant physique que mentale. Mais qu’en est-il des enfants ? Le stress a-t-il toujours un effet négatif sur eux, ou peut-il parfois être bénéfique ?

Une étude récente apporte un éclairage sur cette question. L’étude a révélé qu’à petites doses, le stress favorise en réalité la bonne santé mentale des enfants et peut même les aider à faire face aux défis de la vie. Selon les chercheurs, cela s’explique par le fait que le stress contribue à « aiguiser » le cerveau et rend les enfants plus alertes et plus réactifs. En d’autres termes, un peu de stress peut être bénéfique pour les enfants, à condition qu’il ne devienne pas trop envahissant.

Ne vous inquiétez donc pas si votre enfant se sent un peu stressé de temps en temps. Ça peut être bon pour lui ! Veillez simplement à ce qu’il ait de nombreuses occasions de se détendre et de se relaxer, afin qu’il ne soit pas submergé par le stress. Nous verrons cela en détails plus bas dans l’article.

Les symptômes du stress chez l’enfant

Lorsque les enfants sont stressés, cela peut se manifester de plusieurs façons. Ils peuvent avoir des sautes d’humeur, se renfermer ou être déprimés. Ils peuvent également sursauter facilement, avoir des difficultés de concentration ou faire des cauchemars. 

Les enfants stressés peuvent aussi devenir agressifs ou hyperactifs. 

Dans certains cas, le stress peut être géré en modifiant tout simplement le mode de vie. Toutefois, si les symptômes sont graves ou persistent pendant une période prolongée, votre enfant peut avoir besoin de consulter un professionnel de la santé mentale pour obtenir des conseils ou une thérapie.

Les impacts du stress dans l’éducation des enfants

Les impacts comportementaux

Le stress est un élément naturel de la vie, mais pour les enfants, il peut être particulièrement accablant. Lorsqu’ils sont confrontés à des situations stressantes, les enfants peuvent agir de manière turbulente ou destructive. Ils peuvent s’effacer socialement et s’isoler. Ces changements de comportement peuvent avoir des répercussions sur la scolarité et la vie sociale de l’enfant

Les impacts cognitifs

Outre les changements de comportement, le stress peut également entraîner des troubles cognitifs. Des études ont montré que les enfants soumis à un stress chronique ont des difficultés à se concentrer et à retenir les informations. Ils peuvent également avoir du mal à prendre des décisions et à résoudre des problèmes. 

Les impacts émotionnels

Enfin, le stress peut avoir des impacts émotionnels sur les enfants. Ils peuvent devenir irritables, anxieux ou déprimés. En effet, l’anxiété est l’un des troubles psychologiques les plus courants chez les enfants, et elle peut avoir un certain nombre de conséquences négatives. 

Par exemple, les enfants anxieux peuvent avoir des difficultés à dormir, à se concentrer ou à interagir avec les autres. Ils sont également plus susceptibles de souffrir de maux d’estomac, de maux de tête et de fatigue. Dans les cas graves, le stress chronique et l’anxiété peuvent conduire à l’évitement de l’école et même à des pensées suicidaires. 

Il est clair que le stress n’est pas à prendre à la légère, tout particulièrement lorsqu’il s’agit des enfants.

Comment les parents peuvent-ils aider ?

Encourager les pratiques de relaxation 

La pratique de la relaxation peut aider les enfants à lutter contre le stress en leur apprenant à gérer les situations stressantes de manière saine. Lorsque les enfants apprennent à se détendre, ils sont mieux à même de gérer leurs émotions et de faire face au stress. 

Les techniques de relaxation telles que la respiration profonde et la relaxation musculaire progressive peuvent contribuer à réduire l’anxiété et à améliorer l’humeur. De plus, ces pratiques peuvent favoriser les pensées positives et procurer un sentiment de calme. Par conséquent, la pratique de la relaxation peut être un outil précieux pour aider les enfants à gérer leur stress.

Et de manière détournée, ça peut être inséré dans une partie de jeu !

Pratiquer des activités créatives

La créativité a été associée à la réduction du stress chez les enfants comme chez les adultes. Lorsque nous nous engageons dans des activités créatives, notre cerveau libère de la dopamine, une substance chimique qui contribue à améliorer l’humeur et à réduire l’anxiété. 

Par ailleurs, le fait de créer quelque chose peut nous aider à nous sentir plus confiants. Ainsi, s’exprimer de manière créative peut être très valorisante pour les enfants et est un bon moyen de se libérer de la pression des bonnes notes et des bonnes performances extrascolaires . 

La créativité peut également aider les enfants à développer des compétences en matière de résolution de problèmes et à envisager les défis sous un angle nouveau. Par conséquent, la pratique régulière de la créativité peut être un moyen efficace pour les enfants de déstresser et de développer d’importantes aptitudes à la vie quotidienne.

Prendre le temps de discuter

Parents et enfants sont souvent si occupés qu’ils ont à peine le temps de se parler. Pourtant, prendre le temps d’avoir une conversation est nécessaire pour le bien-être des enfants (et les parents !). 

En effet, parler permet aux enfants d’exprimer leurs sentiments et de partager leurs préoccupations. Ainsi, les enfants qui se sentent à l’aise pour parler avec leurs parents se sentent soutenus et aimés et sont mieux à même de faire face au stress.

De plus, prendre le temps de parler avec son enfant peut contribuer à renforcer la relation. Lorsque les enfants sentent qu’ils peuvent compter sur leurs parents, ils sont plus susceptibles de se sentir en sécurité et confiants. 

Mettre en place des routines du soir

Après une longue journée d’école et d’activités extrascolaires, il peut être difficile pour les enfants de se détendre et de se relaxer. Ils peuvent alors avoir du mal à s’endormir le soir, ce qui peut favoriser le stress, l’épuisement et les rendre grincheux le lendemain.

Une étude publiée en 2015 (sur 10 085 parents) indique que la mise en place d’une routine du soir aide les enfants à mieux dormir et à se relaxer. Par exemple, vous pouvez commencer par une activité apaisante comme la lecture ou le bain. Ensuite, vous pouvez passer à des étirements légers ou à des exercices de respiration profonde. Enfin, vous pouvez terminer par une histoire avant le coucher ou un simple exercice de méditation. En suivant cette routine, votre enfant apprendra à se détendre et à évacuer le stress de la journée. Il sera ainsi en mesure de passer une bonne nuit de sommeil.

Encourager les pensées optimistes

Lorsque les enfants se concentrent sur les aspects positifs d’une situation qu’ils sont en train de vivre, ils sont plus susceptibles d’être plus résilients et d’être plus confiants. Cela peut conduire à une meilleure prise de décision et à une plus grande tolérance au stress. 

De plus, les pensées optimistes peuvent aider à libérer des hormones de bien-être comme la sérotonine et la dopamine, ce qui peut réduire davantage les niveaux de stress. 

Attention : il ne s’agit pas de nier ce que ressent votre enfant en cherchant seulement à lui faire voir le bon côté des choses. Seulement de l’encourager, après avoir reçu ce qu’il vivait, à voir AUSSI ce côté-là. Ou en tout cas, à voir s’il y est prêt…

Et chez vous, comment vivez-vous le stress ?

Cet été, j’ai eu cette opportunité extraordinaire de passer 3 jours à Autun, en Bourgogne, pour assister au festival : Les Rendez-vous de Juillet 2017, un festival de journalistes, proposant des tas de thèmes passionnants !

Révolutions dans l’éducation

Le thème qui m’avait attirée là : “Révolutions dans l’éducation”.
C’est assez ironique d’ailleurs, parce que j’en avais entendu parler des mois avant, avec l’annonce d’une intervention de Catherine Gueguen, et finalement, entre le moment où je m’étais acheté mon pass de 3 jours (dans l’ignorance du programme précis à l’époque), et le moment de la programmation, son nom avait disparu de la liste ! Je n’ai jamais su pourquoi…

Cependant, il restait, sur ce thème, comme intervenantes principales :
Céline Alvarez – Les lois naturelles de l’enfant
Eline Snel – Calme et tranquille comme une grenouille
Isabelle Filliozat – Parentalité positive

Je ne regrette pas de m’être rendue à Autun pour cette occasion !! Le programme de “Révolutions dans l’éducation” était : ces 3 conférences, dans cet ordre, à 2 reprises (le vendredi matin, et le dimanche matin) ; et la projection d’un documentaire sur le décrochage scolaire, suivie d’une discussion avec sa réalisatrice.

J’ai donc assisté aux trois conférences le vendredi, (avec ma complice Gwen, du blog Petit bout par petit bout) puis suis retournée voir Céline Alvarez le dimanche.
J’ai évidemment pris quantité de notes, d’où je sors mes comptes-rendus !

Cliquez ici pour lire le compte-rendu de la conférence de Céline Alvarez
Cliquez ici pour lire le compte-rendu de la conférence d’Eline Snel
compte-rendu de la conférence d’Isabelle Filliozat encore en préparation

Quant à la projection, elle s’intitulait “Décrochage”.
Il s’agit d’un documentaire réalisé par Virginie Saclier, suite au décrochage scolaire de son fils en 4eme.
Le documentaire présente ce qu’est le décrochage, et montre quelques initiatives cherchant à lutter contre celui-ci. En parrallèle, il donne la parole à plusieurs enfants concernés par ce décrochage (dont le fils de la réalisatrice), quasiment tous au niveau collège. Ces enfants nous partagent leur hisoire, leur vécu, leurs ressentis, et c’est poignant.
On touche du doigt le cercle vicieux dans lequel ces enfants tombent :
Face à l’échec, ils ne croient plus en eux-mêmes, et les professeurs, vidés, les abandonnent.
C’est alors l’entrée dans la spirale : de plus en plus de provocation, ils n’essayent plus d’apprendre.

Ca fait mal au coeur, et donne vraiment envie de précipiter cette révolution de l’éducation !!

En dehors de ce thème, j’ai également assisté à la projection de
« Et les mistral gagnants » réalisé par Anne-Dauphine Julliand
J’avais déjà eu l’occasion de lire ses livres

livres autobiographiques qui racontent la vie de sa famille face à la maladie de leur petite fille, que j’ai trouvés tellement touchants… et dont on cite souvent cette phrase :
“Puisque je ne pouvais rajouter des jours à sa vie, j’allais ajouter de la vie à ses jours.” 

Ce documentaire suit quelques enfants malades dans leur quotidien, avec le parti pris de les montrer tels qu’ils le vivent, avec leur joie et leur bonheur malgré tout.
Anne-Dauphine Julliand, qui a ensuite répondu aux questions est incroyablement douce, elle semble simple et accessible.
Cette projection a vraiment été un beau moment.

Ils changent le travail

Et puis, lorsque le thème de l’éducation était en pause, j’en ai profité pour piocher dans le thème “Ils changent le travail », qui présente de grands principes communs avec l’éducation positive !
Car les principes que nous cherchons à appliquer avec nos enfants peuvent également se mettre en place avec des adultes, et c’est ce que certaines entreprises essayent de faire. On les appelle les « entreprises libérées », ce que j’ai appris à Autun !

C’était vraiment inspirant de voir que certains croient en tous ces principes, à encore plus grande échelle, cherchant à les mettre en place directement dans le monde professionnel, avec des adultes ! Comme quoi, il n’est jamais trop tard !
J’ai ainsi assisté à un entretien, et à une projection – débat.

L’entretien, mené de main de maître, permettait à Bertrand Ballerina, directeur des relations solciales de Michelin, de parler de ce qu’il avait réussi à mettre en place dans certaines usines du groupe, dans lesquelles le personnel avait été responsabilisé, dans lesquelles le fonctionnement avait énormément évolué, et l’atmosphère modifiée !

Dans les premières phases du développement du projet, Bertrand Ballerina a cherché une manière de communiquer ce qu’il avait en tête, tant au niveau du management que des ouvriers.

Un jour, il a entendu parler d’un orchestre, Les Dissonances, créé par David Grimal, violoniste : un orchestre qui a ça de particulier qu’il n’a pas de chef d’orchestre !!

Une journée a été organisée chez Michelin, au cours de laquelle Les Dissonances sont venues jouer, après quoi les musiciens ont échangé avec les employés du groupe, autour de tables rondes. L’occasion de découvrir un nouveau modèle, une autre façon de faire !

Enfin, le dimanche, avant de partir d’aucun, j’ai assisté à une projection de Le bonheur au travail, documentaire de Martin Meissonnier sur les entreprises “libérées”, qui mettent l’homme au centre de la production.

Je vous encourage à le voir. Voir comment certaines entreprises ont réussi à effectivement mettre l’homme au centre. Voir comment la responsabilisation des employés change l’ambiance de l’entreprise. Voir ce qu’il est possible d’atteindre lorsque l’on accepte de modifier le modèle reçu, voir les difficultés auxquelles on peut se heurter, l’incompréhension de l’entourage, les craintes.

Après la projection, un débat, avec pour principal répondant Laurent Ledoux, qui a commencé à transformer ainsi le ministère belge des transports. Ses difficultés, ses réussites.

Peut-on faire changer le monde en s’attaquant également au marché du travail ?

Oui, le monde peut changer ! Et ceux qui y croient, heureusement, sont de plus en plus nombreux, même s’ils restent minoritaires…

Dans le programme de conférences du festival d’Autun, dans le cadre du thème “Révolutions dans l’éducation”, figurait le nom d’Eline Snel.
(Ainsi que ceux de Céline Alvarez, et d’Isabelle Filliozat )

Pourquoi cette hollandaise, auteur de Calme et attentif comme une grenouille était-elle invitée à donner une conférence sur ce thème ?
Parce que la pleine conscience est en plein développement dans nos écoles, avec des résultats trés positifs !

La conférence se déroulait en 2 temps, Eline Snel parlant en anglais, et Catherine Meyer, éditrice aux éditions Les Arènes, traduisant. Est-ce la raison pour laquelle cette conférence manquait de dynamisme ? Je ne crois pas, mais j’ai pourtant senti que ce n’était pas très clair pour les novices.

C’est pourquoi je voudrais compléter ce compte-rendu d’un entretien avec une amie, qui a suivi la formation d’Eline Snel il y a 2 ans et anime depuis des ateliers de pleine conscience dans les écoles. J’ajouterai un lien dans cet article dès que cet entretien sera fait !

La rapidité avec laquelle cette pratique s’est répandue est assez extraordinaire.
Eline Snel, mère de 4 enfants (et de 9 petits-enfants) pratique la pleine conscience depuis plus de 30 ans.
Il y a 12 ans, des professeurs lui ont demandé une formation pour les enfants. Il n’existait rien encore. Elle avait donc une totale liberté pour aborder son sujet. Cela lui a pris plusieurs années. Elle s’est rendue dans les écoles pour apprendre des enfants. Pour savoir comment leur enseigner.
Elle a observé comment les professeurs leur demandaient de se concentrer, sans pour autant leur montrer comment se concentrer ; comment ils leur demandaient de se calmer, sans leur montrer comment se calmer !

Pour faire passer les notions de la pleine conscience aux enfants, Eline Snel avait besoin d’une métaphore. Et elle l’a cherchée quelques mois, jusqu’à trouver l’image de la grenouille.

La grenouille sait être immobile et ne bouger que lorsque c’est nécessaire.
Le mouvement du ventre de la grenouille permet d’observer sa respiration.
La transformation du têtard peut servir de métaphore pour l’ado…

Et, d’abord :

La grenouille peut faire de grands bonds, comme notre cerveau.

Notre cerveau a une pensée toutes les 2 secondes, donc des milliers dans une journée.

Dans notre cerveau, il n’est pas difficile d’être ailleurs, d’être hier…
La première étape de la méditation, c’est d’apprendre à etre conscient du fait d’être présent ou non. D’être “ici et maintenant”.
Ce n’est pas évident. Comme un instrument, ça se travaille. La pleine conscience permet de travailler le “muscle de l’attention.” D’après eline Snel, après seulement “ ou 4 semaines de méditation, à raison de 5 à 10 minutes par jour, on voit déjà une différence.
(Cette conférence n’est pas étrangère à mon envie de me poser ce défi de méditation quotidienne cet été, et je ne sais pas si je peux dire que je vois une différence, mais il m’arrive régulièrement de penser consciemment à être présente !)

D’après Eline Snel, c’est toute la différence entre l’enseignement de la pleine conscience et l’enseignement traditionnel : à l’école, l’information passe souvent de l’extérieur vers l’intérieur. Avec la méditation, on attend que l’attention veinne de l’intérieur, ou plutôt, la méditation donne la possibilité à ce qui est déjà à l’intérieur de sortir au moment opportun, à son rythme.

Pourquoi les enfants sont-ils stressés ?

On attend des enfants qu’ils soient de petits savants : la plupart des compétences qu’on leur enseigne sont cognitives. On ne leur ensiegne rien sur leur monde intérieur. Pourtant, ils savent tous qu’ils ont un monde intérieur, et ils sentent quand ils ne sont pas fiers de ce qu’ils ont fait, par exemple. Mais comme personne ne valide leur monde intérieur, ils ne lui font pas confiance.
(Tiens, ça me fait bigrement penser à la validation des sentiments, ça !)
Il s’agit donc de donner aux enfants l’opportunité de se connecter à leur richesse intérieure.

Le programme de la grenouille dans les écoles

Le programme qu’Eline Snel a finalement créé est conçu pour se dérouler sur 8 semaines (8 séances plus celles confiées à l’instituteur) et correspond à 3 parties :
– observer le mondre intérieur, les émotions ; comment entrainer le muscle de l’attention
– comment répondons-nous à notre monde interne, une fois qu’on en est conscient
– comment entrainer le muscle de la compassion
et ce programme est en train de se répandre comme une trainée de poudre.
La pleine conscience est présente partout, répondant à un véritable besoin de changer nos méthodes éducatives.
La révolution dans l’éducation a donc déjà commencé !

Devant ce programme, chacun apprend à son rythme, et voit ce qui résonne en lui.
Les enfants se sentent libres de sentir leurs émotions au lieu de les rejeter.
Cela commence dans le “cours” de méditation, parce que c’est un environnement où l’enfant est en sécurité. Normalement, on parle peu d’émotions à l’école.
Eline Snel raconte l’histoire d’une petite fille qui après le premier cours sur les émotions, s’était mise à pleurer, pleurer, et auquel un petit garçon avait dit : “Je suis content que tu pleures.”
En acceptant ses émotions et celles de l’autre, l’enfant apprend l’empathie.
Sans pour autant chercher de solution à l’émotion.

Dans un deuxième temps, les enfants apprennent que les pensées ne sont pas faits.
Une pensée peut être une idée, ou une image, ou un bruit. Dans tous les cas, on peut imaginer un bonhomme à l’intérieur, qui raconterait des histoires…
On ne peut pas arrêter de pender, mais on peut arrêter de considérer que toutes ces pensées sont vraies.

Enfin, les enfants apprendront que la compassion commence par nous-mêmes.

Et je reste sur cette pensée : je crois que nous aussi, nous devrions bien nous mettre à apprendre cela, non ?

Hier sonnait la fin de mon défi de méditation quotidienne., et je dois dire que ces derniers jours n’ont pas été à la hauteur de mes espérances… L’heure du bilan, qui reste dans l’ensemble positif.

Semaine 7 jour 1
Je voulais de nouveau essayer une méditation vers le sommeil, mais j’ai tellement lu, que je me suis endormie avant même de commencer la méditation…

Semaine 7 jour 2
La petite méditation de ma séance de yoga du matin confirme l’inefficacité pour moi de méditer le matin. Mon esprit ne cesse de ressasser tout ce que je voudrais accomplir pendant la journée.
Cela marche beaucoup mieux lorsque notre prof de yoga nous indique d’ajouter un bourdonnement : il s’agit de faire ce bourdonnement en expirant, et cela me permet de mieux me vider l’esprit.

Pour essayer de mieux me détendre lors de mes méditations, je décide de mettre en place une alarme à 14h.
C’est le signal que je peux prendre un mot pour moi.
Ce jour-là, ça marchera très bien, et m’apportera beaucoup de relaxation.

Semaine 7 jour 3
14h, ca sonne.
Je m’allonge presque sur le canapé, et m’aperçois pendant ma méditation que ma respiration naturelle est courte. Pourquoi ? Je ne sais. Mais c’est peut-être la première fois que je l’accepte vraiment.

Semaine 7 jour 4
14h. Méditation guidée, à l’extérieur.
C’est toujours étrange de méditer à l’extérieur de chez moi, mais je décide d’oublier le regard des gens. L’important c’est moi, et ma pratique.

Semaine 7 jours 5-6-7
We prolongé, je n’arrive pas vraiment à prendre du temps pour moi…
Seulement quelques minutes volées : sous un arbre, en attendant des amis ; devant un bouddha dans le jardin d’autres amis… C’est toujours mieux que rien !

Semaine 8 jour 1
Une méditation agréable, au bruit des vagues !
Une méditation qui est importante, car on nous a annoncé l’arrivée de l’ouragan pour le lendemain.
La journée est donc surtout occupée par les préparatifs : achat d’eau, repas préparés, lessives, fermer les volets métalliques…
Cette méditation est littéralement le calme avant la tempête…

Semaine 8 jour 2-3-4
D’abord cloitrés chez nous, à écouter le vent de l’ouragan, puis à remettre l’appartement en fonctionnement, avec des enfants dont l’école est fermée pour cause de non-rétablissement de l’électricité, je fais l’impasse sur mes méditations !!

Semaine 8 jour 5
Lorsque mon alarme sonne, et que je déplore de ne pas avoir pris le temps de méditer les jours d’avant, ma fille me dit : « laisse tomber tout ce que tu fais, et pars méditer ! »
Je l’écoute, et vais dans ma chambre.
Ce seront 10 minutes qui me feront beaucoup de bien. Merci ma fille !

Semaine 8 jour 6
De même, je repense à ma fille lorsque mon alarme sonne, et je m’en félicite.
Je choisis une méditation guidée, qui m’isole complètement, et m’aide à respirer.

Semaine 8 jour 7
C’est le dernier jour de mon défi, et je le terminerai en dernière minute, avec une méditation vers le sommeil. Je sais bien, je l’ai déjà dit, que ce n’est pas l’idée de la pleine conscience, mais c’est fou comme ce que j’ai appris au cours de ces semaines peut m’aider à me détendre au moment de dormir !
C’est en tout cas une bonne manière de tirer le rideau…

Qu’aurai-je finalement appris et retiré de ce défi ?
Que la régularité dans la pratique est difficile à atteindre !
Pourtant, je peux dire que j’ai vraiment apprécié ces moments de méditation, lorsque je réussissais à me les offrir.
Je n’enlèverai donc pas mon alarme, j’espère pouvoir continuer à apprendre, et à développer ma pratique.
Je sais qu’elle fait partie des méthodes utiles pour rester centrer, ce dont nous avons tous besoin pour faire face à nos enfants de façon sereine !

Indirectement, je me suis aussi rendue compte que le fait de me poser ce défi m’a encouragée à le suivre, et à suivre mes progrès, bien plus que je ne l’aurais fait sinon.

Alors, pour m’encourager dans mes prochaines initiatives, il est fort probable que je recours de nouveau à l’idée de défi personnel… A bientôt !

Fin de la 6è semaine de mon défi de méditation quotidienne.

Semaine 6 jour 1
Jour de relâche… tant pis, je ferai mieux demain !

Semaine 6 jour 2
Ce matin, je suis privilégiée : je trouve le temps d’aller dans mon petit parc pour méditer devant la mer, en me contentant de petites clochettes, et du bruit des vagues et du vent autour de moi.
Pourtant, j’ai encore beaucoup de mal à calmer mon esprit. Plein d’idées à la fois.
J’ai lu quelque part que le cerveau ne pouvait pas penser à 2 choses à la fois, et pourtant, j’ai une chanson en tête tout en voyant passer mes idées…
J’en discute plus tard dans la journée avec une amie, qui me parle de tester un autre horaire pour ma méditation. Elle a sans doute raison : en début de matinée, c’est plus facile à mettre dans la routine, mais en même temps, c’est un moment où j’ai également en tête tout ce que je voudrais accomplir ce jour-là, donc peut-être pas celui où je peux le plus facilement apaiser mes idées !
Je vais faire des essais d’autres moments.
A demain.

Semaine 6 jour 3
Je mets l’idée de la veille plus qu’en application, puisque c’est aujourd’hui une méditation vers le sommeil que je suis ! Pour être honnête… elle n’a pas duré longtemps…
A demain.

Semaine 6 jour 4
Je choisis cette fois un moment de fin de journée, et je trouve effectivement ce moment très adapté.
Les tâches de ma journée sont terminées, et je suis donc plus tranquille.
Je choisis une médiation guidée autour de la notion de calme.
La voix me projette sur un chemin dans la forêt… Est-on présent « ici et maintenant » quand on fait ça ? Je ne sais pas.. mais c’était agréable !
A demain.

Semaine 6 jour 5
J’ai très peu dormi, et passe ma journée dans un état de lenteur extrême. Je ne m’autorise donc qu’une toute petite méditation, au milieu des gens. Un retrait en moi-même de quelques minutes pour me connecter à mon souffle et au monde autour. Plus, je me serais endormie…
A demain.

Semaine 6 jour 6
Cette fois, je médite dans la piscine ! Décidément, l’eau est un élément qui me convient bien…
Je trouve que la sensation de l’eau autour de soi m’aide à être en pleine conscience. C’est une sensation particulière et agréable, on peut y être attentif, c’est à la fois stable et bougeant.
C’est une ancre qui, lorsqu’elle est disponible, me correspond finalement mieux que la respiration.
C’est marrant : mes enfants commencent à prendre l’habitude. Quand ils me voient méditer, ils me laissent tranquille…
A demain.

Semaine 6 jour 7
Ma méditation du jour est intégrée à ma séance de yoga.
Parce qu’elle commence toujours par une petite méditation d’une part (pendant laquelle, encore une fois, j’ai mes ambitions de la journée qui ne cessent de tourner), et parce que je découvre ce que j’appellerais la méditation active : se focaliser sur les sensations de mon corps, dans une pause de yoga prolongée.
J’aime aussi ce moment où nous créons un bourdonnement qui nous apaise, parce qu’il nous permet de nous concentrer sur lui, uniquement…

A la semaine prochaine.

Fin de la 5è semaine de mon défi de méditation quotidienne.

Semaine 5 jour 1
Ce matin, après avoir posé les petits à l’école, je fais un détour par le petit parc en front de mer, et je m’assois sur le muret.
Voir la mer, fermer les yeux, sentir le vent, écouter les vagues…
Vraiment j’ai de la chance de pouvoir méditer dans un tel contexte !
A demain.

Semaine 5 jour 2
Je suis dans mon salon, et je choisis une méditation sur le moment présent.
Je sens pourtant encore beaucoup de pensées qui passent, et qui m’empêchent de me tranquilliser. Je sais que cela fait partie de la pratique, je continue à trouver cela difficile…
A demain.

Semaine 5 jour 3
J’ai peu de temps aujourd’hui, et je choisis une méditation toute simple, ici du livre pour enfant : “calme et attentif comme une grenouille”. Je veux en effet écouter ces méditations pour les faire avec les enfants plus tard. Je ne les ai pas encore toutes testées.
Celle-ci est très concrète, j’aime bien, même pour moi !
A demain.

Semaine 5 jour 4
La formule que je préfère : j’ai le luxe de pourvoir aller m’assoir dans l’eau. Je sens le sable, je sens les vagues. Le bruit m’entraine au large.
Pendant un moment (malheureusement pas tout le long de ma méditation), je me sens présente, vraiment présente. Je suis alors apaisée et vivante.
C’est CA que je voudrais atteindre plus souvent quand je médite !
A demain.

Semaine 5 jour 5
J’accompagne ma fille et une amie sur la plage et les laisse jouer un moment dans les vagues, restant assise sur la plage.
Mes méditations sur la plage sont des méditations libres. Nul besoin d’être guidé pour écouter les sons, pour sentir le vent. Je suis bien.
A demain.

Semaine 5 jour 6
Encore un moment de plage…
En fait, nous avons une journée dense, et je sais que je ne vais pas pouvoir m’isoler. Heureusement, nous sommes avec des amis devant la plage, alors je m’échappe un moment. Sous le prétexte de voir mon grand surfer, je m’éloigne, et prends mon temps personnel. Je ferme les yeux, et médite debout !
Ce n’est pas très long, mais c’est une vraie pleine conscience…
A demain.

Semaine 5 jour 7
Double méditation pour terminer cette 5è semaine :
Une méditation guidée sur la gratitude, chez moi, après laquelle j’envoie d’ailleurs un message de gratitude à une amie ; puis une petite méditation intégrée au cours de yoga que je reprends.

Malgré 5 semaines de pratique, je ne me sens pas encore bien avancé dans ma démarche de méditation. Je sais qu’il n’est pas question de me juger, ce n’est pas l’idée de la méditation. Cependant, sans jugement, je constate simplement que je n’atteins toujours pas ce que je voudrais, en terme de tranquillité, de sérénité, d’apaisement, au moins pendant la pratique.
Et pourtant, je sais ce que cherche, je l’ai déjà touché du doigt… mais rarement bien longtemps.
Je ne me décourage pas, j’avance. Nous verrons bien !

A la semaine prochaine.

Fin de la 4è semaine de mon défi de méditation quotidienne.

Semaine 4 jour 1
C’est la deuxième fois que je me retrouve à faire une méditation vers le sommeil, contre tout conseil, mais je suis en paix avec moi-même : c’est comme pour tout, on fait ce qu’on peut !
Je suis moins épuisée que la dernière fois, et en profite plus.
De notre chambre, on entend le bruit de la mer (et celui du camion poubelle le matin, mais c’est un autre sujet !), et j’aime y prêter attention.
C’est donc très sereinement que je glisse vers le sommeil.
A demain.

Semaine 4 jour 2
Nouvelle expérience : une méditation allongée, bien que sans idée d’endormissement.
Je suis sans guide, et très attentive aux sensations physiques : les courants d’air, les mouvements de mes cheveux…
Je cherche à m’approcher des différents sons qui m’entourent, vainement…
Une expérience intéressante, car plus détachée de la posture.
A réessayer, probablement.
A demain !

Semaine 4 jour 3
Aujourd’hui, je médite dans ma chambre, j’ai du temps pour moi je ne vais pas être dérangée. Je choisis donc une méditation un petit peu plus longue, entre 20 et 25 minutes, sur le thème de la réception des émotions. Le thème inspire, mais je me sens tendue. Le guide ne me convient pas : il a rythme trop rapide pour moi.
Je l’interromps donc à la moitié, pas satisfaite.
Je décide de suivre une autre méditation, plus courte.
Celle-ci contient pas mal d’explications, et la partie méditative est vraiment brève. Elle est intéressante et différente : elle suggère l’exercice d’écouter un morceau de musique, et d’essayer de focaliser notre attention sur un instrument en particulier, en l’occurrence le saxophone.
C’est un moment agréable, mais j’en sors sans avoir vraiment l’impression d’avoir médité.
Il faudra que j’essaye autre chose.
À demain

Semaine 4 jour 4
Aujourd’hui je fête mes 40 ans et les trois derniers jours, je n’ai pas vraiment savouré mes méditations. C’était des expériences intéressantes, et nouvelles, mais qui ne m’ont pas transcendée. Aujourd’hui, j’ai vraiment envie de quelque chose de plus fort.
Je choisis donc cette journée pour m’essayer à quelque chose que me faisait vraiment envie depuis un moment : la méditation dans l’eau.
Je descends à la plage, et je m’assieds dans cet espace entre le sable et la mer, celui où l’on sent bien le mouvement des vagues.
Je me focalise sur celui-ci, à l’écoute de mes sensations à chaque mouvement. Celle qui découle de l’eau, mais également celle qui vient du mouvement du sable autour de mes pieds, de mes mains.
Au bout de plusieurs minutes, je me rends compte que, happée par ces sensations du toucher, je n’ai pas encore écouté. Alors, j’écoute. Les vagues sont fortes, elles sont bruyantes.
J’ouvre les yeux et je vois. Je vois les vagues qui se cassent sur la ligne de rochers devant, je suis le mouvement.
Je m’interroge sur la pertinence de mes autres sens : j’inspire fort pour sentir l’odeur de la mer ! L’avais-je vraiment déjà fait avant ? Je devrais, ça apporte une vraie connexion au lieu !
Enfin, je goûte. Oui les vagues sont suffisamment fortes pour que je sois régulièrement éclaboussée, et le sel vient jusque sur mes lèvres !
J’ai vraiment aimé ce moment de pleine conscience !
Tellement que…

Semaine 4 jour 5
… je recommence !
Léon, descendu sur la plage avec moi, joue un moment seul pour me laisser méditer, et, encore une fois, je savoure ce moment.
Nous passons ensuite un vrai moment bonheur tous les deux dans l’eau !
A demain.

Semaine 4 jour 6
Eh bien non… rien aujourd’hui. Cette journée du dimanche est passée sans que je prenne de moment pour moi. Il faut dire que nous nous sommes couchés tard la veille, et que je n’étais pas en haut de mon pic d’énergie…

Semaine 4 jour 7
La semaine reprend, et mon propre rythme également.
Je décide de méditer le matin, après le petit-déjeuner.
Je choisis une méditation intitulée “se détacher des pensées”. Ca reste très difficile, je ne cesse de m’évader. Mais, comme le dit Christophe André, chaque fois que l’on se rend compte que l’on a quitté l’exercice en suivant une pensée, c’est qu’on est déjà revenu.
C’est aussi cela, l’exercice de la pleine conscience !

Dans l’ensemble, une semaine qui s’est bien passée, j’attends de voir si la méditation trouve un moment plus stable dans ma journée.
Pour être honnête, je ne sens pas encore de changement en moi lié à cette expérience, mais je continue à aimer prendre ce temps.
Et puis : je ne suis qu’à la moitié de mon défi !

A la semaine prochaine.

C’est aujourd’hui la fin de la 3è semaine de mon défi de méditation quotidienne.
L’heure donc de vous conter comment celle-ci s’est déroulée. En bref : plutôt bien malgré tous les transferts de fin de vacances…

Semaine 3 jour 1
Encore une journée de transfert : TGV pour Paris, pour une dernière journée avant de reprendre notre avion de retour pour Puerto Rico jeudi.
Je profite du train pour méditer.
Je choisis pour le 2è jour consécutif une méditation guidée de Christophe André, cette fois centrée sur le corps.
Le mouvement du train m’accompagne, et je manque presque de m’endormir !
La position me l’évite, et je suis satisfaite de cette méditation.
Je me souviens de notre animatrice, lorsque j’avais suivi un petit stage de formation à la pleine conscience, qui nous conseillait de garder les yeux ouverts, ou à demi-ouverts, regard vers le bas, plutôt que fermés. Elle expliquait que le but de la pleine conscience était d’accéder à une certaine clairvoyance, pas à un endormissement !
Je comprends bien ce qu’elle impliquait..
Pour autant, je déteste méditer les yeux ouverts, je suis sans cesse perturbée par ce que je vois… Donc.. je garde l’option yeux fermés !
A demain.

Semaine 3 jour 2
La journée touche à sa fin lorsque je trouve enfin l’occasion de m’isoler, alors que les petits sont déjà couchés.
Je choisis pour la première fois une méditation autour des chakras. Je n’y connais absolument rien, et la notion même de chakra me semble étrange, mais je me laisse guider…
C’est plutôt intéressant, mais je me sens étrange à essayer de répéter les sons proposés.
J’en garde donc un sentiment pour l’instant mitigé, je recommencerai probablement l’expérience une autre fois…
A demain !

Semaine 3 jour 3
Cette fois, c’est un gros transfert qui nous attend : nous partons de Paris pour Puerto Rico, avec escale en Espagne.
C’est donc dans l’aéroport, en attendant l’embarquement, que je choisis de méditer.
Méditation perso, sans guide, sans musique.
Finalement, j’aime bien cette version. Je sens que lorsque j’aurai plus d’expérience, c’est peut-être ce que j’aurai plutôt tendance à faire…
Sans que je comprenne bien ce qui m’arrive, mes larmes coulent. Ces méditations ont le don de laisser mes émotions sortir.
A demain.

Semaine 3 jour 4
Entre l’effet du décalage horaire, et l’organisation d’arrivée post-vacances (courses, lessives, valises à vider…), la journée est passée sans que je ne m’en rende compte, et le soir, je me sens épuisée.
J’essaye donc une méditation vers le sommeil.
Je sais bien, comme je l’ai écrit au jour 1, que ce n’est pas l’idée, mais mon appli en propose de nombreuses, ce qui m’a donné envie d’essayer, et, de toute façon, compte tenu de mon état d’épuisement (il est déjà 3h du matin en France…), je n’ai pas beaucoup le choix…
Je dois dire que ça a été très agréable. Je n’ai d’ailleurs pas entendu la fin…

Semaine 3 jour 5
Cette fois, j’anticipe un peu plus mon moment, et c’est en fin d’après-midi que je m’assieds pour méditer.
Je choisis une méditation guidée sur le thème du bien-être.
Tiens, je n’avais pas remarqué que j’avais cette tension dans la machoire…
La guide m’encourage à repenser à de petits moments bonheur de la journée, j’en sors avec un grand sourire !

Semaine 3 jour 6
Aujourd’hui, je m’y prends vraiment plus tôt !
Je profite de ce qu’on est dimanche : en milieu de matinée, mon mari faisant une partie de jeu de société avec les petits, je m’isole.
Je choisis une méditation guidée s’intitulant “I am here” = je suis là.
La voix qui m’accompagne est très agréable, mais mes pensées m’emportent beaucoup.
Je crois que c’est la rentrée qui approche, une autre organisation à mettre en place, tout cela m’occupe l’esprit.
Je suis contente de m’offrir un moment perso dans cette ambiance, mais je ne peux obliger mon esprit à se calmer complètement…

Semaine 3 jour 7
J’ai retrouvé mon lieu de méditation favori : devant la mer (en photo de cet article !)
Je m’assieds sur un banc et savoure le vent et le bruit des vagues.
Pour une fois et contrairement à ce que j’ai écrit plus haut, je choisis d’ouvrir les yeux, j’aime mouvement des vagues qui se cassent sur les rochers.
Je crois que bientôt, j’essayerai de méditer dans l’eau !

Fin de ma semaine.
Je suis satisfaite.
Je suis arrivée au bout de cette 3è semaine plus facilement que je ne l’aurais cru compte-tenu du peu de stabilité dans le rythme cette semaine.
Dans 2 jours, nos 3 plus jeunes enfants reprennent le chemin de l’école, et je sais que ce sera plus facile de positionner ce moment dans ma journée.

Pour mon ressenti interne, je ne sens pas encore que ces méditations me calment vraiment, mais je les apprécie néanmoins. Je sais qu’il faut du temps pour toi, et je suis bien décidée à me le donner.
Déjà, les méditations me semblent plus courtes qu’au départ.
Je pourrais donc commencer à passer plus souvent à 20/30 minutes qu’à un quart d’heure peut-être ?
Mais je sais que ça soulèvera une autre question en terme d’organisation pour dégager ce moment.
Petit à petit…

Restez avec moi pour la phase suivante !

A la semaine prochaine.

La 2è semaine de mon défi de méditation quotidienne s’est terminée hier, et j’ai fait face à bien plus de difficulté à présent que la logistique reprend le dessus !

4 donc. C’est le nombre de jours où j’ai vraiment médité…

Laissez-moi vous expliquer.

Semaine 2 jour 2

Jour très doux : j’ai choisi aujourdh’ui une méditation intitulée “Effortless five minute méditation”. Et effectivement, c’était sans effort, et les 5 minutes m’ont paru très courtes !

J’ai bien aimé l’idée centrale du commentaire : juste être. Sans effort, sans chercher à quoi que ce soit, juste être.

Puis, j’ai ajouté à cette introduction agréable une autre méditation guidée (14 minutes) intitulée “A meditation massage”… Je ne l’ai pas terminée !

C’était étrange : la voix nous guidait dans l’imagination d’un vrai massage, dans un endroit apaisant, et ça ne me parlait vraiment pas. J’ai donc juste choisi de l’interrompre.

C’est comme ça, ça fait partie de la découverte.

A demain !

Semaine 2 jour 3

Semaine 2 jour 4

Semaine 2 jour 5

Retour à la réalité très rude : la reprise d’un rythme à 6, avec toute la famille, plutôt que seule avec moi-même a eu un impact fort sur mes efforts de méditation…

Aie aie aie, 3 jours sans pratique !!

Je suis persuadée que la décision que j’avais prise de ne plus faire un article par jour, mais plutôt par semaine, pour ne pas polluer vos fils d’actualité ne m’a pas aidée : je l’avais moins présent à l’esprit.

Il faut dire qu’en plus du changement de rythme du fait de ne plus être seule, il s’agissait de journées de transferts : rdv en ambassade pour démarches de visa, récupération des petits au TGV, nuit, puis TGV avec eux, puis location de voiture, trajet, récupération des grands, retrouvailles avec les grands-parents…

Peu d’occasions de me poser, et chaque fois, e soir est arrivé sans que je m’en sois rendue compte.

D’un certain côté, je suis déçue avec moi-même : rater trois jours de suite alors que je n’en suis qu’à la deuxième de mon défi, ce n’est pas une performance…

D’un autre côté, je repense à ce que m’avait dit une amie : la méditation n’est pas un défi, elle doit venir à un moment, et être vécue. Point.

Cette amie disait : “selon moi, on ne décide pas de méditer 8 semaines. On décide de méditer aujourd’hui. Puis, demain, on le décidera peut-être encore.”

Alors, j’essaye d’en tirer leçon, et demain, je déciderai de méditer. Ce jour-là.

A demain !

Semaine 2 jour 6

Ce matin, j’ai fait face à un moment de tension.

Ayant alors besoin de respirer, je me suis dit que ce serait peut-être le meilleur moyen pour aller méditer.

Je me suis mise à l’extérieur, et me suis lancée dans une méditation guidée sur la respiration.

Je pensais qu’elle me ferait un bien fou, en fait j’ai eu beaucoup de mal à me détendre.

Tellement tendue par l’épisode précédente, j’ai dû consacrer environ 12 minutes de mes 15 de méditations à ruminer à moitié.

J’en ai tiré la leçon : c’est probablement bon de respirer après une altercation, mais ce n’est pas le moment adéquat pour une vraie méditation, en tout cas, pas pour moi.

A demain !

Semaine 2 jour 7

Cette fois, je me suis trouvée un moment de fin d’après-midi pour méditer.

Mon mari a gentiment assuré le bain, et j’ai pu m’isoler.

Comme je n’avais pas d’accès internet, j’ai choisi une méditation guidée que j’avais dans mon téléphone, de Christophe André, intitulée “S’ouvrir à l’expérience de l’instant présent”.

Dans cette méditation d’un quart d’heure, il nous invite à nous connecter à notre souffle, puis aux sons qui nous entourent. A ouvrir notre conscience à notre corps, à notre environnement.

A prendre de la hauteur pour faire partie du moment.

Je suppose que c’était le bon moment pour moi pour l’écouter. J’ai été très réceptive, et l’ai vraiment appréciée.

Est-ce un hasard ou pas, la soirée qui a suivi a été très agréable !

Somme toute, peu importent les écarts de ce milieu de semaine, je me sens plus que disposée à commencer la prochaine semaine en confiance.

A demain !