Articles qui parlent des émotions ou des sentiments et de la façon de les recevoir

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Ça y est ! Nous avons bien appris maintenant à concéder dans l’imaginaire.

C’est un des premiers points que nous avions vus dans le premier chapitre de Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent.

Depuis, il n’est pas rare qu’on réponde à Léon des choses du type : « ce serait bien si on pouvait apporter nos jouets à l’école… Ce serait bien si on pouvait ne manger que du gâteau au chocolat ! »

Ce matin, j’ai ressenti une grande joie. Nous étions dans la voiture. Nicolas et moi amenions Léon et Anatole à l’école. Anatole pleurait et réclamait son doudou. Léon lui dit : « Anatole, ce serait bien si on pouvait avoir le doudou ! Mais malheureusement, il est pas là. » Anatole s’arrête de pleurer, et nico et moi nous regardons…
La répétition du modèle m’a ravie parce qu’elle prouvait 2 choses : que nous l’avions suffisamment assimilé pour que ce soit devenu un modèle, et surtout que Léon l’avait lui-même intégré comme une méthode d’acceptation face à une situation qu’on voudrait différente.

Nous lui avons donc bien mis une corde de plus à son arc !!

Le premier chapitre reprend bien ce que disait le livre initial : il est important d’accueillir et de valider les sentiments de l’enfant pour ouvrir la discussion.

Un principe déjà vu donc dans le premier chapitre de Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent.., et dont on a également parlé dans Parents épanouis, enfants épanouis.

Pour rappel, les différentes techniques :

Ecouter avec attention
Décrire les pensées et sentiments
Accueillir les sentiments d’un mot
Concéder dans l’imaginaire

Parfois, particulièrement dans le cas de l’ado, il faudra peut-être accueillir tout en redirigeant le comportement, rappeler les valeurs fondamentales.

Les adolescents vivent une transition difficile, et il peut être naturel de vouloir écarter les sentiments pénibles. C’est pourtant notre écoute qui peut les aider.

Essayons donc de mettre en mots ce que l’on croit que notre ado ressent.

On peut aussi partager nos opinions, mais il y a un temps pour tout, il faut d’abord faire savoir à notre enfant qu’il a été entendu.

Je me contenterai ici d’un exemple du livre, qui, contre toute attente, m’a aidée plus tard dans une situation similaire
Face à son fils qui se rend compte qu’il a devoir à rendre le lendemain, la mère fait des commentaires du type « Ne me dis pas que tu ne l’as pas terminé !  – Voilà ce qui arrive quand on s’y prend trop tard ! », et l’ado se referme complètement… A la place, un autre scénario est envisagé : celui où la mère ne fait qu’accueillir les sentiments d’un mot, et l’ado brode et commente qu’il aurait dû s’y prendre plus tôt…

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Dans le premier chapitre de  Parler pour que les enfants…, Faber et Mazlish suggèrent l’expression créatrice.
J’ai donc essayé avec Léon (3 ans), un jour de crise.

Je regrette de ne pas avoir gardé son dessin pour illustrer ce point !
Il a commencé par dessiner un ligne brisée, s’est tout de suite calmé, et a dessiné la tête d’un bonhomme autour. La ligne brisée en était la bouche…
Le temps de faire le dessin, il n’était plus en colère du tout !

Quelques mois plus tard, j’ai recommencé l’expérience avec Alice (8 ans), qui ne veut pas qu’on sorte le soir.

Je lui ai dit de dessiner et d’écrire ce qu’elle ressentait, et le lendemain, elle m’a montré une page remplie de commentaires.
Là encore, je ne l’ai malheureusement pas gardée.
C’était un peu dans cette idée-là, feuille que j’ai retrouvée ensuite, qui a dû être sa première version. Mais celle qu’elle m’a montrée avait beaucoup plus de commentaidessin-colereres exprimés par la fille, dont « They could have told me before ! »
Alors, je ne sais pas à quel point ça l’a aidée le soir, puisque justement j’étais sortie, mais elle qui avait trouvé l’idée un peu ridicule au départ, était contente de me le montrer le matin, et ça m’a permis de découvrir qu’une partie de sa colère était due au fait qu’elle avait raté l’information plus tôt dans la journée et n’était donc pas prévenue… La prochaine fois, je sais que je m’attacherai à être sûre de le lui communiquer en avance !

Il s’agit ici de ne pas brider ce que les enfants ont le droit d’exprimer, d’écouter ce qu’ils ont à dire, même les sentiments négatifs. (Avec cependant interdiction de faire mal)
C’est seulement ainsi que l’enfant se sentira écouté et compris, et c’est seulement lorsqu’il aura été écouté et compris qu’il pourra passer à autre chose, et en particulier laisser entrer les sentiments positifs.

En anglais, le chapitre s’intitule « Not till the bad feelings come out… », et la suite de la phrase, qu’on découvre plus loin dans le chapitre, est « can the good feelings come in ». Je crois que c’est assez vrai.

Je pioche ici l’idée de tenir un journal pour prendre des notes sur les interactions entre les enfants. Je trouve que l’idée est très bonne pour prendre du recul, et pour pouvoir ensuite discuter avec les enfants, pour leur renvoyer un regard extérieur et à froid de ce qui peut avoir été dit. Je commence à le faire, mais j’ai du mal à être régulière, pour l’instant, il me sert surtout de base de reflexion, pas encore d’outil d’analyse.

Je ris au parrallèle fait par les auteurs du livre :
« Imaginez que votre époux(se) vous dise un jour qu’il vous aime tellement, qu’il trouve ça tellement chouette de vous avoir, qu’il a décidé d’avoir une autre épouse…. Ah et puis, il faudra partager vos affaires avec elle, et lui donner vos vêtements qui ne vous vont plus, en prendre soin… »
Ahahah, on comprend mieux comme ça peut être difficile pour les enfants, non ?
Poussons le raisonnement : « En colère, vous vous décidez enfin à parler à votre époux, vous lui dites simplement que vous détestez la nouvelle épouse, il vous répond « Mais non, enfin, ne dis pas des choses comme ça ! Tu l’aimes ! » ou bien « Je n’aime pas t’entendre parler comme ça, je ne veux plus rien entendre de la sorte ! »… »
La métaphore est assez bonne, non ?

On arrive donc aux méthodes et réactions plus efficaces, au moins pour que l’enfant se sente écouté :

1 – Ecouter vraiment, valider ses sentiments en mettant des mots dessus
« Tu n’aimes pas quand.. »
« Ca doit t’énerver »

2- Lui concéder ce qu’il voudrait dans l’imaginaire
Ca, c’est en fait assez facile, simplement en commençant sa réponse par « Tu aimerais… ». C’est une méthode qu’on a déjà vue dans Parler pour que les enfants écoutent…, et qu’on avait mise en pratique avec succès !

3 – Encourager une expression créatrice
Ca peut être le dessin, l’écriture. C’est un bon moyen pour mieux d’évacuer l’émotion trop forte qu’ils ressentent.
J’avais déjà essayé cette technique avec Léon (3 ans), à la suite de la lecture du premier chapitre de Parler pour que les enfants écoutent…, et ça avait très bien marché. Plus récemment, j’ai aussi essayé avec Alice (8 ans) qui ne voulait pas qu’on sorte le soir : « Dessine-moi ta colère »
S’il est difficile pour eux de l’écrire, on peut éventuellement le modeler en dessinant nous mêmes… Je n’ai pas essayé.

4- Ne pas oublier de fixer le cadre de cette expression des sentiments : on ne tape pas, on n’insulte pas, etc..
Chez nous, voici une phrase qui est revenue plusieurs fois par jour après la lecture de ce chapitre :
« la règle, c’est « on ne tape pas, on ne pousse pas », exprime ta colère avec des mots ! »
Je me rends compte en l’écrivant qu’on le dit de moins en moins, ce qui prouve que ça a eu de l’effet ! Cependant, j’ai quand même eu l’anecdote suivante :

Un jour, en sortant de l’école, Léon me dit qu’il a tapé une petite camarade. Je commente :
« Mais pourtant, Léon, tu connais la règle !
– non
– Léon, quelle est la règle ?
– je ne sais pas !
– Léon, je crois que tu sais très bien que la règle c’est « on ne tape pas, on ne pousse pas… »
– mais, m’interrompt-il, j’ai aussi exprimé ma colère avec des mots !! »

C’est difficile de bien mesurer les progrès dans une maison (et on revient à l’idée du journal), mais je crois bien que les choses progressent. Ces derniers temps, j’ai l’impression d’avoir beaucoup dit à Alice de dire à Oscar ce qu’elle ressentait quand elle venait se plaindre auprès de moi, et je crois que ça les aide.

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On revient ici plus précisément sur les idées du chapitre 2 : leurs sentiments sont bien réels.
Tout d’abord, un sentiment est un fait.
Bien sûr, quand l’enfant nous dit : « On ne fait jamais… », on a bien envie de répondre « Tu plaisantes ? On l’a justement fait la semaine dernière ! » Mais est-ce bien ce qui compte ? L’important est plus de comprendre pourquoi il dit ça… « Tu as l’impression que.. ? »

Ensuite, comme évoqué dans le chapitre 2, valider les sentiments de l’enfant lui enseigne à avoir confiance en lui, à identifier ses propres limites.

Pas question de lui dire : « Ce n’est pas grave qu’il n’y ait pas de maître nageur, tu sais nager ! » ou « Ne t’inquiète pas, tu verras… »
Si lui ne se sent pas à l’aise, il a raison de se limiter.
Dans ce chapitre, les auteurs donnent l’exemple d’une petite fille qui ne se sent pas à l’aise avec le grand garçon qui l’entraîne dans les buissons et qui décide de s’écouter elle-même, et de s’enfuir…

Que pouvons-nous changer au destin de nos enfants en leur apprenant à s’ėcouter ?

Je suis satisfaite de penser que sur un certain plan, ça correspond bien à ce qu’on fait avec nos enfants depuis qu’ils sont petits, en agissant selon le principe suivant : trouve tes propres limites, saute si tu le sens, ne saute pas si tu ne le sens pas !

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13- Un nouveau portrait pour un père et une mère

Variations sur l’expression des sentiments…

Comme nous l’avons déjà dit, l’idée est en général de recevoir les sentiments de l’autre. Pour cela, de bonnes méthodes sont proposées dans le premier chapitre de Parler pour que les enfants écoutent….

Cependant, on fait parfois face à des situations dans lesquelles il est difficile d’appliquer ces méthodes. Ici, on couvre quelques variations dans les schémas d’expression et d’écoute particuliers, auxquels il est utile d’avoir réfléchi.

Variation 1 :
Si le parent ne peut plus écouter, parce que rien n’y fait, ça ne s’arrête pas…
« Je t’entends. Tu me dis que… Et tu trouves que… Je comprends mais malheureusement je ne peux plus t’écouter. Je vais aller préparer le repas, et en même temps, je saurai à quel point tu es déçu/énervé… »

Variation 2 :
Si l’expression des sentiments est trop offensante, insultante…
« Ceci n’est pas acceptable. Je sais que tu es énervé, mais il va falloir trouver une autre façon de l’exprimer. Tu es hors limite. »

Variation 3 :
Parfois, un petit traitement de faveur peut aider.
« Alors tu ne te sens pas aimé, ça ne doit pas être agréable, je crois que c’est le bon moment pour un câlin et un chocolat chaud… »

Variation 4 :
Basculer vers l’expression créatrice. On en a déjà parlé dans Parler pour que les enfants écoutent…, et je l’ai déjà essayé avec succès.
Ici, on suggère une autre manière de mettre cette expression en place.  Sans que l’enfant se mette à dessiner, ça peut venir du parent : face à un enfant très en colère contre quelqu’un d’autre, le parent peut se mettre à écrire ce que l’enfant dit, pour l’aider à faire sortir sa colère et prendre de la distance par rapport à elle.

Variation 5 :
Parfois, l’enfant n’a pas besoin qu’on l’écoute, il a besoin d’être tranquille. C’est également à respecter.

Variation 6 :
Arrivera le moment où l’enfant aura besoin d’un message de force, de confiance, face à une situation à laquelle on ne peut rien changer.
« La vie est difficile, mais je sais que tu y feras face. J’ai vu comment tu as réagi à… Tu sais que dans notre famille, nos valeurs sont… On aimerait que les choses soient différentes, mais on va faire face à ce qu’elles sont du mieux qu’on peut. »

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13- Un nouveau portrait pour un père et une mère

On revient ici sur un concept déjà abordé : la validation des sentiments.
Une idée assez fondamentale : justifiée ou non, la simple existence du sentiment valide son existence. Il n’est pas question de dire : « mais non, tu ne penses pas ça ! », ou « Ce n’est rien.. », ni même en fait « Tu ne devrais pas le prendre comme ça » ou « Il n’y a pas de raison pour que tu t’énerves / sois triste. »
Le simple fait que la personne soit triste valide le fait qu’il y a une raison pour qu’elle le soit. Point.

Et ça c’est vrai autant pour les enfants que pour les adultes !

Récemment, j’ai entendu quelqu’un expliquer par téléphone une situation qui lui paraissait bien difficile. Visiblement la personne avec laquelle elle parlait cherchait à la rassurer, en minimisant les choses, en lui disant qu’elle allait s’en sortir, etc… Je ne sais pas exactement, mais ce que je sais, c’est qu’au bout d’un moment, celle que j’entendais s’est écriée : « Est-ce que tu ne pourrais pas juste me laisser me plaindre un peu ? »
Elle avait seulement besoin d’être ėcoutée…

D’autre part, accepter le sentiment de l’enfant, le reconnaître, c’est aussi lui enseigner à avoir confiance en ce qu’il/elle ressent. Et ça, si on y pense à long terme, c’est fondamental. C’est peut-être ce qui lui permet de résister à la pression du groupe, quand il sent que quelque chose ne lui convient pas, plutôt que de penser qu’il a « tort » de ressentir un malaise alors que les autres ne semblent pas le ressentir…

Je prends de l’avance dans mon commentaire, parce que c’est une réflexion qui apparaît plutôt dans le chapitre 4.

La limite en revanche, c’est l’expression physique des sentiments.
Le principe : tous les sentiments sont autorisés, les actions sont limitées.

On n’hésitera donc pas à commenter à l’enfant qui tape : « Je vois que tu es très en colère. Tu as le droit d’être en colère, mais il te faut trouver une autre méthode pour l’exprimer. »

Nous avons déjà vu des méthodes de validation des sentiments dans le premier chapitre de Parler pour que les enfants écoutent…. Le prochain chapitre de ce livre complète bien ces méthodes, en proposant des variations possibles dans les situations…

J’ajouterai que si ce thème vous interesse, et que vous avez encore du mal avec l’idée que leurs sentiments sont réels et/ou comment les y accompagner, je vous encourage à jeter un oeil à ma mini-formation sur le sujet : 15 jours pour apprendre à accompagner les émotions de mon enfant

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13- Un nouveau portrait pour un père et une mère

(Note : cliquer ici pour voir les autres livres de ma bibliothèque)

parents-epanouis
C’est le 2ème livre que je lis de Adèle Faber et Elaine Mazlish, en fait le 1er qu’elles ont écrit, reprenant les principes de la personne qui les a formées : le Dr Ginott.
Titre original : Liberated parents, liberated children – your guide to a happier family

C’est très interessant comme lecture complémentaire à Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent.

Là où ce dernier était très structuré, avec des listes de points à retenir par chapitre, celui-ci a plus la forme d’un récit. Le récit de l’apprentissage des auteurs, celui qui les a fait devenir ce qu’elles sont.

Avant d’écrire des livres et d’animer des ateliers, elles ont elles-même suivi des ateliers, lutté pour être de meilleures mères, réfléchi sur les conseils qu’elles recevaient.
C’est pour moi une autre méthode d’apprentissage également : il n’est pas aussi aisé de faire des résumés chapitre par chapitre, l’ambiance générale du livre fait passer des messages, qui pénètrent peu à peu…

(Note : pour un comparatif de ces deux livres et plus de détails sur les raisons de commencer par l’un plutôt que par l’autre, je vous encourage à aller en lire le comparatif chez mon amie Gwen de Petit bout par petit bout)

Je vais quand même essayer de faire de mon mieux.

Note : Il y a évidemment certains chapitres dont les principes reviennent dans Parler pour que les enfants écoutent…, de sorte que même s’il y a plus d’exemples donnés dans ce livre, je me sers parfois de renvois directs à des chapitres déjà détaillés lors de mes notes précédentes.

Table des matières :
1- Au commencement étaient les mots

LES ENFANTS SONT DES PERSONNES

2- Leurs sentiments sont bien réels

3- Les variations dans l’écoute des sentiments

4- Quand un enfant se fait confiance

5- Lâcher prise : dialogue sur l’autonomie

6- « Bien », ce n’est pas assez bien : une nouvelle façon de complimenter

7- Les rôles qu’on leur fait jouer

8- N’essayez pas de les faire changer d’idée : changez l’humeur

LES PARENTS SONT DES PERSONNES

9- Nos sentiments sont bien réels

10- Une protection pour moi, pour eux, pour chacun d’entre nous

11- La culpabilité et la souffrance

12- La colère

13- Un nouveau portrait pour un père et une mère

Suite à la lecture du 1er chapitre de Parler pour que les enfants écoutent…, je concède dans l’imaginaire :

Léon (3 ans et demi) veut absolument mettre un jean pour aller à l’école.
« Mais il fait trop chaud pour mettre un jean !
– Moi je veux quand même mettre un jean…
– … ce serait bien s’il faisait froid, pour que je puisse te laisser mettre ce jean ! Ensuite, il y aurait même de la neige !
– oui, on mettrait le jean…. bon, je vais le laisser là, et je le mettrai après l’école en rentrant. »

J’ai été surprise moi-même…

Quelque temps plus tard, dans la voiture, Léon a soif.
Le fait que je n’aie pas d’eau ne l’empêche nullement de continuer à en réclamer.
Heureusement, j’ai déjà vu ce même exemple dans un livre de Faber et Mazlish, donc je suis armée !
« Tu sais ce qui serait chouette ? D’avoir un robinet dans la voiture ! Comme ça, dès qu’on aurait soif, hop ! on pourrait tourner le robinet et avoir de l’eau ! »
Ca a suffi pour qu’il arrête de pleurer.

Le samedi qui suit la lecture du 1er chapitre de Parler pour que les enfants écoutent…, nous sommes dans la rue, et Léon (3 ans et demi) s’énerve parce qu’il n’arrive pas à porter son tricycle. Il se cogne.
Je reviens vers lui avec l’intention de lui suggérer de me demander de l’aide, ou de retourner poser le tricycle à la maison, puis je change d’avis.
A la place, j’utilise mes nouvelles compétences d’écoute active :
 » Tu voulais porter le tricycle ?
– ouiiii !
– et tu n’y arrives pas ?
– non…
– …
– attends (il se calme), je vais le mettre comme ça, oui, là, ça marche ! »
Et c’est reparti !