Avant tout, les enfants, comme toute personne, ont besoin de se sentir écoutés.
Ainsi, la meilleure façon de mettre en place une bonne relation, c’est de mettre en place d’abord une bonne écoute.
Abandonnons nos réponses qui nient purement et simplement le sentiment exprimé par l’enfant (« tu ne peux pas avoir faim, on sort de table ! »), qui le minimisent (« C’est rien ! »), celles qui sont emplies de philosophie (« Tu sais, dans la vie… » – ça, c’est bien mon genre…), et passons plutôt à des réponses d’empathie.
Pour cela, le livre nous propose 4 méthodes :
1- Ecouter avec attention
Prêter une oreille distraite, tout en regardant son téléphone ou en faisant pratiquer son piano à l’autre enfant, ce n’est pas vraiment écouter…
2- Répondre par une parole seulement
C’est tout bête : se garder de répondre sur le fond, et recevons juste le sentiment.
« J’en peux plus de mon frère !
– Vraiment ? »
L’enfant parlera seul et fera sa propre analyse de la situation si on lui laisse l’espace de le faire, ce qui ne sera possible que lorsqu’il aura exprimé l’émotion. Il n’est pas encore prêt à entendre « Qu’est-ce que tu lui avais fait ?? »
3- Donner un nom au sentiment
« Tu devais être furieux ! » ou « Je vois que tu es triste. »
4- Lui accorder ce qu’il veut dans l’imaginaire
« Ce serait bien si on pouvait avoir du chocolat à tous les repas ! »
Aussi étrange que ça puisse paraître, ça marche !!
J’ai été bluffée moi-même par nos retours d’expérience, tant sur l’écoute active, que sur le fait de concéder dans l’imaginaire.
Dans le même chapitre, ils proposent une idée d’expression créatrice : celle de dessiner ses sentiments. (surtout sa colère).
Là encore, j’ai essayé !