Archive d’étiquettes pour : fratrie

Le concept du « rôle »

Voilà un thème que je reconnais bien à présent, et pour lequel je n’ai plus besoin d’être convaincue. En français, on peut appeler ça « le poids de l’étiquette ».

Plus on « labelle » une personne, plus cette personne endosera le rôle qu’on lui prête, négatif ou positif.
Bien évidemment, nous ne voudrions pas renforcer un trait négatif. Mais, en fait, positif non plus : parce que ça impose un standard stressant (on ne peut pas être un super héros, acceptons notre imperfection !).
On avait déjà parlé de ça dans Parents épanouis, enfants épanouis, au chapitre 7 : Les rôles qu’on leur fait jouer

D’où viennent ces rôles ?

Parfois, ils viennent des parents, parce que c’est naturel, parce que nous connaissons si bien nos enfants, parce que nous sommes agacés par la répétition (qu’est-ce qu’il est distrait !), parce que nous sommes peut être tentés de booster leur égo… Il vaut mieux pourtant essayer de les éviter, et laisser l’enfant se faire sa propre idée de lui-même.
Parfois, le rôle donné par les parents découle simplement de la place dans la fratrie : le plus grand doit être plus responsable, le plus petit est plus fragile… moi, je considère que le grand frère embête sa petite sœur parce que mon grand frère m’embêtait… (oui, je travaille là-dessus !)
Parfois, ils viennent des enfants eux-mêmes, en tout cas, ils sont renforcés par les enfants, qui y voient leur intérêt,
parfois, ils sont imposés par un frère, qui répète que l’autre enfant est… (Compléter par ce qu’on veut ! faible, chouineur, lent, idiot…)
Dans tous les cas, l’enfant se retrouve dans une situation dans laquelle il a du mal à se voir différemment de l’image qu’on lui donne de lui.
Encore une fois, on rejoint un thème déjà discuté.
Mais ici, on insiste sur l’impact dans la fratrie : comment reconnaître les traits de caractère sans que ce soit fait aux dépends des autres ?

Illustration du rôle dans la fratrie

Un exemple du livre traite d’une petite fille qui apprend le piano. Elle peine, puis s’aperçoit que sa petite soeur sait jouer le morceau sur lequel elle travaillait elle-même, sans avoir pris de cours, juste pour l’avoir écoutée travailler.. Elle a alors le sentiment qu’il vaut mieux arrêter les leçons, elle n’a pas le talent voulu.
Je sais exactement ce que j’aurais répondu dans ce cas : « Oui, ta sœur est sûrement plus douée pour le piano, chacun a ses forces et ses faiblesses, tu es meilleure à (…). Mais ce n’est pas grave, il ne faut pas te désespérer, joue à ton niveau sans t’en préoccuper. »
Cependant, si on regarde bien, je crée par cette réponse une certaine compétition entre les enfants : « Elle est meilleure à… Tu es meilleure à… »
J’aime mieux la réponse suggérée dans le livre : « J’imagine comme ça doit être décourageant d’entendre ta sœur jouer ton morceau, mais la façon dont joue ta sœur n’a rien à voir avec toi. Peu importe la vitesse à laquelle on peut apprendre à jouer. Ce qui est important, c’est la façon dont TU interprètes le morceau, de savoir si tu aimes le jouer, si ça te procure du plaisir. Il serait dommage de te priver de ce plaisir ! »

Et là, on ne nie pas le talent de la sœur, mais on déconnecte les choses, on ne reste pas sur un mode comparatif, on recentre sur l’enfant lui-même.
Serai-je capable d’apprendre à réagir comme ça ?

Le rôle du frère renforce le rôle de l’enfant

Parfois, l’enfant ne peut maintenir son rôle qu’au détriment de son frère/soeur. Et cela explique que ce thème trouve aussi bien sa place dans ce livre.  D’ailleurs, le rôle de chacun a une influence sur l’autre. On ne porte une étiquette que par rapport à un référentiel, donc par comparaison !
Ainsi, on trouve évidemment les rôles qui se répondent, type agresseur/victime, mais on peut aussi voir des schémas plus simples qui vivent quand même par comparaison, comme « je suis celle qui n’oublie pas mes affaires » (exemple personnel qui avait résonné en moi à la lecture du chapitre 3 sur la comparaison)

Alors, comment sortir l’enfant de son rôle ?

Réponse : le traiter comme s’il était déjà comme on souhaite qu’il devienne !
Ainsi, au « distrait », l’on confiera la tâche de se rappeler d’emporter tout ce qui est nécessaire ; à « l’agresseur », l’on dira qu’on sait très bien qu’il sait obtenir quelque chose sans taper.
On peut même le lui dire au cœur de l’action : « Je sais que tu as la capacité d’être gentil, sers-t-en ! »
Et la façon dont on le voit doit changer non seulement pour lui, mais aussi pour l’entourage : « Tu es fâché que ton frère t’ait arraché le jouet ? Je comprends ça ! Pourtant, il sait très bien être gentil et demander le jouet quand il en a envie. »

Dans chaque famille…

Oui, je devine que dans chaque famille, il en est de même : chaque enfant a son rôle…

Chez nous, on trouve le le rôle de victime chez Alice (8 ans) face à Oscar (13 ans), agresseur. En lisant ce chapitre, je m’aperçois que je ne réponds pas toujours bien ce qu’il faudrait… J’ai même plutôt tendance à renforcer le rôle en commentant : « Oscar, arrête d’embêter ta soeur ! », leur enseignant ainsi que je considère qu’il l’embête trop, et qu’elle a besoin de moi pour y mettre le holà… hum.

Mais on a aussi et surtout le problème de l’étiquette pour Léon (tout juste 4 ans)
« Léon est un enfant difficile ! » (Idée qui est passée dans notre famille au sens large, non sans fondement…) Bon sang, plus on le répète, plus ce sera vrai !
Mais Léon est également un enfant sensible, un enfant intelligent, un enfant qui aime se lancer des défis, un enfant qui cherche à aller plus loin, un enfant curieux, un enfant créatif…
Comment développer ces aspects-là ?
Comment faire pour ne plus lui renvoyer l’image du garçon qui se met en colère « pour un rien » ?
Pas évident… Surtout que plus c’est le cas, et moins on a l’énergie qu’il faut pour l’aider à montrer son autre visage…
(Note postérieure : nous avons quand même réussi à lui parler de son joli sourire…)

Et vous, quels sont les rôles dans votre famille ?

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« Bien qu’ils semblent vouloir avoir exactement les mêmes choses, ils ne le veulent pas vraiment. »
On est bien dans la suite du chapitre précédent sur la comparaison, puisque le concept même d’égalité ne peut que découler d’une comparaison !
Premier exemple du livre, qui me semble très bon :

Le père donne des pancakes (eh oui, c’est un livre américain !) à ses garçons.
L’un se plaint :
« Tu lui en as donné plus qu’à moi !
– Non, je vous ai donné chacun 4 pancakes.
– Oui, mais les siens sont plus gros !
– Non, ils ne le sont pas. Je les ai fait exactement de la même taille. »
On a tous vécu ça… Essayer en vain de convaincre l’enfant qu’il a la même chose que son frère/soeur !
Ici, l’idée c’est de se défaire complètement des comparaisons, et de se focaliser sur les besoins de chacun :
« Tu lui en as donné plus qu’à moi !
– Tu as encore faim ?
– Oui… un peu
– Tu veux un demi supplémentaire, ou tu as assez faim pour un entier ? »
Et s’il n’y a plus de pancakes : montrer qu’on met une note sur le frigo : « acheter de quoi faire plus de pancakes la prochaine fois. » Au moins, l’enfant se sent écouté, et on lui a bien montré que la question de son envie n’avait rien à voir avec ce qu’il y avait dans l’assiette de son frère !

Avec une remarque supplémentaire pour le cas où la scène tourne en dispute entre frères, et qu’on veut transmettre sa mauvaise humeur face à ces disputes :
« Si quelqu’un trouve qu’il n’en a pas assez, voici comment j’aime qu’on me demande : « Maman, quand tu auras un moment, je pourrais en avoir plus s’il te plait ? » »

Et quand on parle d’égalité en termes d’amour…
En fait, là encore, il n’y a pas égalité, chacun est unique, c’est ça le message !!

On aura donc un message plus fort en remplaçant notre « Je vous aime tous autant » par « Chacun de vous est spécial pour moi. Personne n’a ton sourire, tes idées ! Je suis si contente de t’avoir ! »

Enfin, un dernier exemple, qui me fait tellement penser à ce que dit souvent mon beau-père (sans toujours savoir le mettre en pratique) : « A chacun selon ses besoins ! »

On voit une maman en train d’écouter sa fille pour planifier son anniversaire, et le petit frère qui demande de l’attention, parce que la conversation se prolonge.
La mère, cherchant à consacrer autant de temps à chacun, s’interrompt, et la fille, non seulement se sent mal, mais en veut, bien sûr, à son petit frère !
Les auteures proposent de réagir différemment, en expliquant les besoins au petit frère : « C’est vrai, j’ai déjà passé beaucoup de temps avec ta soeur. C’est que nous sommes en train d’organiser sa fête d’anniversaire ! C’est important, et c’est beaucoup de travail, il faut choisir les invités, les activités, et j’ai vraiment besoin d’être concentrée. Je sais que ce n’est pas facile pour toi. Quand nous aurons terminé, j’aimerais bien que tu me racontes ce que tu as fait pendant ce temps. »
En agissant ainsi, non seulement on répond toujours au besoin de la fille, mais on fait aussi passer le message au petit frère qu’on est présent quand l’un des enfants a besoin de nous !

Le problème intervient bien sûr quand la somme des besoins de chacun dépasse ce qu’on peut offrir… Et avec 4 enfants, c’est une situation qu’on connait. Mais ça fait aussi partie de l’apprentissage de la fratrie…
Théoriquement, et c’est là qu’il est important qu’ils s’entendent bien, ils gagnent en fratrie ce qu’ils perdent en parents…

Alors pour bien savoir ce dont chacun a besoin sans comparer avec l’autre, refusons la comparaison :
« Il a le droit de… , il a fait…
– Ca ne m’interesse pas de parler de ce qu’a fait ton frère, je veux parler de toi ! »

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Eviter les comparaisons.
Ca parait logique… Il n’est pas question de dire « Ta soeur fait ça mieux que toi », ou le contraire, et je pense que j’aurais pu dire que dans notre maison, on ne comparait pas.
Mais je me suis rendue compte que ça pouvait être plus subtil que ça…
Parfois on compare quand on ressent quelque chose de fort :
« Ta soeur est dans la voiture depuis 10 minutes, et tu n’es toujours pas prêt ! »
Ou bien pour encourager à être grand : « Ton frère ne peut pas faire ça parce qu’il est petit, mais toi tu es grand ! »
Essayons de développer la coopération plutôt que la compétition.

C’est vrai, ça ! Comment peut-on expliquer cela :
L’autre jour, on arrive au cours de danse, et je demande à Alice (8 ans) :
« Tu as pensé à tes chaussons ? Et aux livres pour le cours de français ensuite ?
Super ! Dis donc, tu t’es bien organisée, tu as pensé à tout sans que je ne te dise rien ! »
Sa réponse :
« Oscar (13 ans), lui, aurait tout oublié, même si tu le lui avais dit ! »
C’est peut-être vrai… Mais pourquoi a-t-elle besoin de faire cette comparaison ?
A-t-on besoin d’écraser les autres pour se redorer soi-même ?
C’est ce que je voudrais changer…

Alors, en suivant ce que dit le livre, j’ai à présent fait passer le message dans la maison qu’on ne comparait pas. « Oscar est Oscar, Alice est Alice, ça n’a rien à voir ! »

Le mot clef : décrire !
Décrire ce qu’on voit, ce qu’on aime, ce qu’on n’aime pas, ce qui doit être fait.
Rien de ce que fait son frère n’a à voir avec lui.

Notons également que la comparaison peut etre néfaste même quand elle positive : comme les rôles (qu’on a abordés dans le chapitre 6 de Parler pour que les enfants…), elle impose un standard qui peut être difficile à maintenir ! Et puis, elle peut encourager le fait de critiquer l’autre pour garder le « bon » rôle.
Dans le même ordre d’idée, il vaut mieux parfois éviter de trop complimenter un enfant quand l’autre est présent…
On a ce cas dans la maison avec le piano :
Alice a beaucoup, beaucoup de mal à s’y mettre. Est-ce que le fait d’avoir tant entendu que son frère avait décollé l’année dernière et qu’il était doué ne la freine pas encore plus ?

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Il s’agit ici de ne pas brider ce que les enfants ont le droit d’exprimer, d’écouter ce qu’ils ont à dire, même les sentiments négatifs. (Avec cependant interdiction de faire mal)
C’est seulement ainsi que l’enfant se sentira écouté et compris, et c’est seulement lorsqu’il aura été écouté et compris qu’il pourra passer à autre chose, et en particulier laisser entrer les sentiments positifs.

En anglais, le chapitre s’intitule « Not till the bad feelings come out… », et la suite de la phrase, qu’on découvre plus loin dans le chapitre, est « can the good feelings come in ». Je crois que c’est assez vrai.

Je pioche ici l’idée de tenir un journal pour prendre des notes sur les interactions entre les enfants. Je trouve que l’idée est très bonne pour prendre du recul, et pour pouvoir ensuite discuter avec les enfants, pour leur renvoyer un regard extérieur et à froid de ce qui peut avoir été dit. Je commence à le faire, mais j’ai du mal à être régulière, pour l’instant, il me sert surtout de base de reflexion, pas encore d’outil d’analyse.

Je ris au parrallèle fait par les auteurs du livre :
« Imaginez que votre époux(se) vous dise un jour qu’il vous aime tellement, qu’il trouve ça tellement chouette de vous avoir, qu’il a décidé d’avoir une autre épouse…. Ah et puis, il faudra partager vos affaires avec elle, et lui donner vos vêtements qui ne vous vont plus, en prendre soin… »
Ahahah, on comprend mieux comme ça peut être difficile pour les enfants, non ?
Poussons le raisonnement : « En colère, vous vous décidez enfin à parler à votre époux, vous lui dites simplement que vous détestez la nouvelle épouse, il vous répond « Mais non, enfin, ne dis pas des choses comme ça ! Tu l’aimes ! » ou bien « Je n’aime pas t’entendre parler comme ça, je ne veux plus rien entendre de la sorte ! »… »
La métaphore est assez bonne, non ?

On arrive donc aux méthodes et réactions plus efficaces, au moins pour que l’enfant se sente écouté :

1 – Ecouter vraiment, valider ses sentiments en mettant des mots dessus
« Tu n’aimes pas quand.. »
« Ca doit t’énerver »

2- Lui concéder ce qu’il voudrait dans l’imaginaire
Ca, c’est en fait assez facile, simplement en commençant sa réponse par « Tu aimerais… ». C’est une méthode qu’on a déjà vue dans Parler pour que les enfants écoutent…, et qu’on avait mise en pratique avec succès !

3 – Encourager une expression créatrice
Ca peut être le dessin, l’écriture. C’est un bon moyen pour mieux d’évacuer l’émotion trop forte qu’ils ressentent.
J’avais déjà essayé cette technique avec Léon (3 ans), à la suite de la lecture du premier chapitre de Parler pour que les enfants écoutent…, et ça avait très bien marché. Plus récemment, j’ai aussi essayé avec Alice (8 ans) qui ne voulait pas qu’on sorte le soir : « Dessine-moi ta colère »
S’il est difficile pour eux de l’écrire, on peut éventuellement le modeler en dessinant nous mêmes… Je n’ai pas essayé.

4- Ne pas oublier de fixer le cadre de cette expression des sentiments : on ne tape pas, on n’insulte pas, etc..
Chez nous, voici une phrase qui est revenue plusieurs fois par jour après la lecture de ce chapitre :
« la règle, c’est « on ne tape pas, on ne pousse pas », exprime ta colère avec des mots ! »
Je me rends compte en l’écrivant qu’on le dit de moins en moins, ce qui prouve que ça a eu de l’effet ! Cependant, j’ai quand même eu l’anecdote suivante :

Un jour, en sortant de l’école, Léon me dit qu’il a tapé une petite camarade. Je commente :
« Mais pourtant, Léon, tu connais la règle !
– non
– Léon, quelle est la règle ?
– je ne sais pas !
– Léon, je crois que tu sais très bien que la règle c’est « on ne tape pas, on ne pousse pas… »
– mais, m’interrompt-il, j’ai aussi exprimé ma colère avec des mots !! »

C’est difficile de bien mesurer les progrès dans une maison (et on revient à l’idée du journal), mais je crois bien que les choses progressent. Ces derniers temps, j’ai l’impression d’avoir beaucoup dit à Alice de dire à Oscar ce qu’elle ressentait quand elle venait se plaindre auprès de moi, et je crois que ça les aide.

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Si on repense à notre propre enfance, on se rend compte que nous aussi nous disputions…

D’ailleurs, les relations que nous avons eues jeunes avec nos frères et soeurs ont encore un impact sur la personne que nous sommes aujourd’hui. Ne serait-ce que parce qu’elles ont fait partie de notre processus de construction.

Chez nous, c’était terrible.
Je me souviens d’une lettre de mon papi « Fabrice, essaye de passer une journée sans embêter ta soeur ; Coralie, essaye de passer une journée sans pleurer… »
Puis plus tard, quand les voisins devaient intervenir les soirs où mes parents sortaient parce que je hurlais quand mon frère me plaquait au sol…
C’était l’époque où mes parents voulaient changer le badge « touche pas à mon pote » par « touche pas à ta soeur »…
Bref, on se demande comment on s’en est sorti, et d’où vient le fait qu’aujourd’hui on ait de si bonnes relations !! En fait, même quand on se disputait comme ça, on s’adorait.
J’ai aussi plein de super bons souvenirs, de batailles de reshofen, de parties de baby foot, de plus touffu que touffu, de « appelle les potes »…
L’idée de ce livre n’est donc pas de faire en sorte que nos enfants ne se disputent plus, (et peut-être ne seront-ils jamais amis) mais il s’agit au moins de les équiper des compétences et attitudes dont ils ont besoin pour prendre soin de leurs relations.

Et il est certain que l’ambiance à la maison s’en ressentira !

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(Note : cliquer ici pour voir les autres livres de ma bibliothèque)

freres

C’est le troisième livre que je lis de Adele Faber et Elaine Mazlish, et je suis toujours aussi enthousiasmée.

Titre original : Siblings without rivalry

Dans l’introduction, elles expliquent que ce livre est né du fait que lorsqu’elles écrivaient Parler pour que les enfants écoutent…, le chapitre sur les frères et soeurs a rapidement

pris de l’ampleur, tellement que ce n’était pas possible d’en faire un chapitre. Alors, c’est devenu un livre à part entière.
Je ne regrette pas de l’avoir lu !
On retrouve évidemment des principes de Parler pour que les enfants écoutent…, mais c’est vraiment centré sur les relations frères/soeurs, sur la façon dont on peut intervenir dans leur dynamique, commenter fomenter du positif.
Au début, j’étais un peu déroutée par le titre du livre.
Frères et soeurs sans rivalité ? Mais… les disputes entre les enfants ne sont pas forcément une question de rivalité… Il peut tout à fait y avoir une relation difficile sans qu’il y ait de rivalité, non ??
En fait, à la lecture de l’ouvrage, je me suis rendue compte que la rivalité, c’est bien plus insidieux que ce qu’on peut imaginer. Que beaucoup beaucoup des comportements agressifs des enfants entre eux découlent en fait d’une certaine forme de rivalité, et travailler là-dessus permet de rêver à un monde meilleur !

(Et pour ce qui relève plus de compétences relationnelles, je vous conseille Arrête d’embêter ton frère, laisse ta soeur tranquille, d’Elizabeth Crary

Et si vous voulez combiner toutes ces compétences pour transformer l’ambiance, consultez ma formation : « En finir avec les disputes dans la fratrie« )

Table des matières (cliquer sur le lien du chapitre pour accéder aux détails) :

Chapitre 1 : Frères et soeurs de l’enfance à l’âge adulte
Chapitre 2 : Accueillir ce qu’ils ont sur le coeur
Chapitre 3 : La comparaison, une pratique dangereuse
Chapitre 4 : Donner pareil, c’est donner moins
Chapitre 5 : Frères et soeurs dans leurs rôles
Chapitre 6 : Les disputes
Chapitre 7 : Faire la paix avec le passé
(Pas d’entrée pour ce dernier chapitre, qui reprend simplement des idées déjà avancées)