Pourquoi est-ce si difficile d’être parent ?

Être parent… l’une des choses les plus naturelles du monde, n’est-ce pas ? Oui, cela ne devrait pas être difficile d’être parent. Depuis la nuit des temps, tous les animaux ont des bébés, les protègent, les aident à grandir, puis les laissent voler de leurs propres ailes. Pas besoin d’apprendre comment, la nature est bien faite !
Et pourtant… quelques années plus tard, nous nous rendons compte que ce n’est pas aussi simple que ce que nous croyions.
Non seulement il est difficile d’être parent, mais c’est particulièrement difficile d’être parent aujourd’hui.
Pourquoi ? Que s’est-il passé ? Comment se fait-il que nous ne soyons pas aussi compétents que ce que nous le pensions ?
Et quelles sont les difficultés qui s’ajoutent aujourd’hui ? Est-il possible de faire autrement ?

Une évolution que nous n’avions pas anticipée…

Les premiers temps : bébé arrive

Portés par notre instinct, nous aussi, nous sommes devenus parents. Ravis, ravis de cette nouvelle étape, plein de rêves et d’aspirations pour ce petit être qui venait rejoindre notre noyau familial. Les premiers moments ont souvent été plus durs que ce que l’on avait imaginé : les nuits hachées, les pleurs incompréhensibles…

Mais on sait que cela ne dure qu’un temps, alors on s’accroche ! Et bien nous en prend : quel bonheur de voir notre petit être découvrir le monde, apprendre, tout doucement… Nous apprenons à être parent, en même temps qu’il apprend ce qui l’entoure. Un échange, une magie…

Petit homme apprend à marcher

Puis vient le moment où notre enfant apprend à marcher, et nous l’accompagnons ! C’est incroyable, il a fait un pas !! Oui, il a appris, tout seul ou presque, à se mettre debout, à mettre un pied devant l’autre. Cette phase est l’une des plus belles de la vie, je crois, car c’est le moment où nous avons le plus confiance en notre enfant !

Nous savons qu’il va marcher, nous n’en doutons pas. Nous admirons les pas qu’il fait. Certes, il tombe. Mais nous y attachons peu d’importance. Car nous savons que cela fait partie de son apprentissage, et savons qu’il recommencera, encore et encore, et qu’il réussira. Cela ne fait pas l’ombre d’un doute. D’ailleurs, c’est bien ainsi que nous lui communiquons notre admiration. Nous nous réjouissons avec lui des pas qu’il fait, nous l’accueillons dans nos bras au bout de son chemin.

A aucun moment ne nous viendrait l’idée de lui dire : « Mais enfin ! Pourquoi tu tombes ? Je sais bien que tu sais marcher, puisque je t’ai vu faire des pas plusieurs fois ! Alors fais le tout le temps maintenant !! Ça suffit de ne pas vouloir ! ». Non.. cela semblerait sacrément saugrenu, n’est-ce pas ?

Les choses s’accélèrent

Seulement voilà : les difficultés d’être parent arrivent progressivement. Notre enfant sait bien marcher, maintenant, et continue de grandir. Mais il a encore beaucoup de choses à apprendre.

Et, alors qu’il apprend encore, nous avons perdu notre regard bienveillant. Nous oublions que c’est encore un apprentissage. Nous voulons qu’il “marche” sur tous les sujets.
Qu’il se couche tous les soirs sans problème, qu’il se lave les dents, dise bonjour et parle gentiment. Qu’il “gère” ses émotions et n’embête pas son frère.
A chaque faux pas, il est difficile de ne pas lui tomber dessus ! De ne pas lui reprocher sa chute.

Et notre vie se complique

Peu à peu, les sujets d’agacement deviennent quotidiens.

C’est la fin de la journée, les choses n’ont pas forcément été faciles au travail, et nous aspirons simplement à un moment calme et apaisé… Il semble que notre enfant ne conçoive pas les choses sous le même angle.
Tout devient compliqué, et nous ne comprenons pas pourquoi ! La frustration monte, nous avons l’impression qu’il nous cherche !

Voilà qu’à notre tour, nous ne parvenons pas à « gérer » nos émotions, et nous nous mettons à crier pour obtenir ce que nous voulons !!
Nos manières bienveillantes des premiers temps fichent le camp…
Est-ce possible de ne pas nous énerver ?

Bienvenue culpabilité !

Un peu plus tard, notre enfant couché, notre agacement retombé, nous repensons au parent que nous avons été, celui que nous aimerions être (surtout avec tout ce que nous lisons sur le sujet, qui transforme parfois le parent bienveillant en parent parfait)… et la culpabilité pointe son nez. Ce n’était clairement pas le parent que nous avons envie d’être que nous avons vu ce soir.

Cette culpabilité, c’est un vrai sujet d’actualité. Combien de fois ai-je lu que la parentalité positive créait un sentiment de culpabilité chez les parents ? Oui, être parent aujourd’hui, c’est d’autant plus difficile que les injonctions sont nombreuses… Je vous en reparle un peu plus loin !

Bien sûr, il peut tous nous arriver d’avoir des jours plus difficiles que d’autres ! Une charge émotionnelle qui nous pèse. Est-ce vraiment à notre enfant de payer ?
Non bien sûr, mais il semble que ce parent dont on ne veut pas, pointe son nez plus souvent que prévu…

Que s’est-il passé, bon sang ? A quel moment avons-nous commencé à déraper ?

Difficulté d’être parent : quand et comment avons-nous perdu notre regard bienveillant ?

Cela s’est passé sans que nous ne nous en rendions compte, simplement parce que nous ne l’avons pas choisi.

Nous ne sommes évidemment pas levés un matin en nous disant : « Bon, maintenant, quand il ne sera pas d’accord pour faire ce que je lui demande, je lui crierai dessus. » Evidemment pas !

Alors… comment est-ce arrivé ?

Notre approche de la relation parent/enfant

En fait, je crois que ce n’est vraiment pas de notre faute. Au début de cet article, nous parlions du fait que devenir parent était la chose la plus naturelle au monde.

Oui, nous avons vu nos propres parents agir, nous avons vu nos oncles et tantes, les parents de nos amis, puis nos amis eux-mêmes. Des occasions d’observer des relations adultes/enfants, nous en avons tous les jours ! Rien de nouveau sous le soleil, suffit de suivre les flèches.

Comme nos enfants aujourd’hui, nous avons appris de ce que nous voyions. Et que nous voyons encore.

Il s’agit, le plus souvent, d’une éducation autoritaire, mettant en pratique les idées suivantes :

  • un adulte est supérieur à un enfant
  • lorsqu’un adulte dit quelque chose, l’enfant doit obéir
  • si l’enfant exprime son désaccord, il est insolent
  • l’enfant ne doit pas déranger l’adulte
  • s’il fait quelque chose qu’il ne doit pas faire, il sera puni
  • si je ne contrôle pas mon enfant, je suis un mauvais parent
  • c’est « pour leur bien »
  • ….

Notre regard bienveillant est donc parti naturellement… parce que nous ne l’avions jamais vraiment eu : il n’est accordé qu’aux tout petits. Après, la pensée commune, c’est “Tu es grand maintenant. Tu as l’âge de comprendre”. Et dès que l’enfant comprend, il doit obéir. Ou le parent doit le faire obéir. Voilà l’idée.

Nos neurones ont créé les connexions adaptées

Eh ben oui ! Au fur et à mesure que nous avons été témoins, en grandissant, de tous les comportements en accord avec les croyances listées ci-dessus, nous avons intégré les mêmes principes.

Dans notre cerveau, les connexions se sont créées pour faire correspondre nos propres comportements à ceux que nous observions. D’où nos difficultés à voir les choses autrement.

Aujourd’hui, nous aimerions nous comporter différemment, utiliser des méthodes alternatives d' »autorité positive », mais nous sommes pris au piège :

Pris au piège de la reproduction du schéma reçu ! 

Le voilà notre problème central. Celui qui est à la source de tout le reste. Notre société dans son ensemble reste dans le schéma. Et le reproduit.

Lorsque l’on veut en sortir, lorsque l’on cherche à éduquer nos enfants selon un autre modèle, selon un schéma plus bienveillant, il se passe alors deux choses :

1- nous nageons à contre-courant, ce qui est épuisant

2- nous luttons contre notre propre cerveau, en sortant de notre zone de confort, celle que nous connaissons le mieux.

Comprenez-vous mieux pourquoi c’est si difficile ?

Difficulté d’être parent : Pourquoi est-ce particulièrement criant pour le parent d’aujourd’hui ?

Les connaissances du 21è siècle

Je suppose que chaque nouvelle génération se pose ses questions. Que nous avons tous tendance à vouloir trouver nos méthodes. Nos parents ont déjà voulu briser les codes : ils ont connu mai 68, ils ont cherché leur voie.

A leur époque, des initiatives d’éducation différente fleurissent. C’est l’époque de Libres enfants de Summerhill , mais cela reste marginal, un peu hippie…

Aujourd’hui, un nouveau paramètre est à prendre en compte : celui de la science.

Les neurosciences affectives ont fait leur entrée, et viennent appuyer les théories selon lesquelles un enfant entouré de bienveillance va mieux se développer.

Des gens “sérieux” prennent alors le relais des non violents des années 70. La recherche d’harmonie n’est plus un phénomène marginal. On peut désormais l’affirmer, sans aucun doute possible : les violences ordinaires sont nocives. La punition est violente.

Les courants éducatifs et pédagogiques positifs et bienveillants se développent : Montessori, Discipline Positive, Faber et Mazlish. Et je ne parle pas seulement éducation, moi qui m’inspire au quotidien des principes de la communication non violente !

Il y va donc de notre responsabilité collective de faire évoluer les choses, de modifier nos pratiques éducatives, et de faire enfin entrer la bienveillance dans notre quotidien.

Le message est désormais transmis par des personnalités en vue. En France, on peut citer Catherine Gueguen, Céline Alvarez, Boris Cyrulnik, Isabelle Filliozat… moi ! (euh… je me rajoute un peu trop vite peut-être ?)

L’initiative du gouvernement de créer la commission des 1000 jours est bien le signe de cette prise de conscience réelle et nécessaire.

Et le rapport de la commission est clair :

[…] les violences éducatives ordinaires, engendrent non seulement stress et peur, elles peuvent aussi affecter négativement le développement de lenfant, et donc directement sa faculté dapprendre.

Tout nous encourage donc à être des parents bienveillants.

Plus de retour en arrière possible pour le parent d’aujourd’hui

Voilà. Le mal est fait : nous avons pris conscience de ce qu’il se passait. Plus possible de nous mettre des œillères. Il va falloir tenir compte de ces informations, et évoluer.

Exactement comme pour la protection de l’environnement : on en peut plus dire qu’on ne savait pas.

On sait que pour aider nos enfants à être des enfants heureux, et même des adultes heureux, il s’agit de faire en sorte que l’éducation de l’enfant soit positive et bienveillante.

Mais on en revient alors à ce que l’on disait plus haut : c’est très difficile !

Difficile à cause de ces fichues connexions neuronales que nous avons déjà faites en grandissant… Bon sang, heureusement que le cerveau est encore plastique !

Oui, nous avons besoin de nous transfomer un peu en coach parental, pour montrer d’autres manières de faire à nos enfants. Sortir de notre zone de confort et chercher plus loin.

D’un certain côté, c’est quand même sacrément chouette, tout ça ! C’est même carrément enthousiasmant !!

Plus on lit sur l’éducation positive, et plus on se met à croire à ce modèle inspirant, bienveillant… on croit enfin qu’un monde meilleur est possible… en commençant par l’éducation.

Mais on est un peu coincé : coincé entre ces aspirations, et les manières de faire que l’on apprises, et dont on est encore témoin au quotidien…

Que faire alors, pour être parent aujourd’hui ?

Tout commence par cette prise de conscience. Celle que, j’espère, vous aviez déjà, ou vous venez d’avoir. Celle qui vous permet de comprendre d’où vient notre posture parentale, et pourquoi il est si difficile d’en sortir.

Un choix, d’abord

Une fois qu’on en arrive là, on peut enfin prendre une vraie décision. Je dis une vraie décision, parce que ce n’est plus une attitude qui découle de ce que nous avons reçu, ou du fait que l’on suive ce qui est en vigueur autour de nous. A ce stade, nous avons compris ce qui se jouait. Nous avons mis des mots sur l’origine du problème. Il nous reste à prendre notre responsabilité et à faire un choix.

Choix 1 : la liberté complète pour nos enfants

On peut décider d’agir de manière totalement opposée.  D’arrêter de subir les schémas, de ne plus priver les enfants de leur droit à l’expression, de les laisser décider de ce qu’ils veulent, et de ne plus chercher à leur imposer ce que nous voulons, en aucune façon. Qu’ils grandissent sans contrainte aucune.

Ce n’est pas mon choix.
Parce que nous vivons en société, parce que la liberté de l’un s’arrête là où commence celle de l’autre. Je veux aider mes enfants à exercer une certaine liberté, tout en tenant compte de l’autre.
Ma manière d’éduquer, de façon bienveillante, n’est pas du laxisme. Je m’attache aussi à poser des limites.

Choix 2 : le statut quo

On peut décider de rester dans la norme. De se conformer aux règles de la société.
Parce qu’après tout, on ne va pas changer tout le monde, et nos enfants vont se heurter à ce monde-là.
C’est une possibilité.

On peut éduquer nos enfants comme on l’a vu faire, comme l’environnement nous y pousse encore insidieusement, sans se poser plus de question.

C’est probablement le plus simple, en tout cas pour notre cerveau qui n’aime pas qu’on remette en cause ses croyances.
Ça posera des problèmes entre nous à l’adolescence, lorsque notre enfant refusera cette dynamique, mais cela nous paraitra normal, comme aux autres, qui luttent avec leurs enfants.

Cependant, les mots ont parfois leur importance : j’aime ceux de « parentalité consciente », qui me poussent à adopter une manière d’éduquer qui vise à élever mes enfants, dans tous les sens du terme. Et je suis persuadée que c’est également votre cas, vous qui lisez ces mots.
Ne laissez pas le chemin vous décourager ; vous en êtes capables, tout comme moi !

Choix 3 : participer à changer le monde

Ou bien, on peut décider que si, on veut changer le monde !
Que l’on aspire à autre chose, pour nous, pour nos enfants, et pour la société dans son ensemble. Que l’on va se donner du mal pour ne pas reproduire le schéma reçu, sans pour autant lâcher prise.

C’est le choix que j’ai fait.

D’abord, parce que je crois très fort au fait que c’est ce qu’il y a de mieux pour mes enfants. Que cela les aidera à développer leur autonomie, leur responsabilité, leur motivation et leur confiance en eux.

Ensuite, parce que je crois que c’est ce qu’il y a de mieux pour moi.

Parce que je vois comment la relation que je crée avec mes enfants me permet d’éviter d’entrer bêtement dans des luttes de pouvoir dont personne ne sort gagnant. Parce que j’aspire à une ambiance plus posée, plus sereine. Parce que je ne veux pas être contre mes enfants, mais avec eux !

Parce que je sais que parents et enfants peuvent se retrouver, faire équipe, dans un cadre bienviellant.

Enfin, parce que je crois en un monde meilleur. Parce que j’aspire à vivre dans une société dans laquelle chacun fait attention à l’autre, dans laquelle chacun écoute l’autre, sans l’agresser, sans le rabaisser.
Un monde qui donne de la place à l’empathie.

Et que la seule manière d’avancer vers ce monde-là, c’est que chacun d’entre nous offre un autre modèle à nos enfants.

Et le mettre en place

Si vous avez choisi l’une des deux premières options, il y a de fortes chances que vous ne soyez plus en train de me lire.

Si, en revanche, vous choisissez, comme moi, la 3è voie, vous devez probablement vous demander comment la mettre en place !

J’ai deux bonnes nouvelles pour vous :

1- vous prenez cette décision au bon moment ! Car nous sommes de plus en plus nombreux à suivre cette voie-là. Les ressources ne manquent donc pas.

2- notre cerveau est plastique. Ce qui signifie que ce que nous choisissons de faire, et la répétition de ces choix, vont avoir un effet sur nos connexions. Nous pouvons réellement changer. Apprendre autre chose à notre cerveau !

De mon côté, j’ai beaucoup changé. Il faut dire que j’ai passé beaucoup de temps à en consulter, des ressources, pour dépasser les difficultés d’être parent ! Cela m’a énormément aidée à évoluer. Mais je sais que tout le monde n’a pas autant de temps à y consacrer que ce que j’ai fait. Or, je vous l’ai dit, je rêve que le modèle change, partout ! J’ai donc à cœur de vous y aider, chacun d’entre vous.

Voilà pourquoi, afin de faciliter votre cheminement, j’ai conçu une formation, que j’ai appelée POINT DE RENCONTRE. Parce que POINT DE RENCONTRE vous aidera à avancer vers le point de rencontre de VOTRE famille !

Oh, ce n’est pas une baguette magique. Vous l’avez compris, rompre les schémas est une vraie démarche.
C’est pourquoi le cheminement que je vous propose va durer une année.
1 année pour peu à peu modifier notre manière de penser, d’appréhender la relation, d’écouter notre enfant.

Je vous assure, ça passe vite.
Et au bout d’un an, vous ne serez plus la même personne.
Si vous ne faites rien en revanche… on se reparle dans un an..

Alors, ça vous tente ??

Dans mon prochain article, je vous parlerai justement de comment devenir un parent positif. Restez à l’écoute !

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4 réponses
  1. Constance
    Constance dit :

    Mère de5 enfants, on ne naît pas parents on le devient et ce que l’ on applique avec un enfant ne va pas forcément convenir et fonctionner avec l’autre: voici une des raisons pour lesquelles l’éducation n’est pas si simple !
    Prendre conscience que chacun est différent : je ne peux donner la même chose à chacun puisque chacun des enfants a des besoins différents ! Je vais donc adapter et répondre au mieux de ce je peux aux besoins de chacun. C’est un équilibre entre leurs besoins et les nôtres mais attention à rester sur l’autoroute parentale ni machmallow(tout laisser faire) ni autoritariste(trop interdire : les enfants détournent et font alors ds votre dos!! Mieux vaut leur donner le droit de se tromper )
    2 points essentiels :
    – savez vous la différence entre faute et erreur !
    Faute : agir dans l’intention de faire mal à l’autre.
    – erreur : agir sans l’intention volontaire de faire mal à l’autre.
    Ainsi nous faisons une erreur d’orthographe et non une faute!!! Merci aux institutrices de rectifier leurs annotations !

    D’autre part il ne s’agit pas de punir quelqu’un mais de le SANCTIONNER.
    en effet la différence est cruciale !
    Si vous dites » tu a volé mais cela ne te ressemble pas , je ne cautionne pas ce comportement et te demande de réajuster ton comportement .
    Voyons ensemble comment tu pourrais réparer ton erreur.Que proposes tu car je sais comme toi que tu en es capable.
    Et ensemble trouver comment réparer SANS le CULPABILISER et ainsi LUI PERMETTRE de RÉINTÉGRER LE GROUPE , LA FAMILLE….
    Si vous lui dites à contrarié  » tu es un voleur  » évidemment il va s’identifier à ce que vous dites de sa personne !
    son ACTE est condamnable PAS SA PERSONNE car tout le monde est capable et a les ressources en SOI.
    ON NE PUNIT PAS ON SANCTIONNE UN ACTE EN PROPORTION AVEC LE DEGRES D’ERREUR.

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    • Coralie
      Coralie dit :

      Merci de cet apport. En effet, on ne nait pas parent, on le devient. Et j’ai également appris que, justement, on pouvait apprendre aussi ! L’approche que vous proposez, l’énorme différence entre condamner un acte et non une personne, est au coeur de l’éducation bienveillante. Cela demande souvent de changer les réflexes que nous avons acquis en observant ce qu’il se passait autour de nous… Tout est là !

      Répondre
  2. Madeleine
    Madeleine dit :

    Bonjour, merci pour cet article que je trouve très juste. J’ai retrouvé peu ou prou le chemin vécu avec l’arrivée de mes enfants.
    Très intéressante l’idée de perte du regard bienveillant. C’est une très bonne piste d’amélioration pour moi.
    Merci pour ce partage
    Bonne journée

    Répondre
    • Coralie
      Coralie dit :

      Avec plaisir Madeleine ! Certaines images nous parlent plus, ou arrivent au bon moment. J’espère que cette notion de regard bienveillant vous aidera.

      Répondre

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