Archive d’étiquettes pour : punition

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parents-epanouis
C’est le 2ème livre que je lis de Adèle Faber et Elaine Mazlish, en fait le 1er qu’elles ont écrit, reprenant les principes de la personne qui les a formées : le Dr Ginott.
Titre original : Liberated parents, liberated children – your guide to a happier family

C’est très interessant comme lecture complémentaire à Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent.

Là où ce dernier était très structuré, avec des listes de points à retenir par chapitre, celui-ci a plus la forme d’un récit. Le récit de l’apprentissage des auteurs, celui qui les a fait devenir ce qu’elles sont.

Avant d’écrire des livres et d’animer des ateliers, elles ont elles-même suivi des ateliers, lutté pour être de meilleures mères, réfléchi sur les conseils qu’elles recevaient.
C’est pour moi une autre méthode d’apprentissage également : il n’est pas aussi aisé de faire des résumés chapitre par chapitre, l’ambiance générale du livre fait passer des messages, qui pénètrent peu à peu…

(Note : pour un comparatif de ces deux livres et plus de détails sur les raisons de commencer par l’un plutôt que par l’autre, je vous encourage à aller en lire le comparatif chez mon amie Gwen de Petit bout par petit bout)

Je vais quand même essayer de faire de mon mieux.

Note : Il y a évidemment certains chapitres dont les principes reviennent dans Parler pour que les enfants écoutent…, de sorte que même s’il y a plus d’exemples donnés dans ce livre, je me sers parfois de renvois directs à des chapitres déjà détaillés lors de mes notes précédentes.

Table des matières :
1- Au commencement étaient les mots

LES ENFANTS SONT DES PERSONNES

2- Leurs sentiments sont bien réels

3- Les variations dans l’écoute des sentiments

4- Quand un enfant se fait confiance

5- Lâcher prise : dialogue sur l’autonomie

6- « Bien », ce n’est pas assez bien : une nouvelle façon de complimenter

7- Les rôles qu’on leur fait jouer

8- N’essayez pas de les faire changer d’idée : changez l’humeur

LES PARENTS SONT DES PERSONNES

9- Nos sentiments sont bien réels

10- Une protection pour moi, pour eux, pour chacun d’entre nous

11- La culpabilité et la souffrance

12- La colère

13- Un nouveau portrait pour un père et une mère

Alors là, on touche à un sujet sensible, un sujet sur lequel Nico et moi ne sommes pas encore bien en ligne.

A force de lire des choses, j’ai évolué. Je comprends beaucoup mieux aujourd’hui ce que me disait mon amie Patricia, quand elle faisait la différence entre une punition et une conséquence.
Une conséquence, ça a rapport avec l’agissement qu’on cherche à corriger. La punition non.
Exemples :
« Tu ne peux pas toucher à mon ordi parce que tu n’es pas rentré à l’heure », c’est une punition.
« Tu ne peux pas toucher à mon ordi parce que la dernière fois tu ne l’as pas éteint, alors que tu sais qu’il y a ici des sautes de courant », c’est une conséquence.
Le problème, évidemment, c’est qu’il n’y a pas toujours des conséquences pour chaque situation. C’est pour ça qu’on est facilement tenté d’évoluer vers la punition.
Mais je n’y crois plus, moi, à la punition.

Le livre spécifique sur les adolescents explique vraiment bien les raisons pour éviter les punitions, et c’est donc l’article que j’écrirai sur ce livre-là qu’il faudra lire pour bien le comprendre, quand je l’aurai écrit… (Note plus tard : l’article en question est écrit, il est ici).

Alors, comment éviter la punition ?
D’abord, c’est évident, il faut anticiper les problèmes.
C’est à dire, essayer de faire en sorte que les problèmes ne se posent pas, de sorte qu’on n’ait pas à se poser la question d’une punition ou pas. Aah… facile à dire ?
C’est vrai, mais c’est bien toute l’idée de la mise en place de nouveaux modes de fonctionnement et de communication. Les méthodes proposées dans le chapitre précedent sur la coopération sont déjà un très bon point de départ.

Malgré ça, on peut toujours arriver à un point de blocage. Alors dans ce cas là, comment peut-on réagir autrement qu’en punissant?

Voilà ce qui est proposé ici :

1. Exprimer fortement sa désapprobation
(mais en se retenant de l’usage d’une quelconque étiquette générale…)
« Je ne supporte pas de voir un enfant en taper un autre ! »

2. Indiquer ce qu’on attend de l’enfant
« Quand je te prête mes outils, j’attends de toi que tu les remettes dans ma trousse à outils. »

3. Lui montrer comment bien faire

4. Donner un choix
« Tu peux jouer au ballon dehors, ou jouer à autre chose à l’intérieur. »

5. Passer à l’action
en le laissant subir les conséquences de ses actes
« Je vois que tu as choisi de rester à l’intérieur » – en enlevant le ballon


Ainsi, on a eu un problème avec Oscar, qui laissait trainer son ordi par terre.
Voilà un exemple où le changement de présentation dans la communication est assez clair :
Au lieu de dire « Si tu laisses encore ton ordi par terre, je le supprime », on peut dire: « Tu as le choix : soit tu prends soin de ton ordinateur, en particulier en ne le laissant pas par terre, soit tu décides de ne pas t’en servir. »
C’est exactement la même démarche, mais le message est clair sur le fait que c’est lui qui est acteur, il ne fait pas que subir…

Malgrè tout cela, on peut encore se retrouver dans une situation où un problème se répète. Alors, on peut ouvrir la discussion pour passer à une vraie méthode de résolution du problème en étapes :
1- parler d’abord des sentiments et besoins de l’enfant
2- parler ensute des sentiments de l’adulte
3- chercher ensemble des solutions, en notant toutes les idées, sans jugement
4- relire et décider ensemble des solutions à retenir
5- passer à l’action
Ces étapes sont particulièrement adaptées à des enfants plus grands (voir chapitre 4 de Parler aux ados…), mais fonctionnent également avec des petits, comme en témoigne cet exemple-là.
Effet secondaire de cette méthode de résolution de problèmes : une fois que l’enfant est habitué à cette méthode, c’est une démarche qui fait sens pour lui, également dans ses relations avec les autres (ses frères et soeurs par exemple).

Pour retrouver l’article du livre

parler

(Note : cliquer ici pour voir les autres livres de ma bibliothèque)

parlerVoici le premier livre que je lis de Adèle Faber et Elaine Mazlish.how-to

En version originale : How to talk so kids will listen and listen so kids will talk

Ce n’est pas le premier qu’elles ont écrit, mais le plus célèbre.

Notre dernière année au Mexique (2013/2014), je faisais partie d’un club de lecture de parents, organisé par la psychologue de l’école, qui chaque mois nous conseillait un livre d’éducation.
Nous nous retrouvions ensuite pour en discuter.
C’était très intéressant, à ceci près qu’un livre par mois, c’était trop pour avoir le temps d’intégrer les concepts et les mettre en pratique !

De mon côté, j’ai raté la session de janvier, pour cause d’accouchement le 31 décembre…
Bien m’en a pris, parce que la session portait sur le livre qui a le plus plu au groupe !
Réflexion surprenante ? Non : je l’ai quand même acheté, et je savais que j’allais avoir plus de temps pour bien le lire…

Et effectivement, un changement de pays plus loin, début 2015, je me suis mise à lire Cómo hablar…

J’y ai consacré plusieurs mois, et y ai appris plein de choses !!

Mon goût pour les livres sur l’éducation était né avant, mais c’est vraiment à la lecture de celui-ci qu’il s’est affirmé !

Table des matières :
Chapitre 1 : Aider les enfants aux prises avec leurs sentiments
Chapitre 2 : Susciter la coopération
Chapitre 3 : Remplacer la punition
Chapitre 4 : Encourager l’autonomie
Chapitre 5 : Utiliser les compliments
Chapitre 6 : Aider les enfants à se dégager des rôles qui les empêchent de s’épanouir (ou comment décoller les étiquettes)
Chapitre 7 : Réunir toutes ces connaissances

(Pas de lien vers le chapitre 7, qui est bref et ne nécessite pas plus de prise de notes.)

Si le livre vous intéresse :

parler