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Dans cet épisode, j’explore une question que beaucoup de parents se posent sans toujours oser la formuler : a-t-on le droit Dans cet épisode, je reviens sur un outil très répandu à l’école : les échelles de comportement, ces systèmes qui affichent publiquement si un enfant est « dans le vert », « dans l’orange » ou « dans le rouge ».

Beaucoup de parents sentent confusément que quelque chose cloche… sans toujours savoir quoi. Ici, j’explique pourquoi ces dispositifs me posent problème, autant du point de vue du développement de l’enfant que de la relation éducative.

Au programme :

  • Ce que ces outils cherchent à faire… et pourquoi ils n’y arrivent pas vraiment.
  • Les effets souvent invisibles : honte, comparaison, perte de confiance.
  • Comment un enfant apprend réellement à ajuster son comportement.
  • Ce que l’on peut transmettre à nos enfants pour les aider à comprendre ces systèmes… sans les laisser se définir à travers eux.

Un épisode pour prendre du recul, remettre du sens et redonner à nos enfants un cadre qui les aide vraiment à grandir.

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Dans cet épisode, j’explore une question que beaucoup de parents se posent sans toujours oser la formuler : a-t-on le droit d’exprimer à son enfant que l’on n’est pas d’accord avec ce que propose l’enseignant.e ?

Je pars de l’histoire d’une maman que j’accompagne, persuadée qu’elle ne doit jamais « critiquer la maîtresse ». Pourtant, rester silencieux peut parfois envoyer à l’enfant un message implicite qui ne correspond pas vraiment à nos valeurs.

Alors, comment faire ?

Ici, je vous propose une approche nuancée :

  • Réaffirmer vos valeurs sans dénigrer la personne.
  • Donner du recul à votre enfant, l’aider à développer son sens critique.
  • Comprendre les intentions et les bonnes raisons de l’enseignant.e.
  • Trouver une façon de dialoguer qui respecte chacun et renforce la confiance.

Parce qu’on peut accompagner son enfant à penser par lui-même, tout en maintenant une relation apaisée avec l’école.

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Apprendre à écouter son enfant, c’est à la fois la base et l’un des plus grands défis de la parentalité consciente.

Nous pensons tous savoir écouter. Après tout, nous le faisons chaque jour : nous entendons, nous répondons, nous conseillons…
Et pourtant, c’est peut-être contre-intuitif, mais écouter vraiment, c’est tout autre chose.

Votre enfant pleure, se ferme, boude… ou explose.
Et vous, vous cherchez à comprendre, à apaiser, à aider.
Mais plus vous parlez, plus la distance semble se creuser.

Et si, avant de chercher à raisonner ou à résoudre, nous apprenions simplement à écouter ?

C’est l’écoute de l’enfant qui permet de valider les émotions, de nourrir le lien et de l’aider à retrouver son équilibre intérieur.

Grâce à cet article et à la fiche qui l’accompagne, nous allons éclairer et rendre plus concret cet art subtil qu’est l’écoute véritable.

Note : cet article a été écrit par Emilie

Le pourquoi : pas de validation des émotions sans écoute de l’enfant

En parentalité positive, on parle souvent de valider les émotions de l’enfant.
Mais que signifie vraiment cette expression que l’on retrouve partout ?
Valider, c’est accueillir ce que vit l’enfant sans chercher à le nier, à le minimiser ni à le changer.

Cela peut paraître simple — dire “je vois que tu es triste” ou “est-ce que tu es en colère parce que…” —, mais dans la pratique, c’est un vrai changement de posture.
Car valider, c’est reconnaître la réalité intérieure de l’autre, même quand elle nous dérange ou nous échappe.
C’est lui dire, en filigrane : “Quoi que ce soit, ce que tu ressens a de la valeur.”

Quand un enfant se sent entendu et compris, il n’a plus besoin de crier, de bouder ou de se fermer pour être reconnu.
Son réservoir affectif se remplit, et son système émotionnel peut s’apaiser, parce qu’il sent qu’il n’est plus seul avec ce qu’il vit.

Et c’est là que l’écoute de l’enfant entre en jeu.
On ne peut pas valider ce qu’on n’a pas écouté.

La validation des émotions naît de l’écoute véritable – celle qui ne juge pas, qui ne cherche pas à réparer, mais simplement à être présent.e à ce qui se passe.

Écouter, c’est offrir à l’enfant un miroir dans lequel il peut se voir et se comprendre.
C’est la première étape d’une communication centrée sur la connexion, celle qui construit la confiance, la sécurité intérieure et le lien.

Le comment : les différents types d’écoute de l’enfant

Être convaincu qu’écouter son enfant est essentiel, c’est une chose.
Mais écouter vraiment, c’en est une autre.
Entre la fatigue, les émotions et le rythme du quotidien, notre capacité d’écoute est souvent mise à l’épreuve.

Il existe plusieurs façons d’écouter, que l’on peut ajuster selon la situation et nos ressources du moment.

L’écoute passive ou silencieuse

C’est la plus simple… en apparence.
Elle consiste à être là, pleinement présent·e, sans interrompre ni commenter.
Un regard attentif, un léger hochement de tête, un hum suffisent parfois à dire : « Je t’écoute. »
Ces petits signes montrent à l’enfant qu’il peut poursuivre, qu’il a toute notre attention.

Et pourtant, c’est souvent la plus difficile.
Avez-vous déjà remarqué ce réflexe de vouloir conseiller, rassurer, corriger ?
Thomas Gordon parlait de ces « obstacles à la communication » : chercher des solutions trop vite, juger, interroger, moraliser…
Mais quand nous résistons à ces élans et que nous restons simplement présents, quelque chose change.
L’enfant sent qu’il peut déposer ce qu’il vit tel qu’il est.

L’écoute active

Ici, on pratique la reformulation miroir.
Il s’agit de redire, presque mot pour mot, ce que l’enfant vient d’exprimer — sans y ajouter notre interprétation.
Cette reformulation lui permet de s’entendre et de clarifier sa propre pensée.

Par exemple, si l’enfant dit : « C’est nul, j’ai tout raté mon dessin ! », on peut simplement répondre :
« Tu trouves que ton dessin est nul ? »

Ce miroir bienveillant lui permet d’explorer ce qu’il ressent, sans se sentir jugé ni corrigé.

D’autres micro-techniques d’écoute active montrent que nous recevons ce qu’il vit et l’aident à poursuivre :

 Une seule parole relance peut suffire :
« – J’en peux plus !  
Vraiment ? »
On peut nommer le sentiment sans interpréter la cause :
« Tu avais l’air furieux. » / « Je te vois triste. »
Ou encore accorder dans l’imaginaire pour reconnaître l’élan :
« Oui, ce serait génial d’avoir du chocolat à tous les repas ! »

Ces petits gestes d’écoute ouvrent un espace où l’enfant peut continuer à parler, se comprendre… et souvent, le simple fait d’être entendu suffit à apaiser.

L’écoute empathique

C’est l’écoute au sens de la communication non violente : aller au-delà des mots pour toucher les émotions et les besoins sous-jacents.
On ne répète plus seulement les mots, on écoute aussi ce qui se dit entre les lignes.

Premier niveau (“débutant”) : on propose une hypothèse sur ce que vit l’enfant.
→ « Tu te sens triste parce que tu aurais eu besoin que ce soit juste ? »
On reste dans la proposition, jamais dans l’affirmation.

Deuxième niveau (“approfondi”) : on peut, avec le temps, percevoir les différentes parts de l’enfant — celles qui se sentent blessées, frustrées ou impuissantes.

Cette écoute aide à mettre de la clarté là où tout semblait confus.

Chaque forme d’écoute peut devenir un pas vers plus de connexion.
Ce qui compte, c’est notre intention de comprendre plutôt que de résoudre ou juste répondre.

👉🏻 Pour avancer en famille sur ce type d’écoute, procurez-vous nos cartes sentiments et besoins et leurs activités.

Ce que l’écoute de l’enfant nous apprend sur nous-mêmes

Chaque fois que nous essayons d’écouter vraiment l’enfant, quelque chose se joue aussi en nous. Nos élans de réagir, de corriger, de conseiller nous renseignent sur nos propres émotions, sur ce que la situation vient toucher.

En écoutant l’autre, nous apprenons aussi à nous écouter nous-mêmes : à repérer nos besoins de repos, de reconnaissance, de partage…

L’écoute n’est pas une technique parfaite, mais une pratique vivante : par une qualité de présence, elle nous relie à l’autre tout en nous révélant à nous-mêmes.

Quand on n’a pas la disponibilité d’écouter son enfant

Il y a des moments où nous n’avons tout simplement pas l’espace intérieur pour écouter son enfant.
Notre réservoir émotionnel est vide, notre attention ailleurs.

Dans ces moments-là, plutôt que de forcer une écoute partielle, nous pouvons simplement reconnaître notre limite :

« Là, je ne me sens pas disponible, mais je veux t’écouter tout à l’heure. »
Ou encore :
« Ce que tu dis est important pour moi, je veux pouvoir t’entendre / être là pour toi, avec toute mon attention. »

Ce type de réponse protège la relation : il reconnaît le besoin de l’enfant et celui du parent. Cette authenticité montre que nous prenons soin du lien et que nous voulons être réellement présents, pas juste faire semblant d’écouter.

Quand nous ne sommes pas d’accord

Écouter son enfant ne veut pas dire être d’accord. On peut reconnaître la perception de l’enfant tout en gardant un autre point de vue. 

Puis, dans un second temps, après l’avoir écouté et s’il est prêt : « J’aimerais t’expliquer pourquoi je dis non parfois. Est-ce que tu veux m’écouter maintenant ? »

Ces moments montrent que le désaccord peut devenir un espace d’écoute réciproque.
On n’a pas besoin d’être d’accord pour se comprendre.

Accueillir avant de chercher une solution

Notre réflexe de parent, c’est souvent de vouloir aider, expliquer, réparer. C’est un élan du cœur, pour éviter à l’enfant de souffrir, mais parfois, il arrive trop tôt.

Avant de trouver une solution, l’enfant a besoin d’être entendu.
Quand il dit : « Personne ne veut jouer avec moi. », notre envie serait de répondre : « Tu n’as qu’à demander à Léa ! »

Pourtant, la vraie réponse, c’est d’abord : « Tu te sens triste ? Tu aurais aimé qu’on t’invite ? » Dans ce simple reflet, il se sent reconnu, et cela apaise.

Parfois, une recherche de solution viendra dans un second temps, quand l’enfant aura retrouvé son calme et sa clarté. Mais dans d’autres cas, il n’y aura pas de solution à donner — et c’est bien ainsi.

Certaines situations ne se résolvent pas : le principe de réalité s’impose. On doit aller à l’école même quand on n’en a pas envie ; on ne peut pas toujours changer ce qui est. Dans ces moments-là, l’écoute agit comme un baume : elle régule les émotions et aide à accepter la réalité. On pourra toujours passer aux explications plus tard.

Et puis, posons-nous la question : est-il bon de vouloir gommer tout inconfort à notre enfant ? Le protéger de toute frustration, est-ce vraiment le préparer à la vie ?

Le but de l’écoute de son enfant , justement, est de lui apprendre peu à peu à accueillir ce qu’il ressent sans s’y noyer pour retrouver son pouvoir d’agir. Et c’est sans doute l’un des plus beaux cadeaux qu’on puisse lui faire.

Et si on se « trompe » ?

Parfois, nous n’y arriverons pas. Les réflexes reviendront. Et c’est normal.
Nous couperons, nous réagirons trop vite, nous essaierons de solutionner.

Ces moments ne sont pas des échecs, mais des signaux : ils nous montrent que nous sommes fatigués, stressés, ou simplement humains.

Apprendre à écouter, c’est aussi accepter de ne pas toujours y parvenir.
L’important c’est de revenir à la relation et à l’authenticité dès que possible. Et c’est toujours possible.

Dire à son enfant « Je t’ai coupé, j’aimerais t’écouter mieux » ou « Je crois que je ne t’ai pas bien compris tout à l’heure »,
c’est de l’écoute.

Une écoute qui apprend à l’enfant que la relation se répare, et que l’erreur fait partie de la vie.

Utiliser la fiche-écoute

Comprendre ce qui se joue, c’est déjà un premier pas fondamental.

Cependant, entre comprendre et vivre vraiment l’écoute, il y a parfois un écart : celui du quotidien, des émotions, de notre bagage familial et culturel.

C’est précisément pour soutenir ce passage de la théorie à la pratique que cette fiche a été conçue.

Elle rassemble les repères essentiels et quelques formulations simples pour vous accompagner dans vos moments d’échange avec vos enfants.

👉🏻 Cliquez ici pour télécharger votre fiche offerte

Voici quelques pistes pour en faire un véritable soutien au quotidien :

  • Lisez-la régulièrement, pour garder les notions fraîches et nourrir votre posture d’écoute.
  • Surlignez ou entourez les phrases qui résonnent le plus avec vous.
  • Notez vos propres mots : ceux qui sonnent juste dans votre manière d’être avec vos enfants.
  • Choisissez une phrase ou une intention à garder en tête pour la journée — comme un petit fil conducteur.
  • Affichez-la à un endroit visible : sur le frigo, à votre bureau, près du miroir… Chaque regard posé dessus peut devenir un rappel, un ancrage pour revenir à vous, à votre intention d’écoute, surtout au milieu du tourbillon.
  • Expérimentez les techniques d’écoute proposées : écoute silencieuse, reformulations, nommer le ressenti, dire que vous n’êtes pas dispo… Observez ce que cela change — chez votre enfant, mais aussi en vous.

L’objectif n’est pas de tout appliquer, mais de laisser la fiche vous inspirer, pas à pas.

Avertissement : Cette fiche a été conçue pour le cercle des parents heureux, un endroit qui réunit des parents qui cheminent depuis un bon moment déjà… et nous y travaillons (entre autres) l’écoute mois après mois.
Prenez donc ce qui correspond à votre avancement, surlignez-le, et oubliez pour l’instant ce qui ne vous semble pas accessible.

Peu à peu, certaines phrases deviendront naturelles, comme des appuis intérieurs.
C’est ainsi que l’écoute passe du savoir au vécu.

Ecouter son enfant : une posture vivante


L’écoute n’est pas une méthode, c’est une posture intérieure.

Elle s’incarne dans nos gestes, nos silences, notre manière d’être présent.e à l’autre et à nous-mêmes.
C’est une danse délicate, qui se cultive plus qu’elle ne s’applique.
Il ne s’agit pas d’être le parent parfait, toujours calme et disponible, mais d’avancer, pas à pas, vers une écoute plus consciente.
A chaque fois que nous écoutons vraiment notre enfant le lien se renforce.
Et dans ce lien, l’enfant se sent compris, accueilli sans condition, aimé.

Que cette fiche et ces mots soient pour vous des compagnons de route.

En juin dernier, j’ai eu la joie d’animer une première journée présentielle autour de la parentalité positive. Une journée parentalité.

Une journée entière pour souffler, se recentrer sur son rôle de parent, et partager avec d’autres qui vivent les mêmes questionnements.

Ce fut une expérience riche et profonde, aussi bien pour moi que pour les participants.

Depuis lors, j’avais envie de vous faire un retour sur cette journée, vuos expliquer ce que j’y ai vécu, et ce que vous pourriez y vivre également.
La 2è « journée pour respirer sa parentalité » approche : ce sera le 22 novembre. Il est donc temps de me poser pour vous partager tout ça !

Pourquoi proposer une telle journée

J’avais vraiment à coeur de proposer cette journée, qui correspond particulièrement à ce que j’aime vivre avec vous.
En effet, j’adore assister à ces mouvements internes et ces prises de conscience qui interviennent quand je travaille avec les parents.

Un exemple ? Quand je vois Christelle mettre le doigt sur un désalignement entre une valeur à transmettre qui lui est chère et un comportement face à ses enfants, je sais déjà que les choses vont évoluer.
Alors, je nourris pleinement mes besoins de transmission et de contribution !

Mais laisser moi vous dire surtout pourquoi une telle journée est bénéfique pour vous !

1- un atelier de parentalité permet de prendre du recul

J’ai animé de nombreux ateliers en présentiel par le passé, souvent sous la forme de cycles suivis, mais aussi par journées entières.

Et je l’ai observé à chaque fois : se poser pour réfléchir aux situations, pour conscientiser ce vers quoi on cherche à aller permet réellement de gagner en perspective.

C’est comme si on avait un peu des oeillères, et que la prise de recul ouvrait les horizons.

Ainsi, les participants repartent avec plus de confiance.

2- une journée permet de respirer

Cette notion de prise de recul que j’ai évoquée plus haut a également lieu pendant des sessions plus courtes.
Nous le vivons régulièrement dans nos sessions de groupe avec les membres de nos programmes.

Parfois, simplement « prendre le temps d’y réfléchir« , et recevoir des retours en miroir, même quand ce n’est pas très long, permet réellement de voir les choses autrement.

Mais une journée entière… c’est aussi une dimension supplémentaire.

C’est s’offrir une vraie parenthèse dans une vie quotidienne tellement tendue.
C’est prendre le temps de se déposer. De respirer.

On change de rythme pour gagner en sérénité.

Et ça aussi, ça permet de réfléchir autrement. De gagner en hauteur.

Voilà pourquoi j’aime le titre de cette journée : une journée pour respirer sa parentalité !
Ça transmet bien, je trouve, la bulle que j’avais à coeur de créer.

Comment ça s’est effectivement passé en juin

Le groupe

Moi qui vois clairement les bénéfices d’une telle journée, je pensais sincèrement que vous seriez nombreux à vouloir y participer.

Ai-je eu tort sur ce point, ou bien est-ce que la date était vraiment mal choisie (et communiquée trop tard…) ?
Il y a eu seulement 3 inscriptions, et nous n’étions donc que 5 à cette journée (en comptant ma comparse Emilie et moi).

Pour autant, ça a été une réussite, et chacune (oui… que des femmes) des participantes a dit vouloir revenir à la prochaine !

Le contenu

J’avais à coeur de profiter de ce temps pour instaurer un rythme doux pour prendre le temps d’échanger et de sentir ce que nous vivions.

Nous avons donc alterné entre

  • des moments d’introspection pour aller à la rencontre de soi,
  • des moments d’échanges et d’écoute de l’autre, qui aide à sentir qu’on n’est pas seul,
  • des exercices d’alignement, vécus ensemble dans un cadre bienveillant,
  • des ateliers pratiques, pour réfléchir autrement à certaines situations du quotidien,
  • et des pauses conviviales, qui ont permis de créer du lien.

Ce que les participantes ont vécu

Je pense qu’après cette journée, les participantes sont parties avec :
➡️ une meilleure clarté sur leur posture de parent,
➡️ des clés concrètes pour avancer sereinement,
➡️ et le sentiment fort de ne pas être seuls dans leurs défis.

Ecoutez plutôt leurs courts témoignages.

Comme le dit Emma, cette journée lui a apporté à la fois de l’élan et de l’apaisement.

Christelle explique que la journée l’a aidée à se connaitre mieux.

J


Enfin, Eline parle d’une belle parenthèse !

Pourquoi une telle journée est précieuse ?

Vous l’avez entendu : cette journée a été une réussite pour chacune des participantes.
En doutez-vous ? Laissez-moi vous présenter pourquoi je crois qu’elle telle journée est vraiment précieuse.

Le pouvoir du présentiel

Qu’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit : je crois évidemment au pouvoir des formations en ligne !
C’est le coeur de mon activité, et j’ai déjà aidé des centaines de familles par ce biais.

Pour autant, il est bon de temps de temps de vivre les choses en présentiel :

  • On sort du quotidien et des écrans pour vivre une expérience humaine réelle
  • On ose souvent aller plus loin dans la sincérité et la profondeur des échanges
  • On est plus sensible au non- verbal
  • Le mouvement peut s’inviter dans la pratique
  • La dynamique du groupe soutient chacun et favorise des prises de conscience qu’on ne ferait pas seul

Un vrai temps pour soi en tant que parent

Au quotidien, tout va vite : travail, école, devoirs, repas… On enchaîne les tâches, souvent en mode automatique.

Je ne sais pas pour vous, mais moi, je suis mes formations en ligne entre deux autres activités, voire en temps masqué (en cuisinant par exemple). Ce qui est infiniment mieux que rien, et je n’ai pas l’intention d’arrêter.

Mais prendre toute une journée pour s’arrêter, pour se donner le temps de réfléchir à sa parentalité, c’est à la fois un cadeau pour soi, et un geste fort.

Un cadeau, car cela permet de sortir du « réagir » pour retrouver une posture plus choisie, plus alignée.
De plus, c’est un geste fort, car c’est reconnaître que ce rôle de parent compte et qu’il mérite qu’on s’y arrête.

Donc…. un cadeau pour sa famille également !

Les bénéfices concrets

Ce type de journée permet de :

  • repartir plus apaisé et plus ancré,
  • trouver des repères qui donnent confiance pour la suite,
  • se sentir légitime dans son rôle de parent,
  • découvrir que d’autres vivent les mêmes défis, et que c’est possible d’avancer ensemble.

Ce qui m’a marquée

De mon côté, j’ai été particulièrement touchée par le fait que, quel que soit notre contexte et notre avancement, nous pouvons nous retrouver sur les valeurs que nous souhaitons vivre.
Nous pouvons puiser des exemples des autres, qui nous aident, en miroir, à réfléchir à nos situations.

J’ai particulièrement aimé :

  • la sincérité et la profondeur des partages,
  • l’énergie du groupe heureux de ces connexions,
  • et la transformation que chacun a pu ressentir en si peu de temps.

Cette journée m’a confirmé combien prendre un temps hors du quotidien, entouré d’autres parents, peut être puissant et ressourçant.

Prochaine Journée pour respirer sa parentalité : le 22 novembre

Alors même que la participation à la journée de fin juin n’a pas été à la hauteur de mes espérances, j’en suis sortie avec un tel élan que j’ai décidé sur place de renouveler l’expérience !

📅 La prochaine Journée Présentielle aura lieu le samedi 22 novembre, à Paris.

Ce que vous y trouverez :

  • un cadre chaleureux et bienveillant,
  • des exercices et réflexions pour affiner votre posture de parent,
  • un groupe soutenant avec des problématiques et questionnements similaires,
  • des temps d’échange et de partage,
  • et des clés concrètes pour repartir plus confiant.e et aligné.e.

Si vous aussi vous avez envie de vous offrir cette parenthèse et de repartir plus ancré.e et confiant.e, réservez votre place dès maintenant :
👉🏻 une journée pour respirer sa parentalité

(Attention : pour des raisons d’organisation, le prix augmentera lorsque nous approcherons de la date)

J’ai hâte de partager ce moment avec vous !

Ce n’est pas mes affaires… ou si ?

On a tous été témoins, un jour, d’un parent qui crie sur son enfant. Et on s’est tous posé la question : Est-ce que je dis quelque chose ? Est-ce que je fais quelque chose ?

Dans cet épisode, je partage une scène que j’ai vécue récemment — un moment de tension entre une mère et sa fille — et surtout, comment j’ai choisi d’intervenir.

Parce que ne rien dire, ce n’est pas neutre. Et parce qu’on peut agir sans juger. Et parce que nous avons tous un rôle à jouer pour construire une société où la violence éducative n’est pas banalisée.

➡️ Un épisode pour réfléchir à notre place de témoin… et réfléchir à comment intervenir, avec respect.

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🎧 Écouter, ce n’est pas être d’accord : sortir de cette confusion

On confond souvent écoute et approbation. On coupe l’autre pour réagir.

On répond trop vite pour défendre son point de vue. Et si cette confusion nous empêchait… d’écouter vraiment ?

Dans cet épisode, je vous parle de ce malentendu courant qui freine nos relations, que ce soit avec nos enfants, nos collègues ou nos proches.

Je revisite ici le sens de l’écoute, pour une posture plus sereine qui éviterait bien des conflits…

➡️ Un épisode pour toutes celles et ceux qui veulent éviter de se couper de l’autre, même quand ils se sentent en désaccord.

Bonne écoute !

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Franchement, être parent, c’est pas simple. Et l’un des plus gros obstacles sur notre chemin, c’est… le temps ! L’avez-vous remarqué ? Je ne fais pas une conférence, un atelier, sans qu’un des parents me dise : « Mais je n’ai pas le temps ! »

C’est probablement l’un des grands maux de notre société : le manque de temps. On a inventé des machines qui font à notre place, mais au lieu de nous libérer, ça nous a encouragés à plus de productivité. Alors… on court. Parfois, on ne sait même plus bien vers quoi.

Pris par le tourbillon du quotidien, on oublie parfois de se poser les questions qui comptent : si notre métier fait vraiment sens pour nous, quelles sont nos priorités, comment on a envie d’accompagner nos enfants.

Pourtant, à un moment, on se les pose quand même. Je sais que vous êtes comme moi : vous vous êtes posé de grandes questions. Comment je le sais ? Parce que vous êtes ici !

Si vous êtes ici, c’est qu’à un moment donné, vous vous êtes interrogé, au moins sur votre mode éducatif. Vous vous êtes dit que vous vouliez bouger. Vous voulez améliorer votre posture parentale, exactement comme j’en ai aussi pris la décision, il y a maintenant plus de 10 ans.

Sauf qu’entre le moment où l’on prend la décision, et celui où on doit passer à l’action, la vie passe. Et cette vie ne nous laisse pas toujours l’espace de vraiment s’interroger, prendre du recul, poser les décisions et les actions qui nous permettraient de vivre cette parentalité à laquelle on aspire.

Ça vous fait ça, vous aussi ? Alors voyons ensemble comment on peut faire…

Le problème d’un quotidien en mode survie

Bientôt la fin de l’année scolaire, et on est tous dans le même cas, je crois : qu’est-ce que c’est passé vite !!

Oui, les journées s’enchaînent. On a un rythme effréné, des agendas remplis, et des tas de points qui s’ajoutent régulièrement.

Sur l’aspect administratif, par exemple, j’ai souvent l’impression de vider une baignoire qui se remplit en même temps, et je me doute bien que je ne suis pas la seule.

Alors, on répond, on gère, on fait ce qu’il y a à faire.
Et souvent, on a cette impression étrange de cocher des cases, mais de ne pas vraiment vivre…

Le problème, c’est quand on est pris dans cet engrenage du quotidien, on est souvent stressé, impatient.
Evidemment, ça a un impact sur notre style parental : on est impatient, on a tellement besoin de cette fluidité, de cette légèreté auxquelles on a du mal à accéder qu’on ne tolère plus les difficultés liées à l’éducation des enfants..

On aimerait faire autrement, on voudrait ralentir, mais on se dit qu’on n’a pas le choix.

Combien de fois ai-je entendu cette phrase :

« C’est très joli votre histoire d’écoute des émotions… mais quand il faut partir à l’école, on fait comment ? »

Cette réaction, je la comprends.

Je sais que c’est difficile. Qu’on n’a pas toujours le choix de tout.
Mais je sais aussi que ralentir, c’est quand même un choix.
Pas toujours un choix confortable, ni immédiat.
Mais un choix possible.

Remettre la parentalité au coeur de ses priorités

Dans une entreprise, c’est clair : ce qu’on regarde, ce qu’on évalue, ce qu’on planifie… ça progresse.
Pourquoi ce serait différent dans notre parentalité ?

La motivation, on l’a. Elle est là.
Mais la difficulté, c’est de l’entretenir.
D’avancer même quand il n’y a pas de crise. Même quand on ne ressent pas l’urgence de progresser.

Pourtant, l’urgence, elle est toujours là : parce que nos enfants grandissent, et qu’on ne veut pas laisser filer ce temps !!

Alors, pour moi, ça passe par le recentrage.
Créer de l’espace, mental et concret.
Prendre du temps pour réfléchir, même un petit peu.

Chacun trouvera sa manière de faire : écrire quelques lignes le soir, planifier une réunion familiale, ou de couple, s’isoler une heure de temps en temps…

Mais la vraie difficulté, c’est d’en faire une habitude.

C’est une des choses que les membres du Cercle des Parents Heureux aiment le plus :
Le simple fait que le temps de réflexion sur l’éducation soit inscrit dans le planning.
Plus besoin d’y penser. C’est prévu.
Et ça change tout.

Parce qu’à chaque fois qu’on prend ce temps pour se poser, on fait un pas.
Un pas qui peut sembler petit, mais qui est un vrai pas vers une parentalité plus consciente, plus choisie.

L’important, donc, c’est d’arrêter de mettre cet espace en bas de la pile des priorités, pour « quand on aura le temps ».

C’est comme pour apprendre un instrument : l’envie de savoir jouer ne suffit pas. Il faut pratiquer régulièrement, même quelques minutes.

Un peu comme quand on apprend à jouer d’un instrument de musique : on peut avoir envie de savoir jouer, mais si on ne prend jamais le temps de pratiquer, on va peu progresser… donc à un moment, il va falloir décider si on veut vraiment savoir jouer ou pas.

Prendre du recul

Ce que je ressens, c’est que parfois, ce qui compte, c’est de sortir du « bruit » ambiant.

Dans mon quotidien de parent, pour faire face aux 1001 questions et/ou difficultés qui peuvent apparaitre, je peux parfois y aller par petites touches, en réfléchir à une situation en particulier.

Comment aborder la question du temps sous la douche, par exemple.
Et ces petits ajustements sont utiles.

Mais il y a aussi des moments où j’ai besoin d’un regard plus large.
Un pas de côté plus profond.

Le week-end dernier, j’ai eu une de ces prises de conscience.
Je me suis rendue compte que je ne communiquais pas bien ma tension qui montait face au non-respect des horaires.
J’ai observé que je cherchais à me contrôler. A rester cool.
Avec des pensées telles que : « C’est pas grave. » , « Il va s’y mettre bientôt… »
Jusqu’au moment où ça dérape trop pour moi, et où je deviens désagréable.
J’ai un ton sec, je fais des reproches… et après je regrette.

Et j’ai pensé à tous ces parents qui me disent :

“Jai fait des efforts pour rester calme, jusqu’à ce que ça craque.”

Souvent, je leur suggère d’essayer de sentir quand ça monte et de réagir AVANT que ça craque.

Chez nous, il n’y a plus de cris. (Quel chemin parcouru, quand j’y pense, dire que c’était mon point de départ !).
Mais le phénomène est en fait le même.

Donc, si je veux éviter ce ton cassant, il va falloir que je travaille sur ma manière de poser les limites avant.

Ce recul-là m’a permis de comprendre ce qui se passait pour moi, et d’envisager un autre chemin.
Un chemin plus aligné.

Ça me permet de m’ancrer, et de me ré-aligner. Chaque fois un peu plus.

Se reconnecter à soi

Il y a un lien fort entre la prise de recul dans sa parentalité, et la reconnexion à soi-meme.

Tellement que ça pourrait sembler redondant.
Dans les deux cas, il s’agit de faire une pause, de sortir la tête du guidon, et de s’écouter.

En fait, on peut faire l’un, ou l’autre, ou les 2 à la fois.

Parce que quand or sort la tête du guidon, quand on s’écoute soi, on observe mieux ce qui nous convient et ce qui ne nous convient pas.

C’est un réel aller-retour, en fait.

Si on prend mon exemple précédent :

  • c’est parce que j’ai écouté mon mécontentement que j’ai compris que j’avais quelque chose à réajuster dans ma posture parentale
  • c’est en me reconnectant à mes sensations plus tôt que je vais pouvoir faire ce réajustement

S’écouter, ce n’est pas être centré sur soi au détriment des autres.
L’écoute de soi nous permet de gagner en clarté et de retrouver une cohérence entre nos aspirations et nos attitudes.
C’est retrouver un fil intérieur.
Celui qui nous permet de tenir debout, même dans la tempête.

S’écouter, ce n’est pas être centré sur soi au détriment des autres.
C’est retrouver un fil intérieur.
Celui qui nous permet de tenir debout, même dans la tempête.

Une invitation à souffler, ensemble

Si ce partage vous parle, alors c’est que vous aspirez probablement, vous aussi, à trouver un moment pour penser votre parentalité.

C’est à cet effet que j’ai imaginé la journée « Respirer sa parentalité ».
Pas pour ajouter une case de plus à cocher.
Mais pour faire de la place.

De la place pour réfléchir, pour ressentir, pour échanger.
De la place pour vous.

Un temps pour prendre du recul et tout à la fois :

  • réfléchir à des situations concrètes
  • reprendre un regard plus large

afin de retrouver cet alignement parental que le quotidien brouille trop souvent.

Ce sera le samedi 28 juin, à Paris.
Une journée pour souffler, pour penser, pour repartir plus aligné.e.

👉🏻 Toutes les infos sont ici (tarif « earlybird » jusqu’au 10 juin)

Ensemble, on créera l’espace dont on a besoin pour avancer.

🎧 Nouvel épisode enregistré… en pleine nature !

Pendant cette randonnée en solo, j’ai pris mon micro pour te partager une réflexion toute simple, mais essentielle : celle de me remettre en priorité.

Même au cœur d’une semaine bien remplie, prendre du temps pour moi change tout.

Je te parle de ce que ça m’apporte, de ce que je ressens quand je m’accorde cet espace… et peut-être que ça t’inspirera à faire pareil ?

🌿 Une balade, une respiration, une parenthèse pour se recentrer.

Bonne écoute !

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Quand Sophie, une grand-mère attentive, m’a contactée avant les vacances, elle s’inquiétait d’un déséquilibre entre ses petits-enfants : deux cousins jouaient toujours ensemble… en laissant le troisième de côté.

Résultat : tensions, disputes, et un sentiment d’exclusion difficile à vivre pour tous.

Dans cet épisode, je vous partage notre échange qui revient sur :

  • les conseils que je lui avais alors donnés
  • ce qu’elle a mis en place concrètement
  • les résultats qu’elle a observés

Un retour d’expérience précieux, plein de bon sens et de douceur, qui peut vous inspirer si vous êtes confronté·e à des situations similaires dans votre famille.

➡️ Comment prévenir les exclusions dans les jeux d’enfants ?

➡️ Quel cadre poser pour favoriser des relations plus équilibrées ?

➡️ Et comment aider un enfant à trouver sa place, sans forcer les choses ?

Bonne écoute !

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« Tu devrais le punir ! », « C’est pas juste, il n’a rien eu ! »

Quand un enfant réclame une punition — pour lui ou pour les autres — il ne cherche pas forcément à faire du mal ou à créer un conflit. Il exprime bien souvent une logique qu’il a intégrée depuis longtemps : faire une erreur = être puni.

Et si, en tant que parent, on commence à s’éloigner de cette logique pour adopter une éducation plus respectueuse… cela peut être déstabilisant pour lui. Il ne comprend plus vraiment comment les choses fonctionnent.

Dans cet épisode, je vous propose d’explorer deux questions essentielles :

➡️ Pourquoi un enfant réclame-t-il une punition ? Qu’est-ce que cela révèle de sa vision du monde, de la justice, de la relation ?

➡️ Et surtout, comment répondre à ces demandes, sans céder à la punition ni balayer ce qu’il ressent — pour l’aider à entrer dans une nouvelle manière de vivre ensemble.

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Note : si vous-même luttez avec cette question des punitions, vous pouvez suivre la formation

👉🏻 1 mois pour sortir des punitions