https://i0.wp.com/les6doigtsdelamain.com/wp-content/uploads/2025/06/ecouter-sans-etre-daccord-scaled.jpg?fit=2048%2C1537&ssl=115372048Nicolehttps://les6doigtsdelamain.com/wp-content/uploads/2020/07/logo-horizontal-small-300x218.pngNicole2025-06-13 12:35:082025-06-13 12:35:09Écouter sans être d’accord
Franchement, être parent, c’est pas simple. Et l’un des plus gros obstacles sur notre chemin, c’est… le temps ! L’avez-vous remarqué ? Je ne fais pas une conférence, un atelier, sans qu’un des parents me dise : « Mais je n’ai pas le temps ! »
C’est probablement l’un des grands maux de notre société : le manque de temps. On a inventé des machines qui font à notre place, mais au lieu de nous libérer, ça nous a encouragés à plus de productivité. Alors… on court. Parfois, on ne sait même plus bien vers quoi.
Pris par le tourbillon du quotidien, on oublie parfois de se poser les questions qui comptent : si notre métier fait vraiment sens pour nous, quelles sont nos priorités, comment on a envie d’accompagner nos enfants.
Pourtant, à un moment, on se les pose quand même. Je sais que vous êtes comme moi : vous vous êtes posé de grandes questions. Comment je le sais ? Parce que vous êtes ici !
Si vous êtes ici, c’est qu’à un moment donné, vous vous êtes interrogé, au moins sur votre mode éducatif. Vous vous êtes dit que vous vouliez bouger. Vous voulez améliorer votre posture parentale, exactement comme j’en ai aussi pris la décision, il y a maintenant plus de 10 ans.
Sauf qu’entre le moment où l’on prend la décision, et celui où on doit passer à l’action, la vie passe. Et cette vie ne nous laisse pas toujours l’espace de vraiment s’interroger, prendre du recul, poser les décisions et les actions qui nous permettraient de vivre cette parentalité à laquelle on aspire.
Ça vous fait ça, vous aussi ? Alors voyons ensemble comment on peut faire…
Le problème d’un quotidien en mode survie
Bientôt la fin de l’année scolaire, et on est tous dans le même cas, je crois : qu’est-ce que c’est passé vite !!
Oui, les journées s’enchaînent. On a un rythme effréné, des agendas remplis, et des tas de points qui s’ajoutent régulièrement.
Sur l’aspect administratif, par exemple, j’ai souvent l’impression de vider une baignoire qui se remplit en même temps, et je me doute bien que je ne suis pas la seule.
Alors, on répond, on gère, on fait ce qu’il y a à faire. Et souvent, on a cette impression étrange de cocher des cases, mais de ne pas vraiment vivre…
Le problème, c’est quand on est pris dans cet engrenage du quotidien, on est souvent stressé, impatient. Evidemment, ça a un impact sur notre style parental : on est impatient, on a tellement besoin de cette fluidité, de cette légèreté auxquelles on a du mal à accéder qu’on ne tolère plus les difficultés liées à l’éducation des enfants..
On aimerait faire autrement, on voudrait ralentir, mais on se dit qu’on n’a pas le choix.
Combien de fois ai-je entendu cette phrase :
« C’est très joli votre histoire d’écoute des émotions… mais quand il faut partir à l’école, on fait comment ? »
Cette réaction, je la comprends.
Je sais que c’est difficile. Qu’on n’a pas toujours le choix de tout. Mais je sais aussi que ralentir, c’est quand même un choix. Pas toujours un choix confortable, ni immédiat. Mais un choix possible.
Remettre la parentalité au coeur de ses priorités
Dans une entreprise, c’est clair : ce qu’on regarde, ce qu’on évalue, ce qu’on planifie… ça progresse. Pourquoi ce serait différent dans notre parentalité ?
La motivation, on l’a. Elle est là. Mais la difficulté, c’est de l’entretenir. D’avancer même quand il n’y a pas de crise. Même quand on ne ressent pas l’urgence de progresser.
Pourtant, l’urgence, elle est toujours là : parce que nos enfants grandissent, et qu’on ne veut pas laisser filer ce temps !!
Alors, pour moi, ça passe par le recentrage. Créer de l’espace, mental et concret. Prendre du temps pour réfléchir, même un petit peu.
Chacun trouvera sa manière de faire : écrire quelques lignes le soir, planifier une réunion familiale, ou de couple, s’isoler une heure de temps en temps…
Mais la vraie difficulté, c’est d’en faire une habitude.
C’est une des choses que les membres du Cercle des Parents Heureux aiment le plus : Le simple fait que le temps de réflexion sur l’éducation soit inscrit dans le planning. Plus besoin d’y penser. C’est prévu. Et ça change tout.
Parce qu’à chaque fois qu’on prend ce temps pour se poser, on fait un pas. Un pas qui peut sembler petit, mais qui est un vrai pas vers une parentalité plus consciente, plus choisie.
L’important, donc, c’est d’arrêter de mettre cet espace en bas de la pile des priorités, pour « quand on aura le temps ».
C’est comme pour apprendre un instrument : l’envie de savoir jouer ne suffit pas. Il faut pratiquer régulièrement, même quelques minutes.
Un peu comme quand on apprend à jouer d’un instrument de musique : on peut avoir envie de savoir jouer, mais si on ne prend jamais le temps de pratiquer, on va peu progresser… donc à un moment, il va falloir décider si on veut vraiment savoir jouer ou pas.
Prendre du recul
Ce que je ressens, c’est que parfois, ce qui compte, c’est de sortir du « bruit » ambiant.
Dans mon quotidien de parent, pour faire face aux 1001 questions et/ou difficultés qui peuvent apparaitre, je peux parfois y aller par petites touches, en réfléchir à une situation en particulier.
Comment aborder la question du temps sous la douche, par exemple. Et ces petits ajustements sont utiles.
Mais il y a aussi des moments où j’ai besoin d’un regard plus large. Un pas de côté plus profond.
Le week-end dernier, j’ai eu une de ces prises de conscience. Je me suis rendue compte que je ne communiquais pas bien ma tension qui montait face au non-respect des horaires. J’ai observé que je cherchais à me contrôler. A rester cool. Avec des pensées telles que : « C’est pas grave. » , « Il va s’y mettre bientôt… » Jusqu’au moment où ça dérape trop pour moi, et où je deviens désagréable. J’ai un ton sec, je fais des reproches… et après je regrette.
Et j’ai pensé à tous ces parents qui me disent :
“J‘ai fait des efforts pour rester calme, jusqu’à ce que ça craque.”
Souvent, je leur suggère d’essayer de sentir quand ça monte et de réagir AVANT que ça craque.
Chez nous, il n’y a plus de cris. (Quel chemin parcouru, quand j’y pense, dire que c’était mon point de départ !). Mais le phénomène est en fait le même.
Donc, si je veux éviter ce ton cassant, il va falloir que je travaille sur ma manière de poser les limites avant.
Ce recul-là m’a permis de comprendre ce qui se passait pour moi, et d’envisager un autre chemin. Un chemin plus aligné.
Ça me permet de m’ancrer, et de me ré-aligner. Chaque fois un peu plus.
Se reconnecter à soi
Il y a un lien fort entre la prise de recul dans sa parentalité, et la reconnexion à soi-meme.
Tellement que ça pourrait sembler redondant. Dans les deux cas, il s’agit de faire une pause, de sortir la tête du guidon, et de s’écouter.
En fait, on peut faire l’un, ou l’autre, ou les 2 à la fois.
Parce que quand or sort la tête du guidon, quand on s’écoute soi, on observe mieux ce qui nous convient et ce qui ne nous convient pas.
C’est un réel aller-retour, en fait.
Si on prend mon exemple précédent :
c’est parce que j’ai écouté mon mécontentement que j’ai compris que j’avais quelque chose à réajuster dans ma posture parentale
c’est en me reconnectant à mes sensations plus tôt que je vais pouvoir faire ce réajustement
S’écouter, ce n’est pas être centré sur soi au détriment des autres. L’écoute de soi nous permet de gagner en clarté et de retrouver une cohérence entre nos aspirations et nos attitudes. C’est retrouver un fil intérieur. Celui qui nous permet de tenir debout, même dans la tempête.
S’écouter, ce n’est pas être centré sur soi au détriment des autres. C’est retrouver un fil intérieur. Celui qui nous permet de tenir debout, même dans la tempête.
Une invitation à souffler, ensemble
Si ce partage vous parle, alors c’est que vous aspirez probablement, vous aussi, à trouver un moment pour penser votre parentalité.
C’est à cet effet que j’ai imaginé la journée« Respirer sa parentalité ». Pas pour ajouter une case de plus à cocher. Mais pour faire de la place.
De la place pour réfléchir, pour ressentir, pour échanger. De la place pour vous.
Un temps pour prendre du recul et tout à la fois :
réfléchir à des situations concrètes
reprendre un regard plus large
afin de retrouver cet alignement parental que le quotidien brouille trop souvent.
Ce sera le samedi 28 juin, à Paris. Une journée pour souffler, pour penser, pour repartir plus aligné.e.
https://i0.wp.com/les6doigtsdelamain.com/wp-content/uploads/2025/06/parentalite-alignee-scaled.jpg?fit=1536%2C2048&ssl=120481536Coraliehttps://les6doigtsdelamain.com/wp-content/uploads/2020/07/logo-horizontal-small-300x218.pngCoralie2025-06-04 18:31:572025-06-05 09:05:31Parentalité au quotidien : comment rester aligné.e avec ce qui compte vraiment ?
https://i0.wp.com/les6doigtsdelamain.com/wp-content/uploads/2025/05/rando-solo-scaled.jpg?fit=2048%2C1536&ssl=115362048Nicolehttps://les6doigtsdelamain.com/wp-content/uploads/2020/07/logo-horizontal-small-300x218.pngNicole2025-05-09 12:32:222025-05-13 15:12:55Rando solo
Quand Sophie, une grand-mère attentive, m’a contactée avant les vacances, elle s’inquiétait d’un déséquilibre entre ses petits-enfants : deux cousins jouaient toujours ensemble… en laissant le troisième de côté.
Résultat : tensions, disputes, et un sentiment d’exclusion difficile à vivre pour tous.
Dans cet épisode, je vous partage notre échange qui revient sur :
les conseils que je lui avais alors donnés
ce qu’elle a mis en place concrètement
les résultats qu’elle a observés
Un retour d’expérience précieux, plein de bon sens et de douceur, qui peut vous inspirer si vous êtes confronté·e à des situations similaires dans votre famille.
➡️ Comment prévenir les exclusions dans les jeux d’enfants ?
➡️ Quel cadre poser pour favoriser des relations plus équilibrées ?
➡️ Et comment aider un enfant à trouver sa place, sans forcer les choses ?
Bonne écoute !
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« Tu devrais le punir ! », « C’est pas juste, il n’a rien eu ! »
Quand un enfant réclame une punition — pour lui ou pour les autres — il ne cherche pas forcément à faire du mal ou à créer un conflit. Il exprime bien souvent une logique qu’il a intégrée depuis longtemps : faire une erreur = être puni.
Et si, en tant que parent, on commence à s’éloigner de cette logique pour adopter une éducation plus respectueuse… cela peut être déstabilisant pour lui. Il ne comprend plus vraiment comment les choses fonctionnent.
Dans cet épisode, je vous propose d’explorer deux questions essentielles :
➡️ Pourquoi un enfant réclame-t-il une punition ? Qu’est-ce que cela révèle de sa vision du monde, de la justice, de la relation ?
➡️ Et surtout, comment répondre à ces demandes, sans céder à la punition ni balayer ce qu’il ressent — pour l’aider à entrer dans une nouvelle manière de vivre ensemble.
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Depuis que j’ai emprunté le chemin de l’éducation positive, j’ai senti que le rythme était une question qui revenait régulièrement. Une de mes phrases-clé d’ailleurs (que les parents qui suivent ma formation Point de Rencontre + connaissent bien), c’est : « La parentalité positive est une question de rythme. »
Pendant ces vacances, nous avons choisi de ralentir. Cela nous arrive parfois. Et j’ai envie de le partager avec vous. D’abord pour vous en expliquer les raisons, ensuite pour vous montrer à quoi ça peut ressembler.
NOTE : cet article sera complété au fur et à mesure de nos vacances – mais seulement quand j’en aurai le temps ! (Vous l’aurez compris, je ne m’impose rien…)
Ralentir, un choix à contre-courant
Anecdote : une incompréhension classique sur le fait de ne pas avoir le temps
Hier soir, je donnais une conférence en ligne sur le thème « Encourager la coopération ». L’une des participantes m’a demandé comment prendre le temps d’accueillir les émotions des enfants lorsqu’on n’en avait pas le temps.
Alors… d’abord il n’est pas forcément nécessaire d’avoir le temps pour accueillir… il s’agit d’abord de changer les mots qu’on emploie. Remplacer par exemple le « C’est pas grave ! » en « Ah oui, je comprends que tu n’aies pas aimé. »
Mais, c’est vrai, souvent la parentalité positive impose un autre rapport au temps. On en parlait déjà dans l’article « Question de ryhtme : ralentir ? » qui évoquait les concepts de slow life, ou de slow parenting.
S’en est donc suivi un échange autour du rythme. Pas le temps. Ralentir. C’est vrai que c’est dur dans notre société actuelle, qui pousse à un rythme effreiné, je l’admets bien volontiers !
Cette participante me dit qu’il n’est pas possible pour elle de ralentir. Pas possible. Elle rentre du travail à 20h, et à ce moment-là, il faut juste que les enfants aillent au lit. C’est comme ça. Sauf que… elle explique ensuite qu’elle ne travaille pas le mercredi, et qu’elle passe sa journée à les amener à gauche et à droite pour leurs activités…
Un choix délibéré
Et c’est là qu’on comprend qu’il y a aussi une question de choix.
Ces parents ont effectivement fait le choix de « remplir » le mercredi d’activités. Avec toutes les meilleures intentions du monde. mais au détriment d’un ralentissement.
Je ne dis pas que c’est le mauvais choix, c’est peut-être celui qui leur convient, mais c’est un choix délibéré.
De notre côté, nos enfants n’avaient pas d’activité du tout quand ils étaient petits. Du tout. Et bien sûr, sur un certain point, c’est dommage. Ils n’ont pas appris à jouer au tennis, ou je ne sais quoi qu’ils auraient pu faire.
Mais… ils ont eu le temps de s’ennuyer, de créer, de jouer ensemble.
On ne peut pas tout avoir, et on choisit.
Est-ce que les enfants de cette participante tirent plus de bénéfices de leurs activités que ceux qu’ils tireraient d’une maman plus reposée et présente avec eux le mercredi ? Je n’ai pas la réponse. Mais je sais que « ce n’est pas possible de ralentir » n’est vrai que dans les contraintes que l’on se met.
Le lien avec les vacances
Un moment où on a souvent le choix en tout cas de ralentir ou pas, c’est le moment des vacances.
Nous, on aime bien découvrir de nouveaux endroits, et on n’a pas peur de faire de l’itinérance… on a parcouru énormément de kilomètres avec nos enfants, et ça ne nous fait pas peur.
Mais parfois, il est bon de privilégier autre chose. Le fait de prendre le temps. De laisser de la respiration. De ne pas seulement faire et faire, mais aussi être. Ensemble.
Ça me parait d’autant plus important que pendant les vacances, justement, nous sommes ensemble. Ce qui veut dire que ça permet de partager, mais ça crée également des tensions!
C’est ce que me racontait Laure, et qui l’a poussée à s’inscrire à « En finir avec les disputes dans la fratrie » « Mes enfants se disputaient beaucoup, et c’est souvent pendant les vacances que ça se cristallise parce qu’ils sont ensemble… et c’est dommage parce qu’on a envie de passer des belles vacances ! »
Donc, ce moment de respiration, il fait du bien à tout le monde, individuellement et collectivement !
Sortir du quotidien pour se reconnecter
La première tentation qu’on pourrait avoir, quand on décide de ralentir le rythme, c’est tout simplement d’éviter de partir en vacances ! Et c’est effectivement le choix qu’on fait parfois. On part un peu moins, on s’autorise des moments maison, on rentre un peu plus tôt.
Les préférences des enfants
Il faut dire que nos deux plus jeunes adorent rester à la maison.
Ça leur donne le temps de ressortir les activités qui ne sortent pas toujours, de trainer avec leurs BDs, de jouer dans leur chambre… bref, ils savourent l’absence de rythme et d’obligation !
Donc, ça nous encourage à respecter parfois cette envie.
L’importance du changement d’environnement
Mais on sait aussi que changer d’environnement permet de vivre autre chose !
Donc, si on part, c’est évidemment parce qu’on aime voir d’autres paysages, mais aussi parce que c’est ce qui crée de l’espace pour plus de connexion.
Je suppose que je ne suis pas la seule à vivre ça ! En restant à la maison, on reste dans nos routines et dans nos charges mentales… dans le rangement, les lessives, etc…
Quand on part, tout d’un coup, on est plus libre.
Le cadre inhabituel crée de l’espace et nous permet de partager d’autres expériences.
Les activités choisies
Quand on décide, comme c’est le cas cette fois, de faire des vacances « posées », on fait particulièrement attention au rythme.
On va alterner les journées avec activité (randonnée en particulier… parce que notre destination est juste magnifique !), et les moments de détente, autour d’un puzzle, d’un jeu de société ou d’un livre...
C’est seulement pendant ce type de vacances qu’on choisit une destination, pour y rester le plus de nuits possible. (Comme notre destination est un peu loin, il nous faudra 2 nuits à l’aller, et 1 au retour quand même…).
Ça permet aussi moins de logistique de bagages, de courses, et de se sentir un peu plus vite « comme à la maison » !
Et sur le trajet…
Et dès le trajet (bon ça, en vrai, c’est aussi le cas dans les vacances itinérantes), on commence les activités de connexion, puisqu’on en profite pour lire un livre ensemble !
On a commencé à lire la série « Alma » de Timothée de Fombelle l’été dernier, et on n’a toujours pas fini, parce qu’on le lit avec Alice qui est entre-temps partie à l’université… on en est à la fin du tome 2.
Les tomes 2 et 3 partent donc avec nous, et je me réjouis de les reprendre !
C’est un rituel familial auquel on tient tous depuis des années…
Carnet de bord de nos vacances en Écosse
Nous sommes déjà allés en Ecosse à la Toussaint 2023. Cette fois, notre objectif est clair : on voulait voir l’île de Skye ! On a donc réservé une maison dans un coin isolé de l’île… on va être bien, mais c’est un peu loin, il faut donc compter le trajet dans les vacances…
Mardi 8 avril : route Londres-Lancaster – départ vers 15h30
Un horaire de départ un peu surprenant, mais dû à nos contraintes externes : Nicolas était en réunion à Paris la veille et le matin, et revenait par le train en début d’après-midi.
De mon côté, je travaillais encore mardi matin, avec même une séance d’accompagnement en ligne des parents de Point de Rencontre + pendant la pause déjeuner.
Malgré ça, on a eu une organisation au top !!
Pour commencer, le matin, avant que je me mette à mon bureau, on a réparti les tâches entre Alice, Léon, Anatole et moi. (Pour rappel, au moment où j’écris ces mots, ils sont respectivement 18, 13 et 11 ans).
Entre autres choses, Alice a préparé le déjeuner, et Anatole s’est porté volontaire pour faire des quiches pour le soir, car on savait qu’on n’arriverait pas tôt.
Tout le monde a été super efficace, j’ai été bluffée ! Tellement qu’on avait déjà chargé la voiture à 15h, quand Nico est arrivé.
Le temps qu’il se change, et prenne un café, on est parti vers 15h30, pour 4h de route environ + un arrêt pour charger la voiture (électrique), jusqu’à Lancaster.
Et dans la voiture, on a pu reprendre la lecture d’Alma !
Arrivée vers 20h30 – avec une bonne répartition des rôles. On voit que nos enfants sont rôdés maintenant, et c’est bien agréable.
Pendant qu’Anatole et moi préparions les lits, Nico est allé brancher la voiture et Alice et Léon préparaient la table.
C’était assez marrant de découvrir les quiches qu’Anatole avait conçu avec tout ce qui restait dans le frigo : c’est la première fois que je goûtais des bouts de radis dans une quiche !!
Mercredi 9 avril : route Lancaster-Invergarry – tout en prenant le temps
Ce mercredi est une journée complète de route… mais on trouve le temps pour des pauses.
D’abord, on commence par sortir petit-déjeuner en ville, ce qui nous permet d’avoir un aperçu de Lancaster.
Ensuite, de la route bien sûr, tout en équilibre entre moments lecture tous ensemble, et moment chacun dans son coin pendant lesquels les enfants, principalement, écoutent de la musique.
Ce qui rythme nos arrêts, c’est la charge électrique de la voiture.
Alors, on essaye de calculer et de bien viser. Là, on fait une pause à Glasgow (ça y est, on est en Ecosse !), et on en profite pour
1- déjeuner au restaurant (et rire de l’accent devant lequel on est un peu perdu…)
2- acheter un jeu de société (Anatole n’a pris que de « petits » jeux, et on aime aussi les jeux plus ambitieux, c’est l’occasion d’enrichir notre collection).
Rien de spécial dans notre après-midi, mais nous arrivons le soir dans un genre d’auberge de jeunesse un peu isolée, où l’on dort, après un dîner très basique, dans une chambre familiale.
Episode du choix du lit
Je ne vais pas vous faire croire que tout se passe toujours sans conflit… Bien sûr qu’il y a parfois des tensions !
Ce soir-là, débat autour du choix du lit. Chacun des enfants voudrait prendre le lit qui est au dessus du nôtre, nul doute parce qu’il est un peu original (un lit simple au dessus d’un lit double, avec une échelle/escalier)
Alice, évidemment, se retire très vite de la discussion : à 18 ans, on sait qu’on peut mettre son énergie ailleurs…
Mais Léon et Anatole tournent un peu en boucle dans leurs arguments, et n’arrivent pas à trancher.
J’aime éviter d’intervenir dans ces situations, pour qu’ils trouvent leur propre solution. Mais là, c’est vraiment bloqué. Nico et moi prenons donc une décision : c’est Anatole qui sera au dessus de nous.
Je leur dis quand même que je me sens un peu déçue qu’aucun des deux ne décide que le choix du lit ne vaut pas cette tension… Cela fait probablement réfléchir Anatole qui, pendant que Léon prend sa douche, me dit : « Finalement, je regrette de m’être battu pour ce lit. C’est vrai que ce n’est pas si important ! Je vais le lui laisser. » Quelle n’est pas la surprise de Léon de trouver son frère dans l’autre lit quand il sort de la salle de bain !
Ouf.
Jeudi 10 avril : on arrive sur l’île de Skye !
Le matin
Notre lieu pour la nuit n’est qu’à 2h30 de notre destination, mais nous avons bien l’intention de prendre notre temps pour l’atteindre. Tout d’abord, petit déjeuner tranquille. (et simple)
Puis, tout en entamant le tome 3 d’Alma, on avance donc entre les lochs vers le pont de l’île de Skye.
Premier arrêt impromptu au bord de la route, pour voir la végétation qui se reflète dans l’eau.
Bon sang, c’est tellement beau que je sens comme une montée d’émotion interne ! Ça me fait rarement ça, je vous assure, mais là, clairement, je nourris des besoins de beauté et de grandeur, dont je n’étais même pas vraiment consciente !
On reste un peu au bord de l’eau, et c’est tout bête, mais c’est le vrai début de notre escapade écossaise pour tout le monde. Comme le lancement officiel des vacances !
C’est d’ailleurs au bord de ce loch qu’on prend notre première photo de famille, qui vient en tête de cet article.
On fera un autre arrêt rapide sur le parking d’un château populaire, mais on n’y restera pas. Ça n’a pas, pour nous, la magie de ce loch où nous étions seuls…
On fera un autre arrêt rapide sur le parking d’un château populaire, mais on n’y restera pas. Ça n’a pas, pour nous, la magie de ce loch où nous étions seuls…
On fera un autre arrêt rapide sur le parking d’un château populaire, mais on n’y restera pas. Ça n’a pas, pour nous, la magie de ce loch où nous étions seuls…
Enfin, avant d’aller vers sur Skye, on fait un détour par un village côtier très joli, dans lequel la marée basse nous permet de pique-niquer sur une petite île de la baie.
Quelle chance au niveau temps !! Du vent, certes, mais un soleil magnifique !
Enfin, avant de rejoindre Skye, un détour vers un village côtier, où nous pique-niquons au soleil. Quelle chance au niveau temps !!
Épisode de la place dans la voiture
Dans notre voiture, pendant longtemps, Léon était au milieu (Alice plus grande, et Anatole avait un réhausseur). Maintenant qu’on a enlevé le réhausseur, Anatole a hérité de cette place.
Et parfois, les limites entre les places posent des problèmes : « Tu es trop de mon côté. » « Arrête de te pencher. » etc..
L’un des griefs de Léon, c’est : « Tes jambes doivent rester au milieu. » (mais bien sûr… beaucoup moins de place à cet endroit pour que ce soit vraiment le cas).
Parfois, ça crée des tensions, surtout quand ça fait plusieurs heures qu’on roule.
Et parfois…. c’est magique. C’est l’un de ces derniers moments que je voulais raconter, pour montrer que ça peut arriver et booster ma propre confiance dans le fait qu’on a le droit d’espérer un fonctionnement ultra respectueux et pacifiste.
Léon : « Anatole, comme je n’aime pas que nos jambes soient collées, je viens de décaler les miennes. Je t’en informe pour que tu puisses voir où elles sont et qu’elles restent bien en place. »
Une demi-heure plus tard : « Anatole, je ne peux m’empêcher de constater que nos jambes se touchent, je ne sais pas si c’est toi ou si c’est moi qui ai changé ma position. »
Léon n’est pas forcément complètement calme intérieurement quand il dit ça (on en a parlé plus tard, le soir), mais il sait qu’on parvient mieux à ses fins quand on communique de manière posée et respectueuse.
Et en effet, plutôt qu’une réponse de l’ordre de « Je peux pas faire autrement, j’ai pas de place ! » de plus ou moins bonne foi, il reçoit un « Ah oui, pardon, je les redécale. »
Quel bonheur d’entendre cet échange !
L’après-midi
Ça y est ! Cette fois, en début d’après-midi, nous sommes vraiment sur l’île de Skye. (on remarque au passage que s’exposer à des langues étrangères peut aider à l’orthographe dans notre propre langue . En anglais, si on ne l’entend pas, on voit le « s » de « isle » dont l’existence pointe son nez dans l’accent circonflexe de « île »…)
On passe d’abord par la partie sud-ouest de l’île pour une visite de distillerie (sans Anatole qui n’a pas l’âge…). Enfin, on remonte vers le nord et le cottage qu’on a réservé.
Une bien belle journée !
Vendredi 11 avril : Rando le matin – Relax l’après-midi
Il fait un soleil magnifique sur l’ïle de Skye… ce qui n’est pas toujours le cas !! On va donc en profiter pour faire 2 jours de rando.
Nico et moi, on aime les randonnées. Les enfants sont donc habitués, mais pas toujours fans. Ils nous ont donc fait la demande l’été dernier que nos randos ne fassent pas plus de 10km.
Ce vendredi, c’est une demande à laquelle on peut facilement accéder, car Nicolas a malheureusement une réunion de boulot dans l’aprèm. C’est une manière concrète de limiter le timing.
Je trouve une balade qui ne nécessite même pas de prendre la voiture : nous partons de notre logement vers 9h30 pour aller vers le phare de Neist, à l’extrême ouest de l’île.
C’est une balade relativement facile, 10 km pile, et pas trop de dénivelé, donc moins de 3h. Et le paysage est vraiment beau !
Arrivés sur la presqu’île du phare (bonne descente pour l’atteindre, donc une bonne montée au retour !), les garçons jouent dans les rochers un moment, puis nous repartons.
Avant de rentrer (à presque 200m de la maison), on se pose pour le pique-nique et ça donne lieu à un moment assez drôle, quand Alice nous dit qu’en fait… elle n’aime pas les pique-nique ! (en tout cas pas les sandwichs) Et voilà que chacun dit que lui non plus !!
On décide d’essayer une autre formule la prochaine fois.
Retour à la maison à temps pour la réunion de Nico, et un bon moment détente pour les autres.
Je fais du puzzle (un cadeau d’Alice qui l’a trouvé en dépôt-vente et l’a apporté exprès en surprise), Alice lit, les garçons jouent à Dongeons et Dragons.
Puis Anatole et moi préparons de la pâte à crêpes (ça faisait longtemps que je n’avais pas fait ça…), et on se retrouve tous en fin d’aprèm pour un chouette goûter !
Samedi 12 avril : Rando en 2 temps (… ou 2 balades ?)
Normalement, dans des vacances qu’on veut « posées », on ne fait de vraie excursion qu’un jour sur deux. Mais là, 2 arguments nous poussent à prévoir une grande journée à l’extérieur :
1- la veille, on est rentré en tout début d’aprèm, on a donc eu toute une après-midi tranquille
2- il fait un soleil radieux, et en Ecosse, il faut savoir en profiter !!
Donc : journée rando.
Le plan de la journée
Suite à l’échange de vendredi sur le pique-nique, j’organise une autre version de notre journée : au lieu d’une grande randonnée, j’en prévois deux plus petites.
Le plan est donc : on part relativement vite le matin, on roule jusqu’au point de départ de la belle rando que j’ai prévu (mais pas trop longue), on se pose ensuite dans un restau, puis on fait une dernière balade jusqu’à une plage, avant de rentrer.
Soleil radieuxLa montée nous donne chaudLes enfants courent dans la descenteAlice taquine son père qui a peur quand les enfants s’approchent du bord de la falaise…La plage de Staffin
La plage est un peu une blague : on devrait pouvoir y observer des traces fossilisées de dinosaures… mais on n’y a trouvé que des gens qui cherchaient lesdites traces !!
Le plan de la soirée
Pour la soirée, on se prévoit une sortie spéciale entre grands !
Un peu en avance sur l’anniversaire de Nicolas (le 28), j’ai réservé un super restau de la mer près de là où nous logeons, pour Alice, lui et moi. (Menu trop cher pour emmener Léon et Anatole qui sont encore un peu difficiles sur la nourriture…)
Avant ça, on réfléchit à la soirée des garçons. Le samedi soir, quand on est à la maison, c’est généralement pizza maison. Ils demandent donc des pizzas… qu’on achète surgelées. Pour moi, c’est aussi une démarche de lâcher-prise pendant les vacances.
En tout cas, ils passent une super soirée, et nous aussi (on s’est régalé…) !
Dimanche 13 avril : Petite sortie plage/pique-nique… et dessert au café
Au départ, on pensait qu’il pleuvrait ce dimanche, et… les pronostics se sont éclairés, au moins pour le matin !
Donc : on a prévu une autre sortie, pour découvrir l’une des jolies pages de l’île.
Comme on a pris notre temps le matin, on ne coupe pas au pique-nique… MAIS on a prévu cette fois un pique-nique différent : au lieu du pain à garnir, ce sont des tupperwares de salade de pâtes au pesto (individualisés en fonction de qui aime les poivrons / les courgettes / les cornichons…) que nous prenons à l’abri du vent.
Puis… sauve qui peut !! Les nuages arrivent d’un coup, et on sent qu’on risque de se faire saucer !!!
On repart vite vers la voiture… en riant d’avance de cette anecdote… mais heureusement ce ne sera qu’une averse.
C’est donc peu mouillés finalement que nous rejoignons la voiture, mais on profite quand même de l’anecdote pour s’arrêter au 1er village dans un café pour un dessert thé/gâteau.
Retour à la maison vers 15h, ça nous donne encore un beau moment de détente.
L’occasion d’essayer un nouveau jeu de société : Canterbury. (Pendant qu’Alice essaye de réviser pour ses exams…)
Lundi 14 avril : RIEN !
Cette fois, ça y est : c’est une vraie journée pluvieuse.
L’occasion de dormir un peu plus, et de trainer.
Comme j’aime inclure les infos dans la logistique, je vais les chercher avant le petit déjeuner, et les mets en charge.
Ils nous préparent donc des oeufs, champignons, oignons, saumon fumé, bagels… trop chouette !
Puis, chacun son activité : Nico bouquine, je finis le puzzle que m’avait déniché Alice (et on le laissera sur place), et elle m’aide un peu, entre 2 révisions. Léon et Anatole passent des heures à jouer à « dongeons et dragons » – on peut dire que ces vacances ont bien participé à leur complicité !
Dans l’après-midi quand même, profitant d’une éclaircie, Nicolas, Alice et moi sortons faire une balade le long de la baie (avec des pantalons k-way au cas où…).
Au retour… encore un goûter crêpes !! Autant dire qu’on se fait plaisir !
Mardi 15 avril et mercredi 16 avril : Route du retour
Mardi 15 – 1ère journée de retour
Et voilà… notre séjour touche à sa fin.
On peut dire qu’on aura eu de la chance, et qu’on aura bien profité et du temps, et du repos.
Il nous reste quand même une demande non satisfaite : Anatole voulait aller dans un restaurant de la mer pour manger des moules…
On a donc calculé la route pour s’arrêter charger la voiture à Fort Williams, pendant que nous faisons un super déjeuner poissons/fruits de mer !
Une sacrée pause, mais qui en valait la peine…
On est parti avec de nouvelles quiches pour faire face à toute éventualité, et hésitons pour le dîner… mais on finit dans un restau indien, décidant de garder la quiche pour le lendemain, afin d’arriver plus tôt chez nous.
C’est une chouette manière de terminer ces vacances familiales, et on discute pendant le dîner de ce qu’on a aimés. Un jeu qu’on aime bien faire dans ces cas-là : « les mots des vacances » !
Le soir, nous dormons dans un hôtel avec des chambres qui communiquent, alors Alice vient près de moi pour me lire un bout de « Pride and prejudice » qu’elle m’a donné à lire après l’avoir fini – beau moment de complicité.
Mardi 16 – 2ème journée de retour
Petit déjeuner buffet simple… puis on part.
Le point fort de cette dernière journée sera la lecture d’Alma ! (mais le tome 3 n’est malheureusement pas terminé, même si bien avancé)
Pour le reste, ce sera moyen : arrêt en station avec notre quiche, embouteillages… mais rien de bien grave : arrivée chez nous avant 17h, ce qui permet de pas mal ranger avant de se poser pour la soirée !
J’apprécie de voir combien nous avons progressé dans la logistique de groupe.
https://i0.wp.com/les6doigtsdelamain.com/wp-content/uploads/2025/04/ecosse-famille-loch.jpg?fit=640%2C480&ssl=1480640Coraliehttps://les6doigtsdelamain.com/wp-content/uploads/2020/07/logo-horizontal-small-300x218.pngCoralie2025-04-04 16:17:152025-05-13 15:13:04Et si les vacances étaient (vraiment) faites pour ralentir ?
Aujourd’hui, je vous livre une phrase qui nous suit depuis des années, et c’est la suivante :
« S’il était en fauteuil roulant, on lui demanderait pas de courir ! »
D’où me vient cette phrase ? Je ne sais pas. Mais je me vois encore échanger là-dessus avec mon mari Nicolas il y a presque 10 ans, alors que l’on s’agaçait sur le comportement de notre jeune ado Oscar. (22 ans aujourd’hui).
Parmi les traits de caractère adorables de notre bambin… celui de perdre régulièrement ses affaires. Qu’est-ce que c’était agaçant !!
Il nous a fallu du temps pour admettre que c’était vraiment difficile pour lui. Et pourtant… on aurait pu penser qu’avec une mère qui elle-même… hum… bref… on aurait été plus tolérant ! Mais ça restait difficile.
Cette phrase, sur le fauteuil roulant, elle me permettait de me mettre un peu plus dans une posture d’acceptation. C’est de là que je pouvais alors essayer de le soutenir et de l’aider à développer des compétences, plutôt que de basculer encore dans les reproches.
Waouh, ça a été comme une révélation ! Voici ce que je vivais !!
Depuis, tout semble plus simple, (toujours compliqué, hein… mais plus simple quand même) dans ma relation à moi-même et l’acceptation de certains comportements d’Oscar.
Et heureusement, en fait, que ce concept a croisé ma route, parce qu’on peut dire que ça nous aide aussi sacrément avec notre plus jeune, Anatole – 11 ans. Si vous voyiez la vitesse à laquelle Anatole perd le fil de ce qu’il est en train de faire… C’est tellement difficile de ne pas lui renvoyer une image négative de lui-même..
Je comprends bien aujourd’hui que le fait de poser une étiquette sur un enfant puisse faire débat. Doit-on chercher à savoir si l’enfant est TDAH ou pas ? Est-ce que ça ne risque pas de l’enfermer ? Peut-être… et en même temps… j’ai le sentiment que ça nous a vraiment aidés. A intégrer quelque chose. Est-ce qu’on enferme dans une case un enfant qui est en fauteuil roulant ? J’espère que plus vraiment !! Mais on peut en tenir compte pour adapter certaines choses du quotidien.
Voilà pourquoi je vous encourage, si vous vous posez des questions, ou si vous connaissez quelqu’un qui présente un Trouble de l’Attention, avec ou sans Hyperactivité, de voir au moins certaines des interventions du
https://i0.wp.com/les6doigtsdelamain.com/wp-content/uploads/2025/04/TDAH-date-bleue.png?fit=1200%2C625&ssl=16251200Coraliehttps://les6doigtsdelamain.com/wp-content/uploads/2020/07/logo-horizontal-small-300x218.pngCoralie2025-04-01 18:22:132025-04-01 18:22:14« S’il était en fauteuil roulant… »
Pourquoi nos enfants défient-ils notre autorité ? Sont-ils vraiment désobéissants… ou simplement désorientés ?
Dans cet épisode, je m’inspire du début du livre L’Autorité bienveillante de Kim John Payne pour explorer cette question essentielle. Trop souvent, nous voyons l’opposition de nos enfants comme un problème à corriger, alors qu’elle peut être le reflet d’un besoin plus profond : celui d’être guidés avec clarté et assurance.
Je vous invite à un voyage au cœur de l’éducation positive, où il ne s’agit pas d’imposer ni de laisser faire, mais de trouver cet équilibre subtil entre fermeté et bienveillance. Parce qu’un enfant qui semble désobéir cherche peut-être simplement un repère solide… et c’est à nous, adultes, de lui offrir cette sécurité.
🎧 Prêt(e) à changer de regard sur l’opposition de votre enfant ? Appuyez sur play !
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Note : l’endroit par excellence où l’on apprend à voir les besoins derrière les comportements inappropriés c’est notre formation PDR , cliquez ici pour en savoir plus !
Nos enfants font régulièrement face à des situations qui leur donnent un modèle loin de ce que nous aimerions transmettre. Comment les aider à prendre du recul, à voir les choses autrement, pour éviter que ça devienne également leur norme, sans pour autant repousser et dénigrer les autres ? Une question délicate à laquelle j’essaye de répondre ici.
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Note : ce podcast est le dernier d’un triptyque issu d’une situation vécu par une maman dans notre programme PDR , si vous aussi vous souhaitez être accompagné au plus près de vos problématiques cliquez ici .
https://i0.wp.com/les6doigtsdelamain.com/wp-content/uploads/2025/02/expliquer-les-autres-scaled.jpg?fit=2048%2C1536&ssl=115362048Nicolehttps://les6doigtsdelamain.com/wp-content/uploads/2020/07/logo-horizontal-small-300x218.pngNicole2025-02-11 12:50:032025-06-13 08:58:02Comment leur expliquer les autres ?
En tant que parents, nous faisons de notre mieux pour transmettre des valeurs qui nous tiennent à cœur. Mais nos enfants grandissent dans un monde qui ne reflète pas toujours ces principes. Que ce soit à l’école, chez des amis ou en famille, ils sont exposés à des comportements et des attitudes qui nous échappent.
Dans cet épisode, qui fait suite à une éxpérience vécue par une des membres de notre formation point de rencontre, je partage des exemples concrets de situations que j’ai vécues et qui ne correspondaient pas à ce que je voulais transmettre à mes enfants. On explore pourquoi ces situations peuvent être difficiles à gérer en tant que parent et pourquoi elles soulèvent autant de questions.
👉 Et vous ? Quelles sont les situations qui vous challengent dans l’éducation de vos enfants ? Venez me raconter en commentaire, je suis curieuse de savoir comment vous réagissez quand vos enfants font face à des influences qui ne vous ressemblent pas.
📌 Dans le prochain épisode, je vous expliquerai comment engager la discussion avec vos enfants pour les aider à comprendre et naviguer ces différences.
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