7 précautions à prendre quand on déménage avec des enfants
Déménager, c’est toujours stressant. Sur un plan logistique comme émotionnel. Un déménagement, c’est en effet un vrai chamboulement, qu’il soit choisi ou subi. Et quand on ajoute des enfants dans l’équation, cela s’avère encore plus délicat… Le déménagement pour l’enfant est toujours subi. En tant que parent, quelles précautions pouvons-nous prendre pour que nos enfants vivent au mieux ce déménagement ? Pour les accompagner dans cette période, alors que nous-mêmes sommes sous stress.
Faire les cartons, vider l’appartement ou la maison, vendre, donner, trier… plus tout l’administratif… Et encore, tout cela ne parle que de l’aspect pratique des choses. Que se passe-t-il au niveau émotionnel ? Et surtout : comment garder une ambiance familiale la plus sereine possible, dans ce chamboulement ? Pas facile ! Quel est l’impact du déménagement sur les enfants ?
Dans notre famille, des déménagements, on en a connu énormément. Cela ne rend pas les choses simples pour autant.. mais à force, on a appris quelques trucs. On a appris à prendre quelques précautions bien utiles lorsqu’on déménage avec des enfants. Alors que nous venons de vivre un n-ième changement de pays, j’ai pensé qu’il pourrait être utile de les partager avec vous !
Je ne vais pas vous parler déménageurs, devis de déménagement, monte-meuble, garde-meuble, volume et lettre de voiture… Je vous laisse gérer ces aspects pratiques.
Mon focus ici, c’est de vous parler de vous donner quelques conseils pour accompagner les enfants – parce que je crois que c’est surtout ça qui va aboutir à un déménagement réussi !
Vous allez déménager prochainement ? Prenez d’abord le temps de lire ces conseils.
Car sur le plan familial et émotionnel aussi, un déménagement ne se gère pas à la dernière minute. Il se prépare.
Précaution no1 : Ecouter ce que nos enfants vivent
S’il n’y avait qu’un conseil à retenir, ce serait celui-là.
Si nos enfants ne font pas face au même stress logistique que le nôtre, ils n’en vivent pas moins un stress émotionnel.
Avant, pendant, et après le déménagement en tant que tel.
Il n’est pas simple de tout quitter, et le mieux que l’on puisse faire pour eux dans ces moments-là, c’est de les écouter. Simplement. Je vais encore vous parler d’accompagner les émotions. Accompagner les émotions quand il faut tout quitter.
Oui, parce que c’est bien ce qui leur arrive. Et ce n’est pas simple.
On ne va pas changer leur situation, on ne va pas trouver des solutions. Notre rôle est simplement d’être là, et d’entendre.
Entendre pourquoi ils ne veulent pas partir, ce qui va leur manquer.
Ils ont le droit et le besoin de le partager, sans qu’on leur réponde « Mais tu vas voir, ça va être bien là-bas ! » (même si on va également les aider à se projeter, en choisissant nos moments, on en reparle plus bas…).
Le droit, ensuite, de dire qu’ils n’ont pas envie d’être dans ce nouvel endroit, qu’ils voudraient retourner à l’ancien, sans qu’on leur réponde : « Pourtant, tu as dit hier que c’était bien ici… ».
Comme chez tout être humain, leurs émotions vont et viennent, et rien ne peut mieux les aider à développer leur résilience que de les vivre, simplement.
On me demande parfois « Comment faire accepter un déménagement ? ». Mais l’idée n’est pas de faire accepter. L’idée est plutôt de s’ouvrir à ce que vit notre enfant dans ce déménagement qu’il n’a pas choisi. C’est en recevant cette information là qu’on l’aidera le mieux à accepter sa situation. Parce qu’au lieu de se sentir forcé, il se sentira entendu et compris.
👉🏻 15 jours pour apprendre à accompagner les émotions de votre enfant
Laissez-moi vous parler un peu de ce dernier déménagement avec les enfants. Nous avons quitté la région parisienne pour nous installer à Londres.
(Ce n’est pas le premier déménagement international que nous vivons, on est un peu rôdés… ce qui malheureusement ne simplifie pas les démarches administratives !)
Au fur et à mesure que la date approchait, une certaine excitation montait en nous : l’envie de la découverte, savoir comment ça allait être… Notre exclamation régulière : « London, baby ! »
Alors, quand l’Eurostar est entré dans la banlieue londonienne, j’ouvrais grand mes yeux, tout en montrant ce que je pouvais à Anatole (6 ans), en lui expliquant qu’on arrivait. Mais, lorsque je me suis tournée vers ma fille Alice (13 ans), je me suis rendue compte qu’elle pleurait. Cette arrivée n’était pas une joie chez elle. Pas à ce moment-là. Non, à ce moment-là, ma fille est triste. Arriver à Londres, c’était probablement pour elle le signe concret qu’il n’y avait plus de retour en arrière, qu’elle allait vraiment vivre dans une ville loin de ses copains…
J’ai donc atténué mon enthousiasme, et j’ai essayé de recevoir : « Je suis désolée. »
Et c’est vrai. Je suis désolée de lui faire subir cela. Car c’est le bon terme : « subir ». Pas seulement bien sûr ! Je sais que nous offrons également de grandes chances à nos enfants, en leur faisant découvrir le monde, en leur donnant l’opportunité d’apprendre d’autres langues. Mais la médaille a son revers, et, vraiment, j’en suis désolée.
Précaution no2 : Les aider à se projeter
Transition délicate après ce que je viens d’écrire, mais ce qu’il faut bien comprendre, c’est qu’un déménagement, pour un enfant, c’est un peu comme des montagnes russes. (Pour nous aussi, d’ailleurs…)
Donc, si on doit être là pour écouter et entendre leur détresse lorsqu’elle se présente, on peut aussi être présent pour susciter leur enthousiasme dans les moments où ils sont au sommet.
Vous voyez la différence ?
Autant il n’est pas question de leur dire « Mais ça va être bien, tu verras ! » au moment où ils nous parlent de leur tristesse, parce qu’alors, on ne serait pas du tout dans l’écoute de ce qu’ils vivent, autant on peut saisir les bons moments pour parler de notre destination avec enthousiasme.
Et dans ces moments-là, une bonne méthode, c’est de les aider à se projeter. Concrètement.
Parce que ce déménagement, il reste très théorique pour un enfant. Surtout pour les plus jeunes.
On va donc essayer de les aider à visualiser ce que cela signifiera pour eux.
Pour cela, plusieurs méthodes, à adapter à l’âge des petits.
Le plus simple, et qui marche pour tous : des photos !
Des photos du lieu de vie en particulier. Je ne vous dis pas combien de fois on a montré les photos de la future maison à Léon (8 ans). On a même pu parler des attributions de chambre, de comment on placerait les meubles, etc…
On a également été sur google maps pour voir le plan de Londres. On a entré notre nouvelle adresse pour voir où on serait, le parc d’à côté – et puis on a pris le petit bonhomme pour se promener grâce aux photos satellites : on a virtuellement fait le chemin de la maison au parc, puis de la maison à l’école…
Avec Alice, plus grande, j’ai eu des échanges autour du choix de son collège, les discussions que j’avais eues, les impressions. On a sorti le plan de métro, on a regardé les adresses des différentes maisons à visiter et le temps de trajet à partir de chacune d’elles… Je l’ai en fait impliquée ainsi dans les préparatifs, pour qu’elle soit moins dans la position de l’enfant qui subit, justement.
Et en même temps, j’ai un souvenir d’elle, quand elle avait 2 ans, et que nous quittions l’Afrique du Sud pour la France. C’était compliqué pour une si petite fille de comprendre ce qu’il se passait autour d’elle.
L’agitation, les meubles qui partaient en container, nous avec nos valises…
On avait alors eu recours, pour rendre les choses plus concrètes pour elle, au jeu.
J’avais pris des personnages playmobils, pour représenter les membres de notre famille – grands-parents compris – un avion jouet, des paquets-valises, un camion, et j’avais joué les scènes devant elle de tout ce qui allait se passer :
les déménageurs qui chargent les meubles dans le camion, qui les emportent, et les mettent dans un bateau, tandis que nous préparons nos valises, et prenons l’avion. Nous arrivons chez les grands-parents, chez qui nous logeons le temps de trouver un appartement ; pendant ce temps, le bateau avec les meubles arrive, puis nous leur demandons d’apporter les meubles dans l’appartement qu’on aura trouvé, et on y va à notre tour, avec nos valises !
Je sentais bien que tout cela restait compliqué pour elle, mais ça l’avait quand même apaisée. Elle avait compris qu’il y allait avoir un nouveau dans lequel on allait retrouver nos affaires. Elles n’étaient pas simplement emportées par des gars costauds !
Les personnages playmobils ont alors intégré notre sac de voyage, et on les sortait régulièrement pour refaire des bouts de la scène – je les vois encore dans l’avion, ils faisaient à l’époque partie des objets rassurants de cette petite fille qui avait bien du mal à appréhender ce qui se passait autour d’elle…
Précaution no3 : Impliquer les enfants dans le tri pré-déménagement
Cette fois, on va parler un peu de l’aspect concret de ce déménagement avec les enfants.
Parce qu’on le sait bien : un déménagement, c’est l’occasion de faire le tri, de se délester un peu. Et ce serait plus facile de faire ce tri sans eux : pas question de déménager tous les petits bouts de carton gardés « pour le jour où », les bâtons et autres bouts de ficelle.
Oui mais…
Oui mais parfois, un bout de ficelle a une importance qui nous échappe.
Là encore, il faudra s’adapter à l’âge de l’enfant. Il va de soi qu’un enfant de 2 ans aura du mal à identifier ce qu’il faut garder ou pas. En revanche, quand l’enfant a 6 ans, il peut être impliqué.
Impliqué dans le rangement et le tri des jouets. L’aider à voir ce qui ne lui correspond plus, ou ne lui va plus, et décider ensemble de le donner au petit frère d’un copain, par exemple.
Impliqué ans la préparation de la valise, pour décider ce qu’il veut garder avec lui.
(C’est également une occasion de se projeter : les premiers jours, tout sera dans les cartons de déménagement, que voudras-tu avoir pour t’occuper dans le nouveau logement ?)
Et cela demandera de notre part un certain lâcher-prise.
Si on se rappelle que déménager est un chamboulement pour notre enfant, on pourra plus facilement accepter d’assouplir la limite quant à ce qu’il faut garder ou pas.
Avec Léon (8 ans), nous avons préparé une boîte qu’on a intitulée « activités manuelles », dans laquelle il a choisi les morceaux de ficelle et autre bric-à-brac « pour fabriquer un truc un jour » qu’il voulait.
C’était le bon équilibre pour lui et moi.
On a fait attention à bien emballer ce qu’il considérait être fragile…
C’est également rassurant pour les enfants, à l’arrivée, de retrouver leurs objets.
Précaution no4 : Prendre le temps de dire au revoir
Avant d’arriver, il faut partir.
Et partir, ça veut dire quitter un endroit qu’on aime, et des personnes auxquelles on tient.
Je vois encore Léon, au moment où l’on a quitté la cour d’école pour la dernière fois, il y a quelques semaines, fondre en larmes en réalisant qu’il ne passerait plus ce portail…
On a tous ces moments-là… Quand je repense à nos déménagements, je revois le camion de déménagement qui s’éloigne… Un symbole.
Donc, de notre côté, un bon mois avant de partir, nous avons fait la liste des personnes que nous avions vraiment envie de voir encore une fois avant le départ.
Pourquoi ne pas faire la même chose avec nos enfants ?
Dans cette période, je savais que rien n’était plus important pour eux que ces derniers moments partagés.
Alors, on a invité des copains, on a laissé Alice passer tout le temps qu’elle voulait à l’extérieur, ou à dormir chez des copines. Elle est même partie passer un week-end à Lyon chez des amis !
On a organisé un goûter d’anniversaire en avance pour Léon.
Tout ça ne marche que si on accepte que « todo no se puede ». Je vous traduis… Ca veut dire « Tout ne se peut pas ». C’est une phrase que j’ai apprise et intégrée lorsque nous avons vécu au Mexique, et qui m’aide à me défaire de la perfection à choisir mes combats.
Ainsi, je me suis moins attachée à l’aspect scolaire… Les relations étaient plus importantes, dans cette période de leur vie. Donc, tant pis si Alice est rentrée fatiguée de son week-end à Lyon, ça en valait tellement la peine !
Pour le goûter d’anniversaire, on ne pouvait pas rajouter des contraintes… alors on a juste invité les enfants au parc, et j’ai acheté un gâteau chez Picard (et une maman nous en a apporté un maison !)
Ce qu’on faisait, c’était déjà bien. On faisait de notre mieux.
Et même quand on se rate, on peut se rattraper. Ainsi, j’ai réalisé que j’aurais aussi dû inviter Chloé, une copine d’Anatole. Il m’en malheureusement parlé trop tard (de l’importance de faire la liste avec eux avant…).
Ce raté est ressorti en arrivant à Londres, lorsqu’il a vu pleurer sa soeur…
Alors, dans le taxi, j’ai appelé la maman de Chloé, et nous avons pris rdv pour le lendemain, pour que les enfants puissent se parler, et qu’Anatole puisse dire vraiment au revoir à son amie.
Précaution no5 : Impliquer les enfants dans l’installation post-déménagement
Ça y est, le déménagement en tant que tel a eu lieu. C’est l’heure d’investir le nouvel espace.
Certains parents pensent alors qu’il est plus simple de tout préparer avant l’arrivée des enfants (quand c’est possible), et je crois que c’est une erreur.
Moins les enfants seront impliqués dans la démarche, plus ils seront dans la position de la subir. Si on repense à cette fausse bonne idée de « faire accepter » le déménagement aux enfants, on comprend que la meilleure piste, c’est de les en rendre acteurs.
C’est comme pour tout en fait : imposer à nos enfants aura tendance à engendrer l’opposition. Redonner du pouvoir à nos enfants encouragera la coopération.
Ici, on leur donne du pouvoir par l’action, par les choix.
Comment tu veux placer tes meubles ? Tu m’aides à remonter celui-là ? Tiens, voilà les vis… Et ces jouets-là, on les met plutôt ici, ou plutôt là ?
Pour les ados, bien sûr, pas besoin de leur donner le choix du placement des jouets… ils sauront organiser leur chambre seuls.
Mais on peut les impliquer sur d’autres plans, tout en étant à l’écoute. Ainsi, Alice m’a aidée à installer la cuisine, à décider où on mettrait les assiettes, les casseroles.. Je n’aurais pas demandé ça à son grand-frère Oscar que ça n’aurait pas du tout intéressé ! Lui aurait plutôt participé à remonter le canapé. (Malheureusement, Oscar est resté en France pour ses études, mais c’est une autre histoire…)
Jusqu’où peut-on aller dans cette implication de l’enfant à l’arrivée ? Y a-t-il une règle ? Je vais partir d’un exemple.
Récemment, une maman m’a demandé conseil pour son fils. Voici ce qu’elle m’écrit :
Mon fils (4 ans1/2) dort toujours dans son petit lit de bébé (bien juste pour lui !!). Il a un lit au sol (taille adulte 1 personne) sur lequel je lui propose régulièrement de dormir en lui disant qu’il y serait plus à l’aise. Mais il refuse. Je m’étais dit que dans le nouvel appartement, je lui mettrais directement son lit de grand, mais ça fait peut-être bcp pour lui, non ?
En fait, il n’y a pas de réponse toute faite à une telle situation. Tout dépend du garçon : comment il se sent dans ce déménagement, s’il a besoin de retrouver le cadre sécurisant qu’il connait, ou s’il se sent au contraire prêt à ce nouveau départ.
Parfois, un changement d’environnement fait grandir nos enfants d’un coup. Parfois, au contraire, cela leur fait perdre leurs repères, et on sent qu’ils ont besoin de se récréer un cadre de sécurité.
Lorsque nous sommes rentrés de Puerto Rico, il y a deux ans, Anatole, 4 ans, voulait que je m’asseye tout proche de lui à chaque repas. Et cela a duré des semaines. Parce qu’il avait besoin de se raccrocher à quelque chose.
J’encourage donc cette maman à être à l’écoute de son fils. A soulever la question avec lui. Et à voir comment il réagit aux différentes options. Peut-être que la solution est dans un lit intermédiaire : un lit d’enfant juste pour lui, qui ne soit plus à barreaux ?
Précaution no6 : Ne pas être trop pressé de vider les cartons !
Si l’installation dans ce nouveau lieu est importante, pour s’y sentir bien, il y a également quelque chose d’encore plus important : de se sentir bien ensemble !
Cela demande de veiller à l’ambiance familiale, surtout au début.
Là encore, des choix à faire.
Bien sûr, on n’a pas envie que l’installation traine des mois. Mais l’échéance n’est plus la même qu’avant le départ. On peut donc se permettre de prendre un peu plus de temps, pour avoir celui de partager.
Faire passer le message, d’abord, que « notre maison, c’est notre famille. »
Cela changera peu à peu, au fur et à mesure que chacun se fera à son nouvel environnement, se récréera son sentiment de bien-être, se sentira de nouveau appartenir à un lieu, et acceptera enfin pleinement ce déménagement.
Mais au début, c’est clair : rien ne nous attend dans le nouveau lieu, et la seule constante, c’est notre famille !
Alors, prenons-en soin, et mettons-là en priorité.
Faites des pauses dans le déballage pour vous retrouver, et créez les activités qui vous ressemblent.
Lorsque nous sommes arrivés à Puerto Rico (il y a 6 ans de cela), un de mes premiers achats a été un gaufrier ! Et je l’ai ressorti ici, pour créer des goûters sympas en famille…
Une tradition chez nous : la lecture de Harry Potter à haute voix… C’est notre moment de reconnexion, de partage.
On l’a lu avec Oscar en arrivant au Mexique, puis avec Oscar et Alice en arrivant à Puerto Rico, maintenant avec Alice, Léon et Anatole, dans ce contexte londonien qui lui correspond si bien !
Des semaines de moments partagés tout définis (nous en sommes actuellement au tome 4…)
Trouvez votre équilibre entre ce besoin d’aménagement et ce besoin de lien. Tout peut se faire, il suffit de se donner le temps.
Et puis, bien sûr, n’hésitez pas à sortir, à découvrir votre environnement, votre nouveau lieu de vie.
Lorsque l’on vient d’arriver dans un endroit, on pose sur les choses un oeil encore neuf, qui permet de s’émerveiller bien plus. C’est le moment de partager cela ! La forme du métro, l’accent des gens, le soleil sur la tamise, les écureuils de Hyde Park… voici quelques unes de nos premières découvertes… Même si les règles du confinement ne nous aident pas !!
Précaution no7 pour bien vivre un déménagement avec les enfants : Prendre soin de soi
Enfin, je terminerai par un conseil pour vous. Car dans le déménagement avec les enfants, il y a toujours vous.
Et si ce conseil de prendre de soi est toujours valable, il l’est encore plus dans cette période. Car, si déménager est stressant pour nos enfants, il l’est également pour nous.
Un déménagement sans stress, ça n’existe pas.
Alors, si l’on veut être en mesure d’accompagner nos enfants, si on veut pouvoir faire des gaufres, ou les impliquer dans le remontage des meubles dans la nouvelle maison, il faut d’abord avoir l’énergie de le faire.
Or, si notre réservoir est vide, nous n’aurons aucune énergie.
Je sais bien que le temps nous manque pour prendre soin de nous… Il est pourtant nécessaire de trouver ce qui nous permet de maintenir cette énergie qui nous permettra de traverser ces changements sereinement. Trouver ce qui nous ressource en temps limité.
Et puis, adapter nos attentes, accepter de faire de notre mieux, même s’il est moins haut qu’à d’autres moments.
Petit rappel : Bienveillance bien ordonnée commence par soi-même.
Alors, vous aurez toutes les ressources nécessaires pour mettre en place toutes ces précautions, et faire en sorte que ce déménagement avec les enfants, et en famille, se passe au mieux !
Avez-vous déménagé récemment ?
Qu’est-ce qui vous a aidé ?
Laisser un commentaire
Rejoindre la discussion?N’hésitez pas à contribuer !