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Poser des limites… Faites une réunion de travail

Dans ce chapitre de Poser des limites à son enfant, l’auteure décrit l’impact de ce qu’elle appelle la “réunion de travail”. C’est une sorte de conseil de famille, mais spécifiquement axée sur les taches de la maison.
L’idée est de demander de l’aide.

Voici comment elle l’explique :
Avant la réunion, elle établit une liste des taches de la maison.
Lors de la réunion, en tout cas la première, elle l’anime, expliquant qu’elle se sent débordée, qu’elle a besoin d’aide et demande à tout le monde de participer à la recherche de solutions.
Cela conduit enfin à un nouveau partage des taches.
Simple, pas vrai ?

Le chapitre présente plusieurs commentaires qu’il me semble bon de partager également ici autour de cette démarche :

  • Penser à refaire le point une semaine plus tard, après ce qu’on peut appeler une “période d’essai”, pour voir si le partage fonctionne bien. (Cela me fait penser à ce qu’on disait lors de la démarche de résolution de problèmes.)
  • Si des petits veulent prendre en charge une tache trop compliquée pour eux, ne pas les démotiver. Essayer éventuellement de voir comment subdiviser la tache, pour leur donner quand même l’opportunité de participer à cette démarche d’aide à la communauté qui rend tellement heureux. S’ils insistent à vouloir s’atteler à une grosse tache, les laisser essayer, et s’arranger pour que la période d’essai soit plus courte. Refaire le point avec le petit, et éventuellement réaménager la tache, en évitant les commentaires du type “Je te l’avais bien dit”, qui n’aideront pas !
  • Lorsqu’on demande de l’aide, ne pas passer par la culpabilisation, au risque de basculer dans un schéma de rôles ! En effet, faire la liste de tout ce qu’on fait déjà pour justifier que l’autre pourrait bien en faire plus nous place d’office dans une position de victime, et l’autre d’oppresseur… jusqu’à ce que la culpabilité les fasse accepter de prendre la responsabilité de taches dont ils ne voulaient pas, et qu’ils deviennent eux-mêmes les victimes. L’idée est plutôt ici de chercher une coopération volontaire.

Citation du livre : “Je préfère me fier à la capacité d’aimer et d’aider spontanément qu’ont tous les êtres humains entre eux.” C’est beau, non ? Ca a l’air de marcher chez elle, espérons que ça marchera chez nous également !!

  • Le contrat : à la fin de la réunion, on liste bien sûr ce que chacun prend en charge, et c’est une forme de contrat. Un contrat de vie qui a cela de particulier qu’il implique tous les intervenants de la maison, ne se contentant pas de lister les obligations et interdits des enfants, comme dans les règles des établissements scolaires !
  • Lorsqu’on demande de l’aide “hors contrat”… Ce contrat n’empêche pas de demander de l’aide ponctuelle sur des points précis, comme avant. Dans ce cas, attention à être clair dans nos attentes. (“Peux-tu mettre ton linge au sale ?” plutôt que “Range ta chambre.”) On peut également choisir de varier l’approche. Ex : on range chacun 3 objets. (Ce sera déjà un sacré progrès par rapport à la situation première…) ou bien des mini séances de formation thématiques. Ex : “Aujourd’hui, on apprend une recette”, ou “Comment passe-t-on l’aspirateur ?”

Entre le moment où j’ai écrit ce résumé, et celui où j’écris cette phrase, j’ai effectivement eu l’occasion de mettre cette réunion de travail sur pied.

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