Parents épanouis… chapitre 6 : « Bien », ce n’est pas assez bien : une nouvelle façon de complimenter
Là encore, le principe des « bons compliments » est repris dans Parler pour que les enfants écoutent…, au chapitre 5 sur les compliments.
La clef, c’est de ne pas tirer la conclusion pour l’enfant – encore moins une conclusion vague (« super ! ») – mais de le laisser se construire autour de commentaires factuels. Il construira sur le positif pour progresser. A lui de voir si ce qu’on perçoit de lui est quelque chose qu’il veut développer ou non, et de traduire sa perception en actions.
Quand l’enfant aura gagné la confiance en soi qu’il mérite, il pourra même faire face à des critiques négatives injustifiées. « Peu importe ce qu’ils pensent, moi je sais. »
D’autre part, il ne faut pas oublier que des compliments injustifiés invalident les autres…
Ainsi, et là aussi, c’est important, il n’est pas utile, et même carrément contre-productif, de faire des compliments quand l’enfant n’est pas satisfait.
Exemple :
« Il est nul mon dessin…
– non! il est super ! »
Bon, s’il le trouve nul, le fait qu’on dise qu’il est super ne va pas changer les choses, ça risque plutôt de lui enseigner que notre « super » ne veut rien dire (donc il ne le croira pas la prochaine fois), et ça ne l’aide pas à progresser.
Il vaudrait mieux répondre :
« Ah, il ne te plait pas ?
– non, il est moche
– tu as fait les bras comme ça (sans aucune opinion)
– oui, les bras, ça va, mais les jambes sont trop longues !
– alors, ce sont les jambes qui ne te plaisent pas ?
– oui, et aussi, je trouve que les yeux sont de travers
– je vois. »
A tous les coups, une fois qu’il aura eu l’opportunité d’analyser ce qui ne lui plaisait pas, il repartira pour essayer de le refaire avec des jambes plus courtes et des yeux qui conviennent !
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