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« Il me cherche !  » : remplir le réservoir, de nouveau !

Le réservoir d’amour, ou réservoir affectif…  Un terme déjà entendu bien des fois.
Je crois que la première fois que j’ai entendu cette
expression, c’était dans Les 5 langages de l’amour des enfants. (qu’il faudra que j’expose ici aussi un jour… C’est que je l’ai lu bien avant de commencer ce blog…)

Isabelle Filliozat reprend cette expression dans « Il me cherche ! », et en donne plusieurs illustrations, comme on l’a déjà vu dans le premier article que j’ai écrit sur ce livre.

Ici, deux suggestions supplémentaires sur la manière de le remplir :
Un jeu partagé, le matin, pour faire le plein avant la journée.
Selon Isabelle Filliozat : « Un jeu dès le matin entraîne une réduction considérable des plaintes, pleurs et chamailleries dans la suite de la journée. »
Pas facile de trouver un moment pour jouer dans la routine du matin…
(Une pensée pour Marie, ma belle-sœur, qui me confiait que le départ pour l’ecole était un des moments les plus stressants pour elle)
Mais j’aime cette idée, je suis persuadée d’avance qu’elle doit avoir un réel bénéfice.
Ne nous dit-on pas toujours de baisser le niveau de stress imposé aux enfants ?
Je me demande si je serai capable d’essayer…

Rire et se chamailler « pour de faux »
Batailles d’oreillers et autres chatouilles sont autant d’opportunités de se rapprocher, à grands renforts d’ocytocines…
Et si parfois le jeu se finit en larmes, ça peut être parce que l’enfant se sent de nouveau en confiance, et exprime ses tensions. D’une certaine façon, on l’aide à reconstruire le lien avec la figure d’attachement, pour qu’il s’exprime « enfin »

C’est aussi l’occasion d’aider l’enfant, garçon ou fille, à tester ses limites, voire se maîtriser. On peut mettre en place quelques règles de base : « Quand on dit STOP, on s’arrête net. »

Ça leur servira également quand ils joueront avec leurs frères et sœurs ! D’ailleurs, chez nous, cette deuxième option est fréquemment mise en place par Oscar (14 ans), avec ses petits frères de 5 et 3 ans, qui aiment venir le chercher en lui demandant : « Oscar, on joue à la bataille de coussins ? »

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