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En juin dernier, j’ai eu la joie d’animer une première journée présentielle autour de la parentalité positive. Une journée parentalité.

Une journée entière pour souffler, se recentrer sur son rôle de parent, et partager avec d’autres qui vivent les mêmes questionnements.

Ce fut une expérience riche et profonde, aussi bien pour moi que pour les participants.

Depuis lors, j’avais envie de vous faire un retour sur cette journée, vuos expliquer ce que j’y ai vécu, et ce que vous pourriez y vivre également.
La 2è « journée pour respirer sa parentalité » approche : ce sera le 22 novembre. Il est donc temps de me poser pour vous partager tout ça !

Pourquoi proposer une telle journée

J’avais vraiment à coeur de proposer cette journée, qui correspond particulièrement à ce que j’aime vivre avec vous.
En effet, j’adore assister à ces mouvements internes et ces prises de conscience qui interviennent quand je travaille avec les parents.

Un exemple ? Quand je vois Christelle mettre le doigt sur un désalignement entre une valeur à transmettre qui lui est chère et un comportement face à ses enfants, je sais déjà que les choses vont évoluer.
Alors, je nourris pleinement mes besoins de transmission et de contribution !

Mais laisser moi vous dire surtout pourquoi une telle journée est bénéfique pour vous !

1- un atelier de parentalité permet de prendre du recul

J’ai animé de nombreux ateliers en présentiel par le passé, souvent sous la forme de cycles suivis, mais aussi par journées entières.

Et je l’ai observé à chaque fois : se poser pour réfléchir aux situations, pour conscientiser ce vers quoi on cherche à aller permet réellement de gagner en perspective.

C’est comme si on avait un peu des oeillères, et que la prise de recul ouvrait les horizons.

Ainsi, les participants repartent avec plus de confiance.

2- une journée permet de respirer

Cette notion de prise de recul que j’ai évoquée plus haut a également lieu pendant des sessions plus courtes.
Nous le vivons régulièrement dans nos sessions de groupe avec les membres de nos programmes.

Parfois, simplement « prendre le temps d’y réfléchir« , et recevoir des retours en miroir, même quand ce n’est pas très long, permet réellement de voir les choses autrement.

Mais une journée entière… c’est aussi une dimension supplémentaire.

C’est s’offrir une vraie parenthèse dans une vie quotidienne tellement tendue.
C’est prendre le temps de se déposer. De respirer.

On change de rythme pour gagner en sérénité.

Et ça aussi, ça permet de réfléchir autrement. De gagner en hauteur.

Voilà pourquoi j’aime le titre de cette journée : une journée pour respirer sa parentalité !
Ça transmet bien, je trouve, la bulle que j’avais à coeur de créer.

Comment ça s’est effectivement passé en juin

Le groupe

Moi qui vois clairement les bénéfices d’une telle journée, je pensais sincèrement que vous seriez nombreux à vouloir y participer.

Ai-je eu tort sur ce point, ou bien est-ce que la date était vraiment mal choisie (et communiquée trop tard…) ?
Il y a eu seulement 3 inscriptions, et nous n’étions donc que 5 à cette journée (en comptant ma comparse Emilie et moi).

Pour autant, ça a été une réussite, et chacune (oui… que des femmes) des participantes a dit vouloir revenir à la prochaine !

Le contenu

J’avais à coeur de profiter de ce temps pour instaurer un rythme doux pour prendre le temps d’échanger et de sentir ce que nous vivions.

Nous avons donc alterné entre

  • des moments d’introspection pour aller à la rencontre de soi,
  • des moments d’échanges et d’écoute de l’autre, qui aide à sentir qu’on n’est pas seul,
  • des exercices d’alignement, vécus ensemble dans un cadre bienveillant,
  • des ateliers pratiques, pour réfléchir autrement à certaines situations du quotidien,
  • et des pauses conviviales, qui ont permis de créer du lien.

Ce que les participantes ont vécu

Je pense qu’après cette journée, les participantes sont parties avec :
➡️ une meilleure clarté sur leur posture de parent,
➡️ des clés concrètes pour avancer sereinement,
➡️ et le sentiment fort de ne pas être seuls dans leurs défis.

Ecoutez plutôt leurs courts témoignages.

Comme le dit Emma, cette journée lui a apporté à la fois de l’élan et de l’apaisement.

Christelle explique que la journée l’a aidée à se connaitre mieux.

J


Enfin, Eline parle d’une belle parenthèse !

Pourquoi une telle journée est précieuse ?

Vous l’avez entendu : cette journée a été une réussite pour chacune des participantes.
En doutez-vous ? Laissez-moi vous présenter pourquoi je crois qu’elle telle journée est vraiment précieuse.

Le pouvoir du présentiel

Qu’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit : je crois évidemment au pouvoir des formations en ligne !
C’est le coeur de mon activité, et j’ai déjà aidé des centaines de familles par ce biais.

Pour autant, il est bon de temps de temps de vivre les choses en présentiel :

  • On sort du quotidien et des écrans pour vivre une expérience humaine réelle
  • On ose souvent aller plus loin dans la sincérité et la profondeur des échanges
  • On est plus sensible au non- verbal
  • Le mouvement peut s’inviter dans la pratique
  • La dynamique du groupe soutient chacun et favorise des prises de conscience qu’on ne ferait pas seul

Un vrai temps pour soi en tant que parent

Au quotidien, tout va vite : travail, école, devoirs, repas… On enchaîne les tâches, souvent en mode automatique.

Je ne sais pas pour vous, mais moi, je suis mes formations en ligne entre deux autres activités, voire en temps masqué (en cuisinant par exemple). Ce qui est infiniment mieux que rien, et je n’ai pas l’intention d’arrêter.

Mais prendre toute une journée pour s’arrêter, pour se donner le temps de réfléchir à sa parentalité, c’est à la fois un cadeau pour soi, et un geste fort.

Un cadeau, car cela permet de sortir du « réagir » pour retrouver une posture plus choisie, plus alignée.
De plus, c’est un geste fort, car c’est reconnaître que ce rôle de parent compte et qu’il mérite qu’on s’y arrête.

Donc…. un cadeau pour sa famille également !

Les bénéfices concrets

Ce type de journée permet de :

  • repartir plus apaisé et plus ancré,
  • trouver des repères qui donnent confiance pour la suite,
  • se sentir légitime dans son rôle de parent,
  • découvrir que d’autres vivent les mêmes défis, et que c’est possible d’avancer ensemble.

Ce qui m’a marquée

De mon côté, j’ai été particulièrement touchée par le fait que, quel que soit notre contexte et notre avancement, nous pouvons nous retrouver sur les valeurs que nous souhaitons vivre.
Nous pouvons puiser des exemples des autres, qui nous aident, en miroir, à réfléchir à nos situations.

J’ai particulièrement aimé :

  • la sincérité et la profondeur des partages,
  • l’énergie du groupe heureux de ces connexions,
  • et la transformation que chacun a pu ressentir en si peu de temps.

Cette journée m’a confirmé combien prendre un temps hors du quotidien, entouré d’autres parents, peut être puissant et ressourçant.

Prochaine Journée pour respirer sa parentalité : le 22 novembre

Alors même que la participation à la journée de fin juin n’a pas été à la hauteur de mes espérances, j’en suis sortie avec un tel élan que j’ai décidé sur place de renouveler l’expérience !

📅 La prochaine Journée Présentielle aura lieu le samedi 22 novembre, à Paris.

Ce que vous y trouverez :

  • un cadre chaleureux et bienveillant,
  • des exercices et réflexions pour affiner votre posture de parent,
  • un groupe soutenant avec des problématiques et questionnements similaires,
  • des temps d’échange et de partage,
  • et des clés concrètes pour repartir plus confiant.e et aligné.e.

Si vous aussi vous avez envie de vous offrir cette parenthèse et de repartir plus ancré.e et confiant.e, réservez votre place dès maintenant :
👉🏻 une journée pour respirer sa parentalité

(Attention : pour des raisons d’organisation, le prix augmentera lorsque nous approcherons de la date)

J’ai hâte de partager ce moment avec vous !

Certes, être parent signifie s’oublier un peu pour ses enfants. Mais il reste important de prendre du temps pour soi.

Dans ce podcast, je vous parle de comment j’ai réussi à mettre en place une routine pour moi, qui bénéficie finalement à toute la famille.

— Pour écouter ce contenu audio, il vous suffit de cliquer sur Play —

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Cependant, si vous préférez lire, en voici la retranscription.

Le constat : la quête de la perfection est dangereuse

Ici Coralie, du blog Les 6 doigts de la main, pour avancer ensemble sur le chemin de la parentalité positive.
Un podcast un peu particulier, parce que vous entendez le bruit des vagues derrière. Je suis en effet sur la plage, en train de marcher. Et c’est ce qui m’inspire ce podcast, et c’est pourquoi j’ai décidé de ne pas tarder à l’enregistrer.

En tant que parents, nous avons également besoin de pauses, et de temps pour nous-mêmes. Et c’est ce que je voudrais mettre en valeur aujourd’hui.

Je me souviens quand je vivais encore à Paris, j’étais consultante, dans une entreprise de jeunes loups ambitieux… et j’avais déjà deux enfants. Je ne collais pas bien au modèle de l’entreprise. Pourtant, motivée par mon environnement, j’avais envie de devenir manager, de progresser. D’ailleurs, mon métier me plaisait, mon travail me motivait.


Et puis un jour, j’ai discuté avec une jeune femme, justement, qui venait d’être promue manager, et qui avait des enfants, ce qui était très rare. Et je lui demande, je lui dis :
« Explique-moi, inspire-moi, montre-moi la voie ! Comment as-tu réussi à jongler entre tes enfants, ton travail, réussir à être promue ? »

Et là, elle me dit : « Tu sais, Coralie, attention à ce que tu cherches. Moi, j’ai voulu tout faire. J’ai voulu être une super épouse, une super maman, et une super professionnelle. J’avais envie de ne renoncer à rien. Et donc, j’ai cherché toutes les heures que je pouvais, je me suis donnée dans tout, et j’ai essayé. Le résultat, c’est ce que tu vois, c’est à dire qu’effectivement, j’ai des enfants, et j’essaye d’être une super maman avec eux. Et puis, oui, j’ai été promue manager, une super professionnelle. Mais j’ai pas réussi à être super épouse à la fois. On vient de divorcer. »
Et ça, ça m’a mis un coup. Je me suis dit « Elle a raison en fait. C’est beaucoup une question de priorités. »

On se met sur les épaules une charge énorme, en pensant qu’on peut tout réussir. On voudrait être des super-héros, on voudrait être parfait en plus ! On voudrait que dans chacun des domaines de nos vies, on fasse tout exactement comme c’est dans nos rêves ! Le rêve de la famille orangeade, j’appelle ça…

Seulement, la vraie vie, c’est pas ça.

Cherchons à progresser

La vraie vie, c’est que, d’abord, comme on dit au Mexique : « Todo no se puede. », ce qui veut dire « Tout ne se peut pas. », et ça, c’est une vraie leçon de vie. Et, d’autre part, que même si on est focalisé sur un des aspects, pour autant, on ne sera pas parfait. Cette quête de la perfection, elle est vouée à l’échec, et elle nous rend malheureux. Parce qu’elle nous encourage à nous comparer à un idéal inatteignable.

Alors, ne cherchons pas à être parfaits, cherchons à progresser. Et cherchons à progresser sur le chemin qui compte pour nous.
Ca ne veut pas dire d’abandonner le reste. Ca veut dire d’avoir des objectifs moins ambitieux.

Je sais que c’est facile à dire pour moi aujourd’hui, parce que je ne suis plus en entreprise. Et, il est probable que j’aurais du mal à vraiment faire ce choix, si j’avais encore envie de progresser dans une carrière. Je parle d’une carrière au sens traditionnel du terme. Parce que, cette envie de progresser dans une carrière, je l’ai encore ! Et ce que je fais aujourd’hui, c’est un vrai travail.


Seulement, en tant que maman, en tant que professionnelle, en tant qu’épouse, j’accepte aussi mes failles – pas toujours bien d’ailleurs, parce que, j’ai beau le prôner et le savoir, ça reste difficile à vivre, à accepter, et on continue à se mettre la pression – mais, ne pas rester sur ses échecs trop longtemps. Les voir comme des opportunités de progresser.

Un besoin d’énergie

Pour réussir à faire de notre mieux, il faut avoir beaucoup d’énergie. Le chemin de la parentalité positive, qui est celui sur lequel je vous encourage, demande une énergie folle, surtout au début ! Mais même après, je dirais.


Il demande d’être centré sur les besoins de nos enfants, il demande d’être à l’écoute, alors que nous-mêmes nous vivons plein de choses. Il demande donc de mettre parfois notre stress de côté, et la meilleure solution pour ça, c’est simplement d’être moins stressé. Simplement… Comme si c’était simple.


Il demande aussi et surtout, et c’est pour ça qu’il demande beaucoup d’énergie, il demande de réfléchir autrement que les modèles qu’on a reçus.
Cela veut dire lutter contre nos réflexes. Cela, c’est vraiment difficile. C’est pour ça que, dès qu’on est dans un jour fatigué, ça ne marche plus. Ca ne marche plus parce qu’on n’est plus centré. On n’est plus concentré. J’écrivais « La fatigue, ennemi numéro un du parent positif« .. ça, je le crois toujours.

D’ailleurs, je dois dire que, chez nous, parmi nos changements, je pense qu’il y a celui de se coucher plus tôt qu’avant, simplement. Et ça, ça a un impact sur tout le reste.

Prendre soin de soi en se ressourçant

Mais enfin, le changement dont je voulais vous parler aujourd’hui, il est vraiment lié avec le fait que je marche sur la plage ! Je vous explique : je me suis rendue compte que pour être cette super maman, ou du moins, pour avancer vers elle, même si je ne l’atteindrai jamais complètement, j’avais aussi besoin d’être ressourcée moi-même. Pour prendre soin des autres, on a besoin de prendre soin de soi.

Et j’avais tellement envie de faire face à tout, j’avais tellement envie de sentir que j’étais capable, que je tombais dans un piège classique qui est celui de ne pas demander trop d’aide. D’autant plus que… mon mari, cadre exécutif, travail à temps plein… etc…
Et puis, après tout, moi aussi je travaille à temps plein ! Heureusement, j’ai un mari super compréhensif pour ça.
C’est même lui qui m’a encouragée, qui m’a dit « Prends donc du temps pour toi. Va donc marcher sur la plage, ça te fera du bien, ça te dé-stressera. » Parce qu’il y a eu toute une période où je me réveillais systématiquement avant le réveil, pour des raisons de stress professionnel.
Et puis, du coup, on en a discuté. Je lui ai dit : « Le problème, c’est que… Marcher sur la plage.. après avoir posé les enfants à l’école, il fait déjà trop chaud. » Il faut dire que nous vivons à Puerto Rico, dans les Caraïbes, et même l’hiver, le soleil donne ! »
Alors je lui dis : « L’idéal, ce serait que je puisse partir tôt le matin quand je me réveille, comme ça, le soleil ne tape pas encore trop. »
Et je l’ai fait un week-end, et c’était super agréable !

La nécessité de prendre du temps pour soi

Et depuis, on a pu en parler, et j’ai accepté le fait que j’avais moi aussi mes besoins, que les autres pouvaient participer, et m’aider, parce que nous étions une équipe ! Et parce que si on voulait que tout le monde prenne sa place, que tout le monde fonctionne bien dans cette famille, le fait que je prenne du temps pour moi, c’était bien pour les autres aussi, c’était pas égoïste. C’était aussi ce qui permettait aux autres d’avoir une maman plus détendue, moins stressée.

Et donc, sur les 5 jours où il y a école par semaine, au lieu d’amener les enfants 5 fois à l’école, je ne les amène plus que 3 fois. Une fois par semaine, mon mari les amène. Une fois par semaine, mon aîné les amène. Du coup, moi, j’ai 2 jours qui sont libérés, et ces jours-là, je pars plus tôt, je vais sur la plage, je marche quasiment une heure, un peu moins, 50 minutes, de sorte que je commence ma journée déjà plus apaisée !

Alors, je sais que vous n’avez probablement pas une plage à côté de chez vous. Et puis, peut-être que le matin n’est pas le meilleur moment pour vous. Peut-être que ça ne colle pas dans l’organisation, mais je vous encourage fortement à réfléchir à ça à votre tour. A cette nécessité de s’accorder des pauses. A cette nécessité de prendre du temps pour soi. Et je dis bien une nécessité. Pas un égoïsme, de prendre du temps pour soi.

Une nécessité parce que, en prenant du temps pour soi, on s’offre mieux à l’autre ensuite. C’est bon pour tous.

👉 Difficile de prendre du temps pour soi, de faire compter ses besoins, c’est souvent tellement à l’encontre de l’éducation que l’on a reçue. L’endroit où l’on a le temps et l’espace de changer de posture c’est dans notre formation (vraiment accompagnée !) POINT DE RENCONTRE.
Pour trouver le point de rencontre 😉 entre les besoins de tous les membres de la famille, cliquez ici .

Réfléchissez-y, et essayez de voir ce qui pourrait être mis en place dans votre routine !
Plus ou moins régulièrement, ça peut être peu souvent. Mais déjà, observez ce que ça peut changer.
Impliquez les autres, ils seront probablement contents de vous offrir ça.
Et ensuite, je serais super intéressée de savoir ce que ça a pu faire pour vous.

Voilà, c’était ma pensée du jour

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De mon côté, je vous dis « à bientôt » !