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Poser des limites… Les étapes de développement

Après avoir présenté les différents types de règles, l’auteure de Poser des limites à son enfant avance sur le sujet des règles que nous décidons en famille. Et selon elle, il s’agit de poser des règles qui correspondent à l’étape de développement de l’enfant.

Le tout petit (de la naissance à la marche)

Nous veillerons à adapter l’environnement à ce qu’il est capable de comprendre.
L’enfant cherche à découvrir, et c’est bien pour lui. Nous rejoignons ici des idées de Montessori, qui croyait très fort à l’environnement adéquat pour le développement de l’enfant.
Mieux vaut donc ne pas laisser les CD à portée du bébé, mais laissons-lui quelques tupperwares dans un placard bas de la cuisine…
(Je me rappelle qu’Oscar vidait systématiquement notre étagère à chaussures…)

Le moins petit (de 2 à 4 ans)

Les règles commencent à prendre plus de place, mais ne les laissons pas tout diriger.
Premier axe : choisir ses combats !! Certaines choses sont importantes pour nous, d’autres pourraient l’être moins, ne serait-ce que temporairement.
L’idée n’est pas de supprimer des règles qui nous importent, même si ce ne sont pas celles de tous (nous avons des amis qui ne veulent pas que leur fils lèche le couvercle du yaourt, alors c’était plus difficile quand le nôtre le faisait à côté…), mais de choisir celles qui comptent, pour ne pas noyer l’enfant sous les règles.

Compétence fondamentale pour que nos enfants suivent nos règles : le modèle !!
On l’a déjà vu : les enfants absorbent en nous voyant. Ils reproduisent ce que nous leur apprenons sans le leur apprendre. (Cela m’avait déjà impressionnée)
Ainsi, si nous nous lavons toujours les mains avant de diner, il y a fort à parier qu’ils le feront également facilement.

De la même manière, n’hésitons pas à parler de nos valeurs avec nos enfants. Parlons-leur de ce qui est important pour nous, de ce que nous faisons en lien avec cette valeur.

L’enfant

L’enfant un peu plus grand maîtrise bien des compétences, il fait plein de choses seul, sait communiquer, et connait nos règles et valeurs !
Cependant, nous sommes encore présents.

Dans ce chapitre, l’auteure nous conseille d’écouter notre enfant.
Ca vous dit quelque chose ?
Oui, oui, on revient au fondamental : la validation des sentiments, celle par laquelle on a commencé au premier chapitre de Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent.

Ne nions pas le sentiment de l’enfant, recevons-le.
“Je déteste le nouveau bébé” ne sera pas suivi de “Mais si tu l’aimes !” ou “Tu ne le penses pas vraiment.”, car, comme le dit le Dr Ginott (le formateur de Faber et Mazlish) : « Tous les sentiments sont autorisés, ce sont les actes qui ne le sont pas ». Bien sûr, nous aurons du mal à accepter l’idée que notre grand déteste le bébé, mais pourquoi ne pas répondre quelque chose du type “Ce n’est pas facile pour toi quand je passe du temps avec le bébé…” Ca l’aidera à comprendre ce qu’il vit, sans nier ce qu’il dit.
La réception du sentiment ne passe pas toujours par l’explication. Je me rappelle l’avoir déjà écrit en parlant de la figure d’attachement. Il n’est pas toujours nécessaire de comprendre pour accepter…

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