Égalité, source de rivalité
Quand on sent que nos enfants se sentent en rivalité les uns par rapport aux autres, on a tendance à s’assurer que tout soit bien égal entre eux, pour ne pas donner prise à des réflexions du type : “Pourquoi il a ça et pas moi ?”.
Pourtant, cette habitude va plutôt accentuer le phénomène !
Dans cet épisode, je vous parle des raisons pour vous éloigner de cette notion d’égalité…
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Si vous préférez lire, en voici également la retranscription.
Égalité, source de rivalité ?
Bonjour les parents qui cheminent !
Égalité, source de rivalité ? Oui, on a tendance à vouloir traiter nos enfants de la même manière. Etre sûr qu’il reçoivent la même chose, car comme ça, au moins, il n’y aura pas de rivalité entre eux. Les parents n’auront rien à justifier pour expliquer que : “Oui, mais l’autre, il a plus que moi !”. Et pourtant, plus on cherche l’égalité, plus on entretient cette rivalité ! Voilà ce dont je vais vous parler aujourd’hui.
Mise en contexte
Je sais que c’est un peu contre-intuitif… Remettons d’abord les choses dans leur contexte ! Quand on parle de rivalité, en fait, c’est que l’on réfléchit à comment éviter les disputes entre les enfants.
Quand on sent une rivalité entre nos enfants, on sent qu’ils ne se sentent pas bien à leur place. Et non seulement, on est malheureux pour eux, qu’ils ne se sentent pas bien à leur place, qu’ils ne trouvent pas leur place dans la famille, mais en plus, cette réalité crée des disputes dans la famille.
Soyons clairs, ce n’est pas tout à fait le cas dans toutes les familles, même quand il y a des disputes entre enfants. Il y a en fait, 2 grandes catégories de disputes : il y a les disputes qui découlent de cette rivalité et il y a les disputes qui découlent d’un manque de compétence en gestion de conflit.
Parce que je fais une grande différence entre le mot dispute et le mot conflit. C’est-à-dire que j’ai une formation, qui s’appelle En finir avec les disputes dans la fratrie, dans laquelle j’explique qu’en finir avec les disputes, ce n’est pas en finir avec les conflits. Dans la mesure où il y a toujours des situations de conflit, car il y a des moments où nos besoins sont en “compétition” : on n’a pas besoin des mêmes choses au même moment et parfois nos besoins ne correspondent pas à ce que l’autre voudrait. Par exemple, l’un a besoin de compagnie, lorsque l’autre a besoin de calme. Et forcément, cela vient en compétition, donc il y a conflit !
La question est de savoir : comment va-t-on gérer ce conflit ? Est-ce que l’on va gérer ce conflit avec violence, agressivité,… ? Et cela veut dire transformer cela en dispute ou est-ce que l’on va réussir à gérer ce conflit en discutant, en ouvrant la conversation, en étant plein d’empathie, en écoutant le point de vue de l’autre, en sachant s’affirmer,… Et ça, ce sont des compétences de gestion de conflit !
Gestion des conflits
On voit bien que c’est quelque chose qui peut manquer à nos enfants et même aux adultes, mais cela explique en partie les disputes. D’ailleurs, quand on se dispute, par exemple, avec quelqu’un au téléphone ou bien qu’on se dispute avec quelqu’un dans la rue,… Car ça nous arrive de nous disputer avec quasiment des inconnus. Et ces inconnus là, on n’est pas en rivalité avec eux, en général. On se dispute avec eux, parce qu’on n’a pas dans cette situation suffisamment de compétences de gestion de conflit, pour nous permettre de voir un autre moyen de gérer ce que l’on fait là. Ok, donc ce que l’on cherche à faire, ce n’est pas de nous débarrasser du conflit, puisque le conflit, par essence, il est logique qu’il existe dans certaines situations. Ce que l’on veut en revanche, c’est sortir des disputes et savoir gérer les situations de conflit avec bienveillance.
Quand les disputes découlent de la rivalité
Maintenant, je voudrais vous parler du cas particulier, où ces disputes découlent en réalité d’une rivalité. Donc on n’est pas seulement dans une question de compétences au niveau de la communication, au niveau relationnel, pour réussir à éviter le quiproquo et la logique classique de notre société, qui est beaucoup dans le rapport de force de “Je vais te démontrer que j’ai raison et que toi, tu as tort”. Mais c’est plutôt aborder une situation, qui est dans une énergie de rivalité, en fait, la personne est en rivalité avec l’autre, elle est dès le départ dans un positionnement un peu de revanche. Elle cherche déjà la rivalité parce qu’elle a du ressentiment par rapport à l’autre. Elle cherche à faire en sorte que l’autre ne se sente pas bien.
Donc elle n’est pas en train de transformer son conflit en dispute par manque de compétences, elle est en train de transformer son conflit en dispute parce qu’elle a l’impression que c’est ce qui va faire souffrir l’autre. Et c’est son but, vous voyez ce que je veux dire !
Dans ces cas-là, il est important de travailler effectivement sur ce sentiment de rivalité, qui existe dans la fratrie. Parce que si ce sentiment est trop fort (ça dépend des fratries, mais quand il y a un vrai grand sentiment de rivalité qui s’est installé entre un frère et une sœur, entre deux frères, entre deux sœurs), on va se retrouver dans une situation dans laquelle l’enseignement des compétences de gestion de conflit se heurte un peu à un mur, puisque dans le fond, l’enfant n’a pas envie d’apprendre ces compétences, puisqu’il ne veut pas sortir de la dispute en réalité. Dans ces familles là, c’est souvent le cas quand les enfants sont très proches.
En particulier, il peut arriver des situations dans lesquelles l’aîné a du ressentiment envers le suivant, qui est proche, ou alors ça peut être entre l’aîné et le deuxième, ou ça peut être s’il y a un aîné qui a plusieurs années de plus que les 2 suivants. Par exemple, on peut se retrouver avec un aîné effectif, même s’il n’est pas réellement dans la même famille puisque il est aîné par rapport au suivant, vous voyez ce que je veux dire. Toujours est-il que dans ces situations-là, il est classique (pas systématique heureusement), que le plus grand des 2 enfants proches se retrouve un peu “menacé” par le suivant et cherche à prouver son importance à lui, en essayant de montrer sa supériorité.
En réalité, il est entré dans cette question de rivalité, comme si son propre rôle n’existait que s’il arrivait à montrer à tout le monde, lui y compris, qu’il était supérieur à l’autre, et donc en rabaissant l’autre autant que possible. C’est ça un peu la rivalité entre frères et sœurs, en tout cas, le cas le plus classique.
La résultante à cette rivalité : la course à l’égalité
Or une chose que, nous en tant que parents, on a tendance à faire en réaction à ça, et qui en réalité, entretient cette rivalité, c’est justement de chercher l’égalité. Parce que cette rivalité se traduit parfois par des plaintes de la part d’un ou des deux enfants, sous l’angle de “Oui, mais pourquoi lui, il a droit à ça et pas moi”. On voudrait ne pas donner de point d’accroche à cette plainte là, en se disant qu’on va donner la même chose à chacun. Et ce que je veux vous dire aujourd’hui, c’est que malheureusement, c’est contre-productif !
Egalité = comparaison = ressentiment
Alors pourquoi c’est contre-productif ? Là encore, il faut que je revienne un pas en avant. Avant de parler d’égalité, je vais vous parler de comparaison. La comparaison est une source de tension entre les enfants. Et si je pousse le cas de façon un peu caricaturale, vous allez bien comprendre. C’est-à-dire que vous imaginez bien que si je vais en face de mes enfants et que je dis ouvertement : “Ton frère est beaucoup plus intelligent que toi, il est beaucoup plus gentil, pourquoi est-ce que toi, tu n’arrives pas à faire les choses comme je te le demande ? comme le fait ton frère. Et pourquoi il faut toujours que je te répète 10 fois la même chose ? Alors que ton frère, regarde il est déjà prêt,…
Quand je compare comme ça, forcément je crée du ressentiment chez l’enfant à qui je le dis. Et en réalité, même chez les deux ! C’est-à-dire que je crée un ressentiment chez l’enfant auquel je dis ça, d’accord puisqu’il se dit : “Non mais ça va, mon frère a toujours raison, il est toujours mieux que moi… Je vais lui montrer, moi, ce que ça fait d’être mieux. Je vais montrer à mes parents qu’il n’est pas toujours mieux”,… Puis je vais me venger, en fait, contre lui.
Mais même l’enfant, que l’on valorise, n’est pas bien. Imaginons qu’il y ait un grand frère et une petite sœur. Et que l’exemple que j’ai donné, soit quelque chose que j’ai dit à la petite sœur. Si je ne dis pas ça à la petite sœur, mais que je dis au grand frère :” Ah qu’est-ce que c’est agréable de voir toute l’aide que tu m’apportes dans la maison ! Ta sœur, c’est pas elle qui aurait fait ça !”
On pourrait imaginer que le fait de ne pas dire ça à la petite sœur ne crée pas de ressentiment. Mais en réalité, on entretient dans ce cas le grand frère dans un positionnement de” Je t’aime parce que tu es mieux que ta sœur, parce que tu vaux mieux que ta sœur”. Ainsi, on l’encourage finalement à continuer d’écraser sa sœur pour garder cette position-là.
La comparaison implicite
Donc tous les exemples que je viens de donner (j’espère que ce sont des choses que vous ne faites déjà pas chez vous !), puisque là je vous ai donné l’exemple d’une comparaison directe, qui assez facilement semble quelque chose qui va heurter la relation entre les frères et sœurs. Vous êtes bien d’accord que si on veut instaurer entre eux une complicité, les encourager à ne pas être l’un contre l’autre de cette façon-là, ça ne risque pas d’aider.
Le problème, c’est que cette comparaison est parfois plus subtile que ça. C’est-à-dire que parfois la comparaison est un peu implicite.
Par exemple, je me souviens m’être attrapée moi-même dans une situation comme ça, où je m’adressais à ma fille, il y a plusieurs années : “Alors, on attend plus que toi ! Tout le monde est déjà dans la voiture. Qu’est-ce que tu fais ?” Bon là, clairement, on sous-entend que ses frères (en l’occurrence ses frère puisque je n’ai qu’une fille) ont été plus rapides qu’elle. Et donc, on est également dans la comparaison !
Ou bien quand on fait des comparaisons liées à l’âge, et très souvent le cas : “Oui, mais toi tu es grand”. Cela sous-entend que l’on est en train de le comparer à l’autre. Et donc d’insister sur le fait que le “grand” vaut plus que le petit. Bien sûr que ce n’est pas ce que l’on pense fondamentalement, mais c’est un message que l’on passe. Alors, je pourrais creuser ça, mais je vois que je n’arrive pas encore à ce que je voudrais vous présenter aujourd’hui, donc je vais accélérer un petit peu.
La comparaison, source de rivalité
Pour vous dire que quand je vous parle de comparaison, je crois que vous voyez bien l’idée que cette comparaison va en fait entretenir la rivalité. Puisque la comparaison est une source de compétition. En fait, quand on compare, c’est que l’on est en compétition. Et nous, ce que l’on veut instaurer dans notre famille, ce n’est pas l’esprit de compétition, c’est l’esprit d’équipe justement et de coopération ! On va donc vouloir s’éloigner des comparaisons.
Egalité versus Equité
Si je vais donc un cran plus loin et que je viens vers le principe de l’égalité. En réalité, vous voyez que mathématiquement, c’est la même chose. Parce que pour savoir s’il y a égalité, il va falloir comparer. Donc si on cherche à apporter à chacun de nos deux enfants la même chose, c’est que l’on reste dans une démarche de comparaison, de voir s’ils ont la même chose ou pas. Ainsi, on les entretient eux-mêmes dans cette réflexion, dans cette observation : “Est-ce que j’ai la même chose que l’autre ou pas ?”
Or en réalité, cette égalité n’est pas atteignable. C’est une utopie de penser qu’on va toujours, à chaque instant de la vie, donner la même chose à chaque enfant. D’abord parce qu’ils n’ont pas la même chose, par définition, depuis qu’ils sont nés. Ils ne sont pas dans la même famille : il y en a un qui est l’aîné, alors que l’autre ne l’est pas déjà.
Ils ont également des parents qui sont différents, car les parents ont évolué entre le premier enfant et le deuxième. Ils ont des parents qui sont différents, car ils ne sont peut-être pas dans la même situation de vie, peut-être que le lieu d’habitation est différent, peut-être que le travail de l’un ou des 2 est différent. Bref, ce n’est pas la même vie ! Donc, ils n’auront pas la même chose au même moment, et ça c’est une première chose. C’est la réalité !
Parce qu’ils n’ont pas le même caractère non plus, d’accord. De plus, non seulement c’est une “réalité” parce qu’on peut pas faire autrement, mais c’est une réalité aussi, parce que c’est souhaitable. Chaque enfant est différent. Là je reviens sur le fait qu’ils n’ont pas le même caractère. Chaque enfant est différent, a des envies différentes, a des besoins différents,… Et donc l’idée, c’est d’apporter à chacun selon ses besoins.
On n’est pas dans une question d’égalité : tout le monde doit avoir la même chose. Bien évidemment, on grandit dans une société qui nous apporte énormément cette notion. C’est pour ça que l’on a du mal à sortir de ce modèle. C’est vraiment ancré dans notre culture “Liberté, Egalité, Fraternité”. D’ailleurs à l’école, il y a énormément de choses qui sont fondées sur ce principe d’égalité. Bien que dans les programmes, on explique aux enseignants qu’il va falloir faire de la diversification, en fonction du profil de chacun.
On est quand même encore et beaucoup dans cette logique héritée : “Chacun doit avoir la même chose”. Et c’est d’ailleurs assez drôle de continuer à entretenir ça ! Quand les enquêtes prouvent que la France a, malgré ses grands principes d’égalité des chances finalement, un des taux de corrélation les plus forts, entre le niveau social dont l’enfant est extrait et sa réussite scolaire. Finalement, notre principe d’égalité ne fonctionne pas.
Et pourquoi il ne fonctionne pas ? Parce que l’égalité à la maison, de toute façon, n’a pas lieu. Et donc finalement quelque part ce qu’il faudrait, c’est plutôt, non pas une égalité mais une équité, si on voulait donner l’égalité des chances, vous voyez ce que je veux dire !
Définition de l’équité
Donc la grande différence entre l’égalité et l’équité, c’est que l’égalité est “que tout le monde ait la même chose quel que soit le contexte, quelle que soit la personne qu’il est”. L’équité est “que chacun va avoir ce qui correspond à son besoin”. Et c’est en fait complètement logique.
Il y a plein de cas dans lesquels on ne pose pas la question de l’égalité. On ne s’est jamais dit qu’on allait nourrir notre enfant de 5 ans de la même façon que notre bébé, qui n’a que des biberons, que notre enfant de 15 ans, qui est en pleine croissance, qui est un ado et qui mange beaucoup plus. Voilà, dans ces cas-là, on apporte à chacun ce dont il a besoin.
Sortir de la comparaison, pour se concentrer sur les besoins
Sortir des comparaisons, cela veut aussi dire sortir de l’égalité et penser à l’équité, c’est-à-dire à ce dont chacun va avoir besoin. Typiquement, s’il y en a un qui est plus petit que l’autre, peut-être qu’il aura besoin d’une chaise plus haute tout simplement.
Voyez, moi j’aime cette image, que vous avez peut-être déjà vu, pour illustrer cette équité :
3 personnes de taille différente derrière une barrière, qui veulent voir le match qui se passe de l’autre côté. Et en fait, si on donne une petite marche à chacun, il y en a un qui est beaucoup trop grand, parce qu’il pouvait déjà voir au-dessus sans marche du tout. L’autre, qui malgré la petite marche, reste en dessous, de niveau.
L’équité, ce serait d’avoir une double marche pour le plus petit, une marche petite pour le moyen, et pas de marche du tout pour le grand, pour que chacun soit au même niveau. Cela, ce serait l’équité. L’idée, c’est que chacun puisse avoir les mêmes possibilités, mais pas avec les mêmes moyens. Et nous, en tant que parents, avons fourni les moyens. Donc si on se focalise sur le fait que chacun ait la même petite caisse, parce que comme ça, ils ne vont pas dire “Pourquoi lui, il a ça, et pas moi ?”, on entretient cette comparaison et finalement, en plus, on n’apporte pas à nos enfants ce dont ils ont chacun réellement besoin.
Sortir de l’égalité et se diriger vers l’équité
Alors maintenant, comment fait-on pour réellement sortir de cette égalité ? Ce n’est pas évident, d’accord, mais c’est assez fondamental ! D’ailleurs dans Frères et sœurs sans rivalité de Faber et Mazlish, il y a une phrase que j’aime beaucoup, qui dit “Bien qu’ils semblent vouloir exactement les mêmes choses, ils ne le veulent pas vraiment”. Et pourquoi ne le veulent-ils pas vraiment ? Parce que chacun de nos enfants, comme chaque être humain, a envie d’être reconnu pour ce qu’il est lui, il a envie d’être unique, il a envie d’avoir de l’importance, il n’a pas envie d’être géré comme un autre dans un paquet et que tout le monde soit pareil. Il a envie qu’on le voit lui, d’accord.
Chaque enfant est unique
Donc la clé pour ça, c’est de réussir à traiter notre enfant, comme s’il était unique ! A chaque fois, il faut revenir à lui, et même quand il nous parle de l’autre, on va essayer de revenir à lui. On essaie d’entendre ce qu’il nous dit et de revenir à ce qu’il en a déduit.
Par exemple, “Mais pourquoi ma sœur a encore un copain, et moi, je n’en ai jamais ! C’est toujours Les copains de ma sœur qui viennent à la maison. Et c’est jamais les miens !”
Là par exemple, c’est lui qui fait la comparaison. Ainsi, nous au lieu d’essayer de nous justifier, en disant : “Mais non, regarde elle a un copain, mais elle n’en avait pas eu depuis 2 mois”, on va plutôt répondre en écoutant ce qu’il nous dit, en répondant à ce qu’il veut lui. C’est-à-dire : “Tu aimerais recevoir plus de copains ? Tu aimerais inviter qui toi ?” En ne parlant plus de sa sœur, le plus possible, vous voyez. On essaie de se recentrer sur lui, sur l’enfant en lui-même. C’est ça qui compte ! Il a besoin d’être entendu, pour lui, par rapport à lui et pas par rapport à sa sœur.
Je sais que ce n’est pas complètement évident et que ça demande un petit peu de temps et d’entraînement. Mais je vous assure que cela peut réellement changer l’ambiance au sein d’une famille.
De plus, au-delà de l’écoute de nos enfants et de comment on peut réagir à ce qu’ils disent, il y a aussi nos comportements. Nos comportements qui, implicitement, vont vers une recherche d’égalité, tout simplement parce qu’on ne sait pas comment faire autrement. Et on a l’impression que c’est l’égalité qui va éviter la dispute.
Un exemple concret dans mon prochain Podcast
La fois prochaine, je vous donnerai ma lecture et des options différentes dans un cas très précis : celui d’une maman qui m’a écrit, une maman, qui suit la formation En finir avec les disputes dans la fratrie, qui est donc déjà dans une démarche de sortir des comparaisons, pour baisser un petit peu la rivalité entre ses enfants.
Elle m’a envoyé cette anecdote concrète : elle est dans une situation où elle se rend compte la veille au soir qu’il n’y aura pas assez de céréales pour les deux enfants le lendemain matin. Donc pour éviter la dispute du matin, elle sépare les céréales en deux pots égaux, comme ça, elle est sûre qu’elle évite les drames. En fait, ce qu’elle dit : “Je sens bien que dans ces cas-là, j’entretiens le principe de l’égalité, mais je ne vois pas comment faire autrement”. Et je comprends très bien qu’elle ne voit pas comment faire autrement, puisque c’est comme ça que l’on nous a appris les choses.
Voilà, ce sera le cas dont on parlera la prochaine fois, dans le prochain épisode. Abonnez-vous, si vous ne voulez pas le rater ! En attendant, j’espère que cette réflexion, autour de la comparaison et de l’égalité, vous aura aidé à comprendre comment baisser la rivalité dans votre famille, si c’est quelque chose auquel vous faites face.
N’hésitez pas à partager cet épisode avec d’autres parents, si vous pensez que cela pourrait leur être utile.
A très bientôt!
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