Atelier éducation positive en 2 séances de 4h ! – mai

(Pendant mes ateliers, je pense rarement à la photo pour mon blog… Celle-ci n’a donc été prise qu’à la fin, alors qu’il ne restait plus qu’une personne ! )

Je n’avais pas prévu de faire un autre atelier avant la fin de l’année scolaire, qui intervient ici (à Puerto Rico) avant la fin du moi de mai.

Cependant, une des mamans ayant assisté à mon dernier atelier, a été tellement touchée par ce qu’elle a appris qu’elle a convaincue une amie de s’inscrire, vite !
J’ai donc reçu un mail m’encourageant à organiser un nouvel atelier… et j’ai décidé d’essayer ! Je n’avais pas assez de dates disponibles, cela ne marcherait que si nous le faisions sur 2 jours de suite, et je prévois donc 4h chaque jour !
J’ai envoyé des messages à quelques mamans que je savais intéressées, décidant dès le départ que l’atelier ne se ferait que s’il y avait au minimum 4 inscrites.
Et cet objectif a été rapidement atteint : en quelques jours, j’avais 5 inscrites, puis une annulation, donc 4 inscrites, et un atelier monté !

Ce sont donc des mamans motivées que j’ai retrouvées lundi matin pour avancer avec moi sur le chemin de la parentalité positive !

Les thèmes et le déroulé de cet atelier ont été très proches de celui de l’atelier précédent, et si les détails de ces thèmes vous intéressent, je vous encourage à aller lire l’article qui s’y rapporte.

En présentant la parentalité positive, j’insiste beaucoup, suivant les recommandations de Jane Nelsen, sur l’importance de se connecter avec nos enfants avant d’atteindre une étape de coopération.

Nous passons du temps sur la validation des sentiments, et, comme d’habitude, arrive la culpabilité ! L’une des mamans se rend compte à quel point elle n’a pas écouté sa fille, 13 ans, en continuant à inviter la fille d’une de ses propres amies à jouer avec sa fille, alors que sa fille lui a clairement dit qu’elle ne le voulait pas, et ne s’entendait pas avec elle !

Nous discutons beaucoup de l’état émotionnel, reprenant le modèle du cerveau dans la main. (Je n’ai pas encore écrit l’article expliquant ce concept, mais ça ne saurait tarder)

C’est ce qui parle le plus à l’une des mamans, qui prend enfin conscience de la raison pour laquelle ses questions ouvertes ne fonctionnaient pas avec sa fille de 8 ans : elle ne l’aidait pas à d’abord calmer son état émotionnel, ne prenait pas le temps de se connecter avec elle.

Lorsque nous nous retrouvons le lendemain matin, cette maman explique qu’elle a déjà senti un changement drastique !! Son après-midi s’était déroulée de façon beaucoup plus fluide… C’est aussi le commentaire d’une autre participante, qui rapporte que son mari a été surpris de l’ambiance sans cri à la maison le soir !

Nous abordons à présent la question de la punition et ses effets. La punition qui engendre la colère est une envie de vengeance, ou bien, si suffisamment forte, une soumission complète à notre pouvoir.
Une maman témoigne du fait que c’est ce qu’elle a vécu petite. Qu’elle en a développé une telle anxiété qu’elle a encore beaucoup de mal à s’exprimer, et fait un vrai travail sur elle-même pour cela.

Une autre est marquée par l’idée que si nous enseignons à nos enfants à être obéissants, ils risquent bien de continuer à obéir à d’autres, qui ne seront pas forcément une bonne influence…

Nous parlons ensuite des récompenses et de ses pièges. Une maman qui se sentait justement piégée à son propre jeu dans sa démarche de récompense me dit « Tu viens de m’ouvrir un monde nouveau ! ». La veille, elle avait justement parlé du fait que sa fille recherchait systématiquement une validation externe. Nous avions discuté de certaines causes possibles (la valeur de l’erreur, le type de compliments). Cette maman prend conscience seule que les récompenses n’encourageaient pas sa fille à trouver une motivation interne, et s’autorise enfin à sortir de ce cercle vicieux dans lequel elle se sentait enfermée !

Alors, nous discutons des conséquences, et de la démarche de résolution de problème.

Une nouvelle manière de vivre, en quelque sorte. Face aux enfants comme aux adultes.

Je suis très touchée par le commentaire que me fait une maman en partant : « Certains psychologues peuvent avoir de bons conseils, mais ton rôle de maman rend ce que tu partages avec nous bien plus précieux, parce que tu l’as vécu, et que tu peux partager tes résultats ! »

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