La fratrie de l’enfant à problèmes

Dans une famille, parfois, on considère qu’on a un enfant à problèmes.
On sait maintenant que plus on le verra ainsi, plus ce sera vrai. (cf Frères et soeurs sans rivalité – ch 5)

Une chose est de s’attacher à aider cet enfant, l’autre c’est de ne pas en demander plus aux autres sous prétexte que celui-ci a du mal. C’est un peu comme la place dans la fratrie. Męme si c’est naturel, il n’y a pas vraiment de raison pour qu’un « grand » n’agisse plus comme un petit, sous prétexte qu’il y a un plus petit.

Lors de notre dernier changement de pays, on a eu du mal. Vraiment. Emotionellement, et logistiquement.
Les 2 petits compliquaient grandement les choses.
Le bébé (7 mois), s’était remis à se réveiller plusieurs fois par nuit, notre garçon de presque 3 ans ne comprenait pas que son monde ait changé, il refusait tout, ne voulait plus se coucher sans nous, s’était mis à taper sur son petit frère.
Alors nous, pour qui ce n’était pas si facile non plus, on gérait comme on pouvait…
Et je me souviens que dans cette période, on exigeait des grands (12 et 7 ans) qu’ils n’aient pas de problème. Je me souviens même d’un moment où, suite à une dispute entre eux, on leur a clairement expliqué que c’était déjà assez dur comme ça de faire face aux petits, et qu’on attendait d’eux qu’ils fassent un effort pour ne pas en rajouter.

Après coup, je me suis rendue compte à quel point on avait été injuste : ils ont peut-être des petits frères pour lesquels c’était difficile, mais ça n’empêchait pas que ce soit difficile pour eux aussi !

Est-il acceptable de réprimer l’enfant, de lui imposer un rôle de responsabilité et de bon comportement, quand ça reste un enfant qui voudrait s’exprimer aussi, sous prétexte qu’il a des frères qui nous rendent indisponibles ?

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