Comment baisser l’impact environnemental de nos cadeaux de Noël ?
Chaque année, la même question : que va-t-on offrir pour Noël ? Et ce n’est pas seulement le manque d’idées qui est en question, mais également les préoccupations de l’équilibre, des priorités.
Chaque année, avec mon mari, on débat entre moi qui dis : « ils ont déjà trop de choses ! », et lui qui répond « mais c’est Noël ! ».
Oui, on veut voir briller leurs yeux….
Moi aussi, je suis attachée à la magie de Noël (avec ou sans Père Noël).
Mais on veut quand même leur donner le sens de la mesure.
Surtout que, depuis quelques années, un autre élément s’invite dans la discussion : l’impact environnemental.
Et là, heureusement, on est en ligne mon mari et moi.
Dans notre monde en questionnement écologique, le modèle de la consommation à outrance est un cycle que l’on veut rompre.
Nous aspirons à ce que nos enfants deviennent éco-responsables, comme nous l’apprenons tous, peu à peu.
Faire crouler les enfants sous les cadeaux, ce n’est de toute manière pas une façon pérenne de faire briller leurs yeux… On sait bien que le moment de joie est court, et que tout réside plutôt dans le BON cadeau que dans la multitude !
Oui, nous sommes devenus un peu anti-consommation…
Comment concilier cette envie de faire plaisir à tous, en gardant notre conscience écologique ?
Pas toujours le plus simple, mais pas mal d’idées ne sont pas si compliquées…
Je veux donc vous proposer de faire un tour avec moi dans cette recherche du meilleur cadeau, tout en s’attachant à notre empreinte écologique… vous me direz ce que ça vous inspirera !
Le BON cadeau, celui qui fait plaisir à l’autre
D’abord, je me répète, je crois très fort au fait qu’il est plus important de chercher le cadeau qui va vraiment plaire, que celui qui fait nombre. Et pour trouver ce cadeau, rien de tel que l’observation, comme je le partageais déjà quand Anatole allait avoir 4 ans.
Il y a deux ans, je me rappelle, il était fou de billes. J’avais acheté une petite boite de billes… les autres cadeaux avaient à peine été regardés !!
Et c’est ça le problème, souvent : l’excès !
« Chaque année en France, près de 61 millions de jouets (souvent fabriqués en Asie) sont vendus à Noël, soit plus de huit cadeaux par enfants – qu’ils vont parfois manipuler quelques minutes avant de les laisser de côté ! » (Source : Le figaro)
L’avantage, une fois qu’on a bien saisi le thème qui suscite l’interêt de notre enfant, c’est qu’il est souvent déclinable..
Ce qui n’empêche pas de saisir l’occasion de lui proposer d’ouvrir les horizons… mais en sachant que ça risque de ne pas faire mouche !
On commence donc par une certaine dose d’empathie.
On oublie les « qu’est-ce qui est bien pour un enfant de 8 ans / pour un grand-père / une belle-mère… ? », et on s’interroge plutôt sur ce qui est bien pour LUI, ou pour ELLE !
Parce que je vous rappelle que ce cadeau, il est pour l’autre, pas pour nous !!
Alors, faire un cadeau juste pour faire un cadeau, avec le risque que l’autre n’en fasse rien, c’est quand même dommage, non ?
Ah.. et autre chose aussi : vos enfants ont fondamentalement plus envie de VOUS que de choses.
Notre temps : voici le plus beau cadeau que l’on puisse faire à nos enfants !
Baisser notre impact environnemental, tout en faisant des cadeaux chouettes
Si vous cherchez un peu sur internet, vous trouverez des conseils pour des cadeaux éthiques, voire écolos. (ex : cet article de PositivR)
Mais il n’existe qu’une seule VRAIE façon de baisser notre empreinte écologique : moins consommer !
Et si on évitait de tous acheter des tas de choses neuves ?
Vous croyez pas qu’on a tous un rôle à jouer dans la démarche ?
En tout cas, chez nous, c’est un point important. J’espère que pour vous aussi.
J’admets, parfois, ça complique la démarche. Mais quand même, il y a moyen de faire mieux. Et à chacun de trouver le bon équilibre.
Je vous livre ici quelques bonnes idées, vous y piocherez ce qui vous parlera.
Le cadeau dématérialisé
Voilà déjà une idée immensément déclinable, et qui permet d’offrir de vrais moment plaisirs, partagés ou non.
Chez nous, chaque année, il y a une activité familiale dans les cadeaux. Un vrai cadeau zéro déchet !
(Cette année : un escape game… oui, pour la première fois, on va y aller aussi avec les plus jeunes !)
Pour nos parents, un spectacle ou un concert (à condition, là encore, de prendre le temps de savoir ce qui leur plairait vraiment…).
Une autre idée : une visite atypique.
Une année, j’avais envoyé mes parents faire une visite / enquête de l’opéra Garnier – ils avaient bien aimé !
Vous pouvez aussi envisager un cours !
- de cuisine
- de yoga
- de parentalité positive bien sûr ! (oui oui, faites un tour sur la page des formations que je propose, c’est le moment !)
Ou bien un bon pour un restaurant…
Cette année, j’ai demandé un bon pour un « high tea » à l’anglaise (nous avons emménagé à Londres il y a un peu plus d’un an, et j’aimerais bien découvrir cette tradition !)
Attention quand même au piège du bon : il faut qu’il soit suivi d’action !
Je me souviens d’un Noël où j’étais si contente du bon de mon mari qui m’emmenait dans un grand restau… mais je l’attends toujours ! (bon, peut-être que le COVID s’est glissé entre les deux… mais quand même !)
Le cadeau d’occasion
Bien sûr, on a aussi envie de mettre des objets concrets sous le sapin. (Euh… je ne vous parle pas aujourd’hui de l’impact écologique du sapin, hein… pas tout à la fois..)
Mais a-t-on besoin que ces cadeaux soient neufs ?
D’abord, on peut piocher dans ce qu’on a chez nous : les jouets et livres qui ne servent plus pour les enfants plus jeunes – ou nos romans pour nos frères et soeurs…
Si vous cherchez carrément le jouet éco-responsable, il existe des associations, comme Rejoué, qui récupèrent et réparent (avec un aspect d’inclusion sociale en plus, et en France).
Ensuite, « le bon coin » est mon ami !
J’y trouve tellement de ce que je cherche ! Je sais quel livre / quel jeu de société je veux offrir… (et j’offre régulièrement des livres et des jeux !) alors je tape, et je trouve.
Le plaisir à y jouer sera le même, et l’impact environnemental moindre !
Vous imaginez ce que ça peut changer en termes de production et donc de pollution si ne serait-ce qu’une famille sur 5 se mettait aux cadeaux d’occasion ?
Je sais, je sais, ce n’est pas forcément faisable pour le dernier tome de la série ssss qui vient de sortir…
Alors, celui-là, ok, on l’achètera neuf ! Mais déjà… on aura limité les choses, et ce sera pas mal.
Le cadeau fabriqué
Dernière option, quand même, pour éviter d’acheter : le cadeau fabriqué !
Mais oui, avec vos petites mains !
Alors, on est d’accord, ça prend plus de temps… Mais ça montre aussi à la personne qu’on a pris ce temps pour elle, c’est précieux, ça !
Dans cette veine-là, chacun son talent (et je sais que pour certains, il n’en est même pas question, et c’est ok aussi, c’est juste une idée !).
L’année dernière, pour exemple, j’avais fabriqué une pochette de téléphone en tissu pour ma nièce. (En plus, j’avais utilisé des bouts de tissu venant d’un pantalon usé).
Et j’avais demandé à ma fille Alice de me mettre en valeur certaines citations que je voulais afficher sur le mur de mon bureau. Elle a utilisé des feutres-aquarelles, c’était super beau !
Au cours de l’année, Léon a fabriqué un sac en bandoulière pour l’anniversaire d’une de ses copines.
Ça peut-être un cadre photo, ou un montage photo.
Ou même une idée plus personnelle : ma belle-soeur m’avait offert un sac avec un carnet où elle avait collé ou recopié des recettes de lessive maison et autres gestes écolos, avec des ingrédients pour les faire. Sympa, non ?
Les emballages de ces cadeaux de Noël
Dernier point : je crois que vous avez tous vu les poubelles qui débordaient le lendemain de Noël…
Ca n’a l’air de rien « Oh, une fois dans l’année ! » mais ça a un réel impact.
Allez, quelques chiffres :
En Espagne, 1 million de tonnes de papier et de carton produits en décembre et janvier, soit 25% de plus que le reste de l’année. (et une bonne partie des papiers cadeaux ne sont pas recyclable)
En Bavière, en Allemagne, le gouvernement observe 10 à 15% de déchets en plus pendant les fêtes de fin d’année.
Je vous propose donc, cette année, de voir comment vous pourriez réduire ça…
Le plus écolo ?
Piquez le journal déjà lu du voisin pendant le mois qui précède Noël… et vous aurez du papier à volonté !
(on avait fait ça il y a quelques années, c’était plutôt sympa comme rendu sous le sapin…)
Un peu plus joli ?
Vous pouvez utiliser des anciens magazines, avec de belles photos… Mais en avez-vous ?
Sinon, on reste dans la veine du journal, et on ajoute un bout de scotch de couleur pour habiller, un ruban (qu’on garde pour les prochains cadeaux, bien sûr)…
La touche mode ?
Optez pour le Furoshiki, cet emballage en tissu à la mode japonaise…
Pas obligatoire de l’acheter une fortune : un bout de tissu au mètre peut faire l’affaire !
En plus, il parait que le Furoshiki ne s’offre pas, donc… c’est un investissement que vous pourrez réutiliser.
Dans tous les cas :
Gardez les emballages neufs en bon état, vous les utiliserez de nouveau l’année prochaine !
Parce que franchement, on est mûr pour sortir de l’usage unique, non ?
Baisser l’impact environnemental de nos cadeaux de Noël : Fiche à télécharger
Pour garder toutes ces (bonnes) idées en tête, c’est tout simple :
téléchargez la fiche « Baisser l’impact environnement de nos cadeaux de Noël » en cliquant ici !
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